Psychologie
Critique de la pensée positive. Heureux à tout prix
NEYRAND Gérard, Éd. érès, 2024, 239 p.
S’il est bien une mode en vogue, de plus en plus envahissante ces dernières années, c’est la place prise tant par le développement personnel que par la pensée, l’éducation et la psychologie positives. Gérard Neyrand passe cette approche au scanner, pour mieux en décrypter les logiques tant internes qu’externes.
Avant de déferler sur l’Europe, le concept est né à l’initiative de Norman Vincent Peale, pasteur de son état qui publie en 1953 : « La puissance de la pensée positive ». Cette source
Psychologie de la fonction parentale
Il y a 30 ans, cette rubrique remonte le temps en remettant sur le devant des critiques parue il y a trois décennies… "Psychologie de la fonction parentale "
Gérard POUSSIN, Privat 1993, 266 p.
Quelle est donc l'essence de la fonction parentale ? A cette question ris d'implications et de conséquences, Gérard Poussin tente de répondre du point de vue du psychologue et du thérapeute en l'analysant côté cour (les parents) et côté jardin (les enfants).La parentalité c'est d'abord un état incontournable de l'adulte. Moyen de se survivre ou de
L’école de PALO ALTO
Il y a 30 ans, cette rubrique remonte le temps en remettant sur le devant des critiques parue il y a trois décennies… "L’école de PALO ALTO"
Edmond MARC et Dominique PICARD, Edition Retz, réédité en 1990, 190 pages.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Palo Alto sans jamais oser le demander... Mais, Palo Alto, quèsaco ?Cette petite ville de la grande banlieue de San Francisco est connue comme le centre d'une pépinière de chercheurs d'origine scientifique diverse (Bateson, Watzlawick, ...) qui ont tous participé à l'élaboration
Les nourritures affectives
Il y a 30 ans, cette rubrique remonte le temps en remettant sur le devant des critiques parue il y a trois décennies… "Les nourritures affectives "
Boris CYRULNIK, Odile Jacob, 1993. 244 p.
Boris Cyrulnik nous livre ici, dans le même style brillant de ses précédents ouvrages, ses réflexions sur l'affectivité comme force motrice essentielle du genre humain.Etre de communication, l'homme entre en relation à travers tous ses sens (le regard qui transmet autant d'émotions que d'informations, l'olfactif ou le toucher), mais aussi grâce aux
Sous le signe du lien
Il y a 30 ans, cette rubrique remonte le temps en remettant sur le devant des critiques parue il y a trois décennies… "Sous le signe du lien "
Boris CYRULNIK, Hachette, 1990, 319 p.
L’étude du comportement, ce qu'on appelle l'éthologie, s'avère de plus en plus comme une discipline unifiée que l'on souhaite étudier l'homme ou l'animal. C'est du moins la démonstration que Boris Cyrulnik fait dans son livre qui fourmille d'exemples pris successivement chez l'un et l'autre. L'exemple le plus frappant est peut-être celui de l"'empreinte".Le coût de la virilité. Ce que la France économiserait si les hommes se comportaient comme des femmes
PEYTAVIN Lucile, Éd. Le livre de poche 2023, 192 p.
Pour être bien identifiés, les stéréotypes de genre n’en sont pas moins encore très répandus. Pour être discriminatoires, ont-ils pour autant un coût ? C’est la question, jamais étudiée jusque-là, qu’explore l’auteure.
Dans les représentations courantes, l’homme se doit d’être fort, courageux, stable, actif dominateur, avisé, volontaire, porté à l’expansion et capable de raisonner. Du moins s’il veut être en conformité avec les attributions banalisée et courante du sexe
Pourquoi les gens intelligents prennent-ils aussi des décisions stupides?
THALMANN Yves-Alexandre, Éd Mardaga, 2018, 172 p.
Il est si fréquent d’accuser l’autre des pires conneries, sans jamais se remettre en cause soi-même. Mieux vaut parfois commencer par balayer devant sa porte. Il en va de même pour la confusion l’acte stupide avec son auteur. On peut être très avisé et en commettre. Comme on peut être très con et ne pas en produire.
Voilà un ouvrage qui propose à toutes et à tous une salutaire prise de recul sur un sujet d’étude qui restait jusque-là un territoire vierge de recherche.
D’abord, une
Histoire universelle de la connerie
MARMION François (sous la direction), Éd. Sciences Humaines, 2019, 490 p.
S’il y a une constante qui traverse l’histoire c’est bien cette infinité de représentations simplistes et binaires sur ce qui est bien, mal, noble, vulgaire, civilisé, arriéré, chacun s’affublant les meilleures qualités et attribuant à autrui les pires tares. Trente-six contributeurs en font ici la chronologie. La préhistoire, avec son taux de population d’un humain pour 75 km² (contre 944 en moyenne en France), a limité ces confrontations. C’est avec le néolithique
Les vertus de la bêtise
VACCA Paul, Éd. De l’Observatoire, 2020, 127 p.
Pourquoi tant de haine et de mépris contre la bêtise, s’interroge Paul Vocca ? Les déclinistes déplorent sa progression qui serait mondiale, systémique, institutionnelle, transversale et structurelle. Il est vrai que l’immédiateté, l’exposition et la contagion des réseaux sociaux lui ont offert une puissante caisse de résonance. Il faut distinguer entre la bêtise réelle et celle ressentie, comme on le fait avec la température, leur répliquent les plus optimistes. Après tout, cela fait 28 siècles
Psychologie de la connerie
MARMION François (sous la direction), Éd. Sciences Humaines, 2018, 378 p.
Si pour Descartes le « bon sens est la chose du monde la mieux partagée », la connerie est elle aussi partout, qu’elle suinte ou perle, ruisselle ou déferle. Mais, plutôt que d’étudier le con, l’idiot, l’imbécile, l’abruti ou le sot comme objet, la psychologie essaie de comprendre pourquoi ils se comportent avec une telle bêtise. Et la trentaine de contributeurs réunis par François Marmion s’y essaie avec application. Premier axe de cette exploration, son rapport à la