Psychologie
Révéler la créativité des équipes éducatives avec l’approche systémique
BACHELART Maximilien, Éd. ESF, 2021, 239 p.
Voilà un livre didactique et précis portant sur l’une des approches psycho-thérapeutiques qui n’inspire pas que les psys, mais aussi nombre de travailleurs sociaux. Sa lecture apporte un éclairage bienvenu sur nombre de concepts. Ainsi, la causalité linéaire et circulaire, l’équifinalité, la phénoménologie, la communication digitale et analogique, les jeux relationnels … ne devraient plus rester une énigme pour le lecteur, après les explications apportées. De même pour les outils élaborés par cette
Leçons d’humour
HUMBEECK Bruno, Ed. Mols, 2017, 271 p.
Manquer d’aptitude à supporter toute forme de drôlerie est considéré comme une tare sociale, une faiblesse psychologique, voire une infirmité.
Pourtant, l’humour n’est pas exempt de toute charge agressive et peut provoquer le pire comme le meilleur. Entre la moquerie qui tue et la plaisanterie qui relève, il peut tout autant exclure qu’inclure, anéantir que construire, permettre à l’opprimé de résister autant qu’au dominant de l’écraser. Un sourire sardonique et un éclat de rire diabolique peuvent
Développement (im)personnel
DE FUNES Julia, Éd. De l’Observatoire, 2019, 160 p.
L’ambition affichée est claire : museler la tristesse, le chagrin et l’angoisse, combattre le désespoir, l’échec et les incompétences. Finies les passions tristes et la négativité. Place à la sérénité, au bonheur et à la positivité. La mode n’est plus aux religions ou aux valeurs humanistes, mais au triomphe de l’individu et à l’épanouissement personnel. Les dépendances hétéronomes sont remplacées par un seul impératif : se libérer des normes qui étouffent et apprendre enfin à être
Comment faire les bons choix
HEARTH Chip & Dan, Éd Flammarion, 2017, 377 p.
Quelles sont donc les mécanismes qui nous amènent parfois à prendre les mauvaises décisions ? Cet ouvrage ne se contente pas de nous aider à identifier ceux dont nous sommes si souvent prisonniers. Il propose des solutions pour les contrer. A commencer par cette fréquente erreur consistant à réduire à une alternative, quand il nous faut choisir. L’échec intervient dans 52 % des cas, lorsqu’il nous faut répondre par oui ou par non et n’intervient que dans 32 % lorsque nous avons plusieurs
Le pouvoir de la volonté
BAUMEISTER Roy F. & TIERNEY John, Éd. Flammarion, 2017, 464 p.
L’être humain agit souvent par réflexes ou poussé par ses intuitions et ses affects. Mais, il peut aussi s’appuyer sur une force inégalable dont chacun est doté : sa volonté. Quatre dimensions peuvent bénéficier de ce potentiel : des pensées mieux contrôlées, des émotions mieux gérées, des impulsions mieux régulées et des performances moins entravées. Les auteurs illustrent abondamment leur démonstration, en puisant dans le registre de la psychologie comportementaliste et
À l’épreuve du NON
JIANG Jia, Éd. Belfond, 2017, 232 p.
Derrière ce récit désopilant, se cache un contenu plus astucieux qu’on ne l’imagine. Qu’on en juge. L’auteur est paralysé par la peur du rejet, ne supportant pas que l’on repousse ses demandes. S’inspirant de la thérapie de Jason Comely, il décide de provoquer systématiquement les refus pour se désensibiliser progressivement à la douleur provoquée par le mot « non » ! Il nous entraîne dans un tourbillon de situations les plus cocasses les unes que les autres : demander une coupe de cheveux chez un
Happycratie. Comment l’industrie du bonheur a pris le contrôle nos vies
CABANAS Edgar et ILLOUZ Eva, Ed. Premier Parallèle, 2018, 272 p.
Voilà une charge sans concession contre une psychologie positive accusée de s’appuyer sur des postulats sans fondements, des incohérences théoriques, des insuffisances méthodologiques, des résultats non prouvés et des généralisations ethnocentriques et abusives. Bigre : la voilà habillée pour l’hiver ! Cette nouvelle science du bonheur fait la promotion de la personne individualiste fidèle à elle-même, résiliente, capable d’initiative et d’épanouissement personnel, optimiste et
Les nouveaux objets transitionnels. Du doudou de Winnicott à l’Iphone de Jobs
MARCELLI Daniel et LANCHON Anne (sous la direction), Ed. erès, 2016, 144 p.
Le doudou, enfants et parents le connaissent bien : c’est cet objet de préférence mou pouvant être modelé, trituré, caressé, mordu, abandonné le temps d’un jeu puis retrouvé, humé et serré tendrement. En 1951, Winnicott expose pour la première fois sa théorie de l’objet transitionnel qui désigne ce processus par lequel s’établit un continuum du lien relationnel, une communication entre le monde intérieur et le monde extérieur et l’image de l’être aimé précieusement
Et si les écrans nous soignaient? Psychanalyse des jeux vidéo et autres plaisirs numériques
STORA Michel, Ed. érès, 2018, 194 p.
Il faut se méfier de tous ces discours qui diabolisent ces images dont nous sommes bombardés en permanence via les écrans qui ont envahi nos vies, nous met en garde Michel Stora. Loin d’être systématiquement nocives, elles peuvent aussi devenir un médiateur de la relation ou nous permettre de nous libérer de la rétention de nos émotions, par identification projective. Derrière chaque jeu vidéo, il n’y a pas qu’addiction et violence. Il y a aussi une interface entre l’équilibre narcissique et la maîtrise de
La confiance en soi. Une philosophie
PÉPIN Charles, Ed. Allary, 2018, 216 p.
La confiance en soi résulte d’une alchimie qui combine plusieurs facteurs. Elle requière, tout d’abord, cette sécurité intérieure acquise dans la petite enfance, quand le bébé cherche dans les yeux d’autrui une figure d’attachement rassurante. Elle implique, ensuite de nous ouvrir en profondeur à l’acceptation de l’incertitude. Et, c’est bien ce va et vient permanent entre sa zone de confort sécurisante et une prise de risque qui va nous conforter à affronter l’inconnu. Se faire confiance, c’est donc