Lire et faire lire
Sujet à polémique la lecture n'est pas aussi négligée qu'on l'affirmait jusque là.
Que n'a-t-on entendu sur cette jeunesse happée par les écrans et qui ne s'adonnerait plus à la lecture. Le cliché a été repris à l'envie. Simple écho déformé de la réalité ou plainte récurrente des générations adultes considérant que décidément, ce n'est plus comme de leur temps ? La réponse nous a été apportée par le Centre national du livre : les jeunes lisent en moyenne six livres par trimestre, 89 % dans le cadre de l'école, mais 77 % en dehors pour se divertir ou se cultiver, en y consacrant trois heures par semaine. Certes, si cette pratique concerne 90 % des 7-11 ans, ils ne sont plus que 74 % à le faire chez les 11-15 ans et 69 % au-delà.
Des efforts qui portent leurs fruits
Si ces résultats viennent contredire le discours décliniste qui nous explique année après année combien notre société se dégrade et s'enfonce dans la décadence, ils ne peuvent que réjouir les centaines de milliers de parents, de bibliothécaires, d'enseignants, mais aussi d'animateurs qui déploient à bas bruit une énergie sans limite pour motiver, encourager et promouvoir la lecture sous toutes ses formes : bandes dessinées, romans, vulgarisation scientifique, ouvrages de réflexion etc ... Non, notre jeunesse n'est pas plongée dans les textos, les jeux vidéo et autres réseaux sociaux au point de passer à côté de l'immense plaisir d'ouvrir un livre et de rentrer dans ce qu'il a de passionnant à nous dire.
Que n'a-t-on entendu sur cette jeunesse happée par les écrans et qui ne s'adonnerait plus à la lecture. Le cliché a été repris à l'envie. Simple écho déformé de la réalité ou plainte récurrente des générations adultes considérant que décidément, ce n'est plus comme de leur temps ? La réponse nous a été apportée par le Centre national du livre : les jeunes lisent en moyenne six livres par trimestre, 89 % dans le cadre de l'école, mais 77 % en dehors pour se divertir ou se cultiver, en y consacrant trois heures par semaine. Certes, si cette pratique concerne 90 % des 7-11 ans, ils ne sont plus que 74 % à le faire chez les 11-15 ans et 69 % au-delà.
Des efforts qui portent leurs fruits
Si ces résultats viennent contredire le discours décliniste qui nous explique année après année combien notre société se dégrade et s'enfonce dans la décadence, ils ne peuvent que réjouir les centaines de milliers de parents, de bibliothécaires, d'enseignants, mais aussi d'animateurs qui déploient à bas bruit une énergie sans limite pour motiver, encourager et promouvoir la lecture sous toutes ses formes : bandes dessinées, romans, vulgarisation scientifique, ouvrages de réflexion etc ... Non, notre jeunesse n'est pas plongée dans les textos, les jeux vidéo et autres réseaux sociaux au point de passer à côté de l'immense plaisir d'ouvrir un livre et de rentrer dans ce qu'il a de passionnant à nous dire.
Journal de L’Animation ■ n°172 ■ octobre 2016