Adoption
Enfant de personne
Il y a 30 ans, cette rubrique remonte le temps en remettant sur le devant des critiques parue il y a trois décennies… "Enfant de personne"
Geneviève DELAISI & Pierre VERDIER, 1994, Odile Jacob, 364 p.
Ici on n'y va pas par quatre chemins. C'est un véritable pavé dans la marre, marre d'un consensus qui s'avère plutôt être un géant aux pieds d'argile ne résistant pas longtemps aux coups de boutoir des auteurs !La France présente la curieuse particularité d'avoir édifié un fantastique dogme quelle est la seule à partager dans le monde
Les fantines
PIA BRIFFAUT Maria, Éd. Le Lys Bleu, 2019, 185 p.
Voilà un plaidoyer raisonné et raisonnable pour l’abolition de l’accouchement sous X. Bien des arguments tentent pourtant d’en défendre le bien-fondé. Eviter les infanticides ? C’est supposer que toute femme en difficulté avec sa grossesse serait une criminelle en puissance. Enrayer les abandons sauvages ? L’actualité nous montre qu’ils perdurent, malgré ce dispositif censé l’éviter. Empêcher la contestation de la légitimité des adoptions ? De plus en plus de parents adoptifs se prononcent
X un jour, X toujours…
GIRON Anne-laure, Ed. Mon petit éditeur, 2015, 159 p.
Quoi de plus merveilleux que la rencontre entre des parents en attente d’un enfant et d’un enfant à la recherche de parents ? Sauf qu’avant d’être adopté, l’enfant est non désiré et abandonné. Cet évènement fondateur marqué du sceau de la honte peut le poursuivre toute son existence. Et ses tentatives pour retrouver celle qui l'a mis au monde, ressemblant le plus souvent à un véritable parcours du combattant, ne présentent aucune garantie de résultat. C’est ce cheminement douloureux que
Ces enfants dont personne ne veut
Pierre VERDIER et Marieke AUCANTE, Dunod, 1997, 162 p
En 1995, 2.262 enfants susceptibles d’être adoptés ne pouvaient l’être. Parmi les raisons expliquant cet état de chose, on trouve la bonne insertion dans la famille d’accueil (18%), le maintien des liens familiaux (7%), mais aussi l’âge (12%) mais surtout des raisons de santé (38%). Après tout, n’est-ce pas de la folie que de vouloir adopter un enfant atteint d’un handicap ou d’une maladie qui sans forcément les destiner à une mort proche (comme on peut le craindre pour ceux d’entre eux
Adoption et parenté: questions actuelles
HAMAD Nazir, érès, 2008, 158 p.
Toute une série de changements sont venus bouleverser ces dernières années notre société avec, en tout premier lieu, le modèle de la famille traditionnelle formés des deux parents géniteurs. Bien d’autres formes familiales ont émergé : recomposées, monoparentales, homo parentales…L’adoption a subi les mêmes mutations. Là où elle intéressait surtout des couples stériles aspirant à accueillir un enfant en bas âge, les personnes seules représentent aujourd’hui, rien qu’à Paris, 31 % des dossiers agréés. Là où les
Souffrances dans l’adoption. Pistes pour accompagner les adoptés et les adoptants
SELLENET Catherine, Editions De Boeck, 2009, 213 p.
Le dernier ouvrage de Catherine Sellenet résonnerait-il comme un coup de tonnerre dans un ciel serein ? Mais le firmament n’est immaculé que pour ceux qui refusent de voir les nuages qui s’accumulent depuis des années. C’est que la rumeur enfle : il y aurait de plus en plus d’échecs d’adoption. On évoque des chiffres allant de 2 à 40%. L’auteure prend ici le sujet à bras le corps et nous livre l’une des rares études sur une problématique longtemps taboue. Un travail riche, détaillé et
Les enjeux de l’adoption internationale
Sous la direction de Pascal Roman, éditions Jeunesse et droit, 2005, 167 p.
Les pupilles de l’Etat étaient 100.000 en 1950. Ils ne sont plus que 3.000 aujourd’hui. Les adoptions plénières internationales constituent 80% des 5.000 enfants accueillis dans une nouvelle famille, chaque année. Ce qui était encore dans les années 1980, un acte humanitaire (si ce n’est charitable) et devenu dans la décennie suivante une solution à la stérilité des couples. Bien sûr et heureusement, il existe de nombreuses histoires d’adoption à l’étranger qui sont
Adoption. D’une fracture à une renaissance
Anne DECERF, Chronique Sociale, 2005, 181 p.
Derrière l’image idyllique d’un enfant sans famille accueilli dans une famille sans enfants, l’adoption implique tout un remaniement psychique. On ne mesure pas suffisamment ce que peut représenter, à l’aube de l’existence, l’une des plus grandes détresses qu’on puisse connaître : l’abandon. C’est un lent et difficile travail d’intégration que doit assumer l’enfant qui, au terme d’un long cheminement affectif, cherche à se réconcilier avec son existence fracturée. L’adoption internationale comporteGuide d’aide aux recherches familiales
CADCO, 45 p. (CADCO 43 rue de Liancourt 75014 Paris)
Celles et ceux qui cherchent à établir leur filiation sont-ils des individus fragiles perturbés, agressifs ou agités ? Non pas plus que d’autres. Ils veulent tout simplement savoir d’où ils viennent. S’ils sont méfiants et sur la défensive, c’est tout simplement que cette demande juste et légitime a été déniée pendant de nombreuses années et qu’ils ont été malmenés et culpabilisés dans leur quête. Ainsi s’exprime Nathalie X Amiot Margiotta dans un document proposé par la CADCO