Transfert et relation de sympathie

Jean AMBROSI, L’Harmattan, 1998, 150 p.

Chercheur en clinique expérimentale, Jean Ambrosi a consacré l’une de ses parutions aux éditions l’Harmattan à la question du transfert. C’est un ouvrage  très fluide qui s’appuie largement sur des vignettes. L’auteur tente une modélisation originale propre à renouveler la pratique psychothérapeutique. L’hypothèse de base de l’ouvrage consiste à présenter le transfert comme une constante à tout comportement humain. Décrit en premier par Théodule Ribot en 1896, puis repris par Freud et ses exégètes qui

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L’ensorcellement du monde

Boris CYRULNIK, éditions Odile Jacob, 1997, 310 p.

On retrouve dans le dernier livre de Boris Cyrulnik l’enchantement qui a fait le succès de ses précédentes publications (tels “ Les nourritures affectives ” ou “ Sous le signe du lien ” voir Lien Social 272). Le cheminement suivi est parsemé d’illustrations souvent curieuses, d’informations parfois surprenantes et d’anecdotes toujours passionnantes tirées du monde du vivant qui viennent appuyer habilement la démonstration de l’auteur. Aborder un tel ouvrage, c’est comme ouvrir un grand livre

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N’y a-t-il pas d’amour heureux? Comment les liens père-fille et mère-fils conditionnent nos amours

Guy CORNEAU, Robert Laffont, 1997, 297 p.

Guy Corneau, auteur québécois déjà connu pour son précédent « père manquant, fils manqué » nous propose ici une exploration des relations humaines à l’aune des théories de Jung. La base de sa démonstration part d’une dénonciation du patriarcat qui ne fait pas qu’opprimer les femmes mais aussi les hommes. Si les premières sont condamnées à la soumission, les seconds se voient confrontés au modèle du mâle héroïque et dur construit sur l’amputation du coeur et du corps, sur la répression de la

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L’intelligence du coeur - Rudiments de grammaire émotionnelle

Isabelle FILLIOZAT, Edition J.C. Lattès, 1997, 340 p.

Notre civilisation judéo-chrétienne a inscrit depuis des millénaires dans notre éducation, la méfiance à l’égard de nos émotions que nous avons toujours été invités à réprimer. Il n’est pas admis de les montrer en public ou de les avouer sous peine d’être jugé comme non-conforme. Or, « les émotions ont besoin d’être libérées. Si on les garde en soi, elles nous oppressent » (p.40). Peur, colère, agressivité sont des expressions tout à fait saines de nos sentiments. L’angoisse, la honte ou

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Comment gérer les personnalités difficiles

François LELORD, Christophe ANDRE, Odile Jacob, 1996, 345 p.

Votre mère vous sachant sur la route des vacances, vous et votre famille, ne vit plus. Pour la rassurer, il vous faut lui téléphoner à votre arrivée, puis lui donner de vos nouvelles tous les deux jours. Elle a toujours été comme cela. Jusqu’à votre départ de la maison familiale, elle a veillé sur vous: étiez-vous assez couverts en hiver ? N’aviez- vous rien oublié ? A quelle heure alliez-vous rentrer le soir ? Votre chef de service, quant à lui a une toute autre personnalité. Il

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Savoir dire non, en famille, au travail, aux amis, en amour, au quotidien

Marie HADDOU, Flammarion, 1997, 223 p.

Opposer un non à une demande qui vous est adressée n’est pas chose facile. L’opposition joue pourtant un rôle essentiel dans la constitution de la personnalité. L’enfant y trouve la voie de l’autonomie et de l’individualité: c’est sa façon de prendre conscience de lui-même et de rentrer en relation avec le monde extérieur. Très vite pourtant, la docilité séductrice viendra remplacer la résistance systématique: c’est le meilleur moyen de plaire, d’être aimé et de préserver l’amour de ses parents. Adulte

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La Gestalt, l’art du contact - Nouvelle approche optimiste des rapports humains

Serge GINGER, Marabout, 1995, 284 p.

La Gestalt (prononcer « Guéchtaltt ») est une théorie conçue par Fritz Perl, psychanalyste  23 ans durant, avant de dévier à l’âge de 58 ans de l’orthodoxie freudienne en développant sa propre méthode: « je n’ai rien inventé, disait-il, je n’ai fait que redécouvrir  ce qui existait depuis toujours. » S’adressant aussi bien aux sujets souffrants qu’à ceux qui recherchent un meilleur épanouissement de leur potentiel, cette technique a été surnommée la « thérapie des normaux ». Serge Ginger nous propose un

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Vous devriez l’emmener chez le psy

Geneviève DE TAISNE, Fleurus, 1997, 206 p.

Echec scolaire, insolence, violence, renfermement sur soi, absence d’amis... face aux difficultés rencontrées par un enfant, le recours à un psychologue constitue un réflexe de plus en plus banalisé. Geneviève de Taisne, nous  explique bien ce rôle d’accueil et d’écoute qu’ont les psychothérapeutes d’enfants, métier qu’elle exerce elle-même. Ils sont attentifs à la fois à l’inquiétude des parents, au décryptage des paroles comme du silence ou du visage de l’enfant ainsi qu’à leurs propres clignotants

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Le prix du bien-être: psychotropes et société

Edouard ZARIFIAN, Odile Jacob, 1996, 282 p.

Stress, chômage de longue durée, menace de précarisation, isolement social ... tous les ingrédients sont réunis pour que la montée du mal-être se traduise par un accroissement notable de la consommation d’alcool, de drogue mais aussi de médicaments psychotropes. Et effectivement,  la France prescrit 2 à 4 fois plus de ces médicaments que tout autre pays Europe.
Pourtant, d’autres circonstances que la montée de la crise permettent d’expliquer ce record dont on se passerait bien.
Edouard Zarifian a
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Psychologie de la première enfance de la conception à trois ans. Genèse de la relation

Mireille Lescure, érès, 1995, 181 p.

Mireille Lescure nous propose ici un charmant ouvrage sur la toute petite-enfance. Elle part de loin (l’A.D.N.) et chemine au gré des étapes franchies par le petit d’homme. Au début était l’embryon puis vinrent la dyade mère-enfant et la naissance avant que ne s’égrennent les trois premières années marquées par l’acquisition de la marche, du langage et... de la crise d’opposition. La plume est alerte, le contenu très documenté et les remarques pertinentes. On y apprend une foultitude de choses.

On

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