Le merveilleux

 Quelle place pour le merveilleux dans l’animation ?

Jonathan arrive de son stage d’approfondissement BAFA, encore passionné par les débats qui l’ont traversé. Un sujet en particulier a fait polémique : la place du merveilleux dans les thèmes d’animation. Alors qu’il lui accordait une grande légitimité, une formatrice l’a contestée, l’accusant de favoriser chez l’enfant l’irrationnel, la superstition et le surnaturel. Ne risque-t-on pas de compromettre l’esprit critique de notre jeune public, quand nous utilisons sa candeur et son imaginaire pour lui transmettre des légendes, pour lui raconter des contes traditionnels et pour inventer des histoires fantasmagoriques ? Inversement, n’y a-t-il pas un risque en voulant le priver de toute fabulation, de le plonger bien trop vite dans un rationalisme utilitariste? Regardons tout cela de plus près.
 
Ce qu’apporte le merveilleux
L’usage du récit féerique est, sans doute, aussi ancien que l’humanité. Racontées pendant longtemps lors des veillées et transmises oralement de génération en génération, les légendes fabuleuses continuent à peupler l’enfance. Pour quelles raisons ?
 
On doit à Vladimir Propp, anthropologue et linguiste, une remarquable recherche sur les contes russes (1). Dans tous les récits merveilleux qu’il a étudiés, il a identifié une constante, un schéma que l’on retrouve à chaque fois. Première étape : un héros (ou une héroïne) subit un malheur. Seconde étape : avant de trouver une solution, il doit traverser un certain nombre de péripéties au cours desquelles « il doit partir, faire un chemin, surmonter des épreuves, mobiliser sa force, son intelligence, sa ruse, reconnaître les amis et les ennemis, s'allier aux uns, repousser les autres » (2). Enfin, troisième étape : il triomphe et, grâce à ce cheminement mettant radicalement en cause son statut ou son existence, il parvient à un nouveau stade de son existence marqué par la stabilité. On reconnaît volontiers dans cette progression le passage de l’enfance à l’âge adulte. Assailli par des sentiments contradictoires qu’il ne peut encore démêler, mais qui pourtant l’encombrent et le plongent dans la confusion, l’enfant retrouve dans les récits qu’on lui propose des héros à qui s’identifier et des situations auxquelles il est confronté sans pouvoir les décoder : « la séparation (le départ du foyer parental), la reproduction (« ils eurent de nombreux enfants »), le vieillissement (« et ils vécurent très longtemps »), la mort (« et furent heureux jusqu’à la fin de leurs jours ») » (3). Confronté à la difficulté d’apprivoiser le monde extérieur dans lequel il vit, l’enfant utilise alors le merveilleux pour établir un pont avec le réel. Inaccessible à la compréhension d’une réalité bien trop complexe pour ses facultés cognitives, les histoires qui lui sont racontées lui sont alors d’une grande utilité. Mais, n’y a-t-il pas un paradoxe à utiliser l’irrationnel pour entrer en relation avec le rationnel ?
 

Entre réel et imaginaire

Car la particularité du merveilleux est bien de nous plonger dans un monde irréel, à la configuration improbable et au déroulement peu réaliste. L’imaginaire du petit d’homme se mêle très longtemps avec sa perception du réel. Il va devoir attendre ses six-sept ans, pour commencer à quitter sa pensée magique (sans jamais réussir à s’en débarrasser complètement à l’âge adulte). C’est seulement à partir de cet âge qu’il atteint la capacité nécessaire lui permettant d’accéder très progressivement à l’abstraction et à la pensée formelle. C’est petit à petit qu’il va apprendre à distinguer ce qui relève du monde subjectif de son imagination, de ses rêves et de ses fantasmes et ce qui correspond à la réalité objective de l’univers qui l’entoure, de ses lois et de son mode de fonctionnement concret et palpable. Jusque-là, tout s’emmêle dans sa tête. C’est justement parce qu’il ne possède pas la maturité nécessaire pour raisonner comme un adulte que le merveilleux lui permet de mettre un peu d’ordre dans le chaos intérieur de ses pulsions. L’histoire du « Petit poucet » lui donne l’occasion de projeter sa peur d’être abandonné. Celle de « Blanche neige » le renvoie à la relation à un beau-parent malveillant. « Le petit chaperon rouge » symbolise son angoisse d’être dévoré. « Cendrillon » quant à elle le confronte aux rivalités et aux jalousies fraternelles. Autant de récits mettant en scène un vécu dont il peut se sentir proche et qui trouve là une illustration faisant alors sens pour lui. Le merveilleux n’aurait donc pas seulement, pour l’enfant, une fonction ludique de fabulation et d’imaginaire lui permettant d’accéder à la distraction ou à l'évasion. Il lui servirait aussi de pont, de media, de vecteur facilitant son appréhension de l’univers qui l’entoure. A ce titre, il constituerait donc un atout plus qu’un désavantage. Que vaut cette thèse au regard de la pensée rationaliste ? C’est ce que nous allons vérifier, à présent.

 
(1) « Morphologie du conte » Vladimir Propp, points, 1970
(2) http://la.recampado.free.fr/enfant-conte3.html(3) « Les enfants face au conte merveilleux : un imaginaire de l’autre » Renaud Hétier, Le Télémaque n°32 (2007/2)
 
 
Du côté des adultes
Il suffit de consulter le taux de fréquentation des salles de cinéma projetant des longs métrages de science-fiction ou d’héroic fantasy ou les chiffres de vente des romans portant sur le même thème, pour mesurer l’impact du recours à l’imaginaire aussi chez les adultes. A la simple plongée dans une belle histoire, se rajoute l’évasion provisoire du monde réel, l’identification à des héros invincibles, le plaisir de se faire peur, la plongée dans une réalité où tout semble possible, l’accès au rêve et au fantasme, la projection dans une fiction de sentiments intimes aussi divers que l’amour, la haine, la colère, la vengeance… Toutes choses qui nous relient à notre enfance.
 
 
 
La croyance face à la connaissance
Savoir, ce n’est pas croire. L’un s’appuie sur le rationnel, le scientifique et la preuve, quand l’autre s’abreuve à la crédulité, au dogme et à la certitude. Comment identifier leurs conséquences respectivement positives et négatives pour l’enfant ?
 
D’un côté, on trouve la connaissance qui se montre prudente et tâtonnante, qui n’hésite pas à revenir en arrière et qui n’est jamais totalement sûre d’elle, tant la fragilité de ses concepts est bousculée par la complexité et l’ambiguïté de la réalité qu’elle tente de décrire. C’est bien pourquoi, elle accepte d’être remise en question ; elle souhaite et recherche la contradiction et la dispute non comme un inconvénient, mais comme une opportunité lui permettant de progresser ; elle se nourrit de démonstrations qui peuvent toujours se retourner contre lui, en l’invalidant. De l’autre, on trouve la croyance constituée par une certitude irréfutable et invérifiable, basée sur aucune preuve autre que sa simple énonciation. Elle prône une vérité indétrônable qui ne se discute pas, ne se conteste pas et ne se contredit pas. L’incrédulité est son véritable ennemi, annihilée par le dogme, la doctrine et le rituel. La croyance mène à l’interdiction de ne pas croire, charriant l’aveuglement, l’extravagance, la naïveté et l’obstination. Tel est l’état des lieux dressé par Jean-Claude Carrière dans son dernier ouvrage(1), fustigeant cruellement les mécanismes de la croyance. Mais il n’y a pas de fatalité. Plusieurs postures peuvent combattre la toute puissance d’une foi aveugle en une théorie et d’une conviction inébranlable en une doctrine. Le doute face aux évidences : ne jamais rien considérer d’emblée, comme vrai ni comme faux. Par la défiance face à la certitude : toujours se montrer indocile face à un orateur catégorique. Par l’esprit critique face à la vérité proclamée : s’ouvrir à l’ensemble des possibles, en se méfiant des idées totalisantes qui, en prétendant tout expliquer, deviennent totalitaires. La recherche scientifique donne une excellente illustration de ces principes.
 

L’esprit scientifique

De nombreuses équipes éparpillées à travers le monde publient leurs études dans des revues scientifiques à la renommée internationale telles que Nature ou Science. Leurs démonstrations font alors l’objet de tentatives de réfutation de la part de leurs confrères. Les expérimentations effectuées, dont les conditions de réalisation ont été décrites avec précision, sont répliquées par d’autres équipes. Leurs postulats et conclusions sont soumis au feu des critiques. Les énoncés conclusifs ne sont jamais considérés comme justes, parce qu’ils seraient irréfutables, mais probables parce qu’on n’a pas réussi à les réfuter … pour l’instant. Elles seront réputées plausibles, dans l’état actuel des connaissances, tant qu’on n’aura pas réussi à démontrer qu’elles étaient partiellement ou totalement fausses. La fiabilité de leur démonstration sera mesurée à partir d’un cheminement logique et cohérent s’appuyant sur des observations évaluables et reproductibles.  On mesure à quel point cet univers de la démarche scientifique est éloigné des préceptes doctrinaires, des systèmes de pensée dogmatique et de la conviction fondée sur la seule intuition. On est là aux antipodes du merveilleux, de l’irrationnel et du fantastique. Pour autant, faut-il comparer ce qui n’est pas comparable ? L’univers de l’imaginaire féerique ne peut et ne doit pas être opposé au monde scientifique. Un esprit rationnel peut fort bien se laisser aller à la rêverie, au fabuleux et à la fantaisie, tout en gardant son esprit critique. Il peut plonger dans le rêve fantasmagorique d’un récit magique, sans que cela lui pose le moindre problème de revenir ensuite à une réalité objective. Pourquoi serait-ce différent pour l’enfant ? La concession faite au merveilleux dans l’éducation qui lui est prodiguée s’oppose-t-elle à la formation chez lui d’un esprit délibérément critique qui fasse la place à la rigueur, à l’expérimentation et au doute ? Ce sera là le thème de notre troisième partie.


(1) « Croyance » Jean-Claude Carrière, Ed. Odile Jacob, 2015, 335 p.
 
 
 
Le danger du merveilleux
« Les  histoires fantastiques ont parfois encore mauvaise presse, la féerie étant considérée comme une entrave au développement de l’intellect et l’imaginaire un frein inopportun sur le chemin de la pensée : « toute une tradition pédagogique a cherché à bannir le conte, le suspectant tour à tour d’être un obstacle à la raison, d’entretenir chez l’enfant un univers naïf ou pire, d’abreuver son imagination de récits violents, sanglants qui, si par bonheur ils ne généraient pas de pulsions sadiques, risquaient sans nul doute d’être sources de ’’ traumatismes’’’» ( « Les pouvoirs du conte » Sylvie Loiseau, PUF, 1992)
D’après Catherine Rondeau « Aux sources du merveilleux »
 
 
 
Promouvoir le merveilleux et l’esprit scientifique
Ce qui pourrait apparaître comme opposé correspond, en fait, à des registres différents de l’être humain. Le contradictoire devient donc complémentaire, pouvant très bien s’articuler pour venir enrichir la personnalité de l’enfant et du futur adulte.
 
L’enfance fut longtemps considérée comme une période de la vie sinon maudite du moins ingrate, qu’il fallait dépasser rapidement. Le passage à l’âge adulte impliquait  le renoncement et le reniement de la phase précédente. Ce n’est que très récemment qu’a émergé la conviction quant à la nécessité d’aller à la recherche de son « enfant intérieur ». C’est sans doute Éric Berne, père de l’Analyse Transactionnelle, qui a le mieux théorisé cette quête en schématisant trois sous-systèmes dans toute personne humaine : le Parent, l’Adulte et l’Enfant. L’Enfant qui parle en nous est cette part de nous-mêmes qui exprime ses sentiments, son affectif, ses besoins : « Tout être humain porte en soi un petit garçon ou une petite fille qui pense, agit, parle, s'émeut et réagit exactement de la même façon que lorsqu'il était un enfant » (1). Cet Enfant peut se manifester sous une forme « libre » (en se montrant créatif, indépendant et spontané), « adaptée » (en se soumettant au cadre qui lui est (im)posé) ou « rebelle » (en contestant ce cadre et cherchant le conflit). L’autre des trois sous-systèmes qui nous intéresse ici est l’Adulte. C'est « l'état du moi, dans lequel la personne examine objectivement son environnement, en calcule les possibilités et probabilités sur la base de l'expérience passée » (1). L’animation peut faire le choix de s’adresser, à travers la diversité de ses actions, à la dimension soit Adulte, soit Enfant du petit d’homme.
 

Développer l’Adulte

Il existe toute une méthodologie concernant l’utilisation en animation de techniques scientifiques et techniques. Que recherche-elle ? A développer des activités favorisant l’esprit critique, la démarche expérimentale et le processus de résolution de problèmes. (2) Plusieurs postures sont valorisées chez l’enfant : observer (décrire, comparer, classer…), recueillir des informations (se documenter, interroger, mesurer…), expérimenter (faire des hypothèses, monter un protocole, tester…), analyser (interpréter, synthétiser, conclure…), remettre en question (confronter les idées, vérifier les données, débattre …). Ce qui implique chez l’animateur un savoir faire spécifique : donner à manipuler des instruments, mettre à disposition le matériel nécessaire pour réaliser les expériences, lancer des enquêtes, susciter les interventions lors des débats. Cette approche pédagogique a donné naissance à une association particulièrement dynamique « Les petits débrouillards » qui, créée en 1986, est présente aujourd’hui dans cinquante huit antennes et relais territoriaux (3).
 

Développer l’Enfant 

Utiliser l’attrait naturel pour le merveilleux au sein du public qui fréquente nos centres, c’est cultiver l’Enfant qui réside en lui. On peut choisir de s’appuyer sur la tradition qui fournit une multitude de contes en provenance de tous les pays. Mais, on peut tout autant décider d’inventer soi-même une histoire (3). La recette est simple. Avec un peu d’entraînement, elle est facile à utiliser. Choisir un héros sympathique. L’investir des sentiments et des qualités que les enfants apprécient. Même s’il n’est pas parfait, il doit en tout cas être attachant. Faire entreprendre à ce personnage un voyage ou une quête. Le confronter à un danger lié à l’adversité, à une menace ou à un défi. Lui faire trouver une solution grâce à ses qualités. Votre conte est prêt à être servi ! Cette structuration est celle qui répond le mieux aux besoins de l’enfant, en lui insufflant de la force et en façonnant sa vision de l’avenir. Les anti-héros, les fins tragiques ou cyniques ne sont pas constructifs car il n’a pas assez vécu pour apprécier la réalité dans toute sa complexité. Nous avions commencé ce dossier avec Jonathan. Terminerons en lui répondant : oui, les deux approches du merveilleux et du rationnel sont compatibles.


(1)    « Que dîtes-vous après avoir dit bonjour ? » Eric Berne, Ed. Tchou, 2012 (19,95 €)
(2)   http://www.latitudesciences.ird.fr(3)   http://www.lespetitsdebrouillards.org/(4)   « Raconte-moi une histoire/Apprenez à inventer des histoires pour créer d’autres liens avec votre enfant » Chase Collins -- Robert Laffont, 1994, 173 p.
 
 
Comment préparer un conte ?
L’art de plonger dans le merveilleux d’un conte nécessite une mise en scène : aménager un espace susceptible d’être porteur de la magie que l’on va susciter. Le conteur s’assoit sur une chaise basse devant les enfants qui prennent place devant lui, en tailleur, de préférence sur des tapis les isolant du sol, les plus grands derrière, chacun devant être bien situé pour percevoir les regards, les gestes et les mimiques du conteur. L’usage de formules d'ouverture et de fermeture introduit des rituels pour chaque séance. Le conte ne peut commencer que lorsque le silence et le calme règnent. La durée du conte est proportionnelle à la capacité de concentration des enfants.
 
 

Voir interview : Rondeau Catherine - Le merveilleux
 

Ressources
« Croyance »
Jean-Claude Carrière, Ed. Odile Jacob, 2015
On pensait depuis le siècle des lumières au recul inexorable de la crédulité. Et pourtant, de toutes parts, les croyances se multiplient, nous encerclent, nous envahissent et nous attaquent, affirme Jean-Claude Carrière : « plus nous savons, plus nous voyons ce que nous ignorons et plus nous ignorons, plus nous avons tendance à croire. » (p.10) Si la foi mystique et/ou religieuse en est la plus parfaite illustration, certaines disciplines de sciences humaines flirtent aussi avec cette illusion. L’auteur avance plusieurs explications possibles : nostalgie de l’enfance, adhésion rassurante à un groupe, remplissage d’un vide, assurance de trouver enfin son chemin, angoisse face à l’insaisissable, l’indicible et l’inatteignable. Comme anti-poison à ce leurre, il n’y a que l’esprit critique prêt à toujours interroger le sens et l’origine de nos lubies, de nos mythes et de nos convictions.
 
« Les expériences-clés des petits débrouillards - »
Cinq tomes : « L'air », « La terre », « Le cosmos », « L’eau », « Planète terre », Albin Michel Jeunesse
Les enfants posent de nombreuses questions… dont les réponses ne sont pas toujours évidentes ! Comment l’air qu’on souffle peut-il faire du bruit ? Pourquoi y a-t-il des jours et des nuits ? Pourquoi le climat se refroidit-il entre l’équateur et les pôles ? Pourquoi un bateau flotte ? D'où sort l'arc en ciel ? Comment les plantes se nourrissent-elles ? Comment les planètes tournent-elles autour du soleil ? Chacun des ouvrages de cette collection propose de pratiquer des expériences faciles et amusantes qui mènent à réfléchir, et surtout, à comprendre. Chaque expérience se déroule en 4 temps sur une double page : 1) Que faut-il ? – le matériel ; 2) Que faire ? – l’expérience, pas à pas ; 3) Comment ça marche ? – l’observation et l’explication ; 4) À quoi ça sert ? – l’application dans la vie courante du phénomène.
 
 
« Aux sources du merveilleux. Une exploration de l’univers des contes »
Catherine Rondeau, Presse universitaires du Québec, 2011
Synthèse magistrale s’abreuvant aux meilleures sources, voilà un livre à conseiller à tout lecteur désireux de mieux connaître l’histoire du conte à travers les âges ainsi que les analyses qu’en ont retirés les linguistes, ethnologues, psychologues et pédagogues. Les interprétations convergentes et contradictoires sont décrites avec pertinence et clarté, sans qu’aucun parti pris idéologique ou disciplinaire ne vienne gâcher une description qui pour ne pas être exhaustive n’en est pas moins très complète. Clair, précis et bien écrit, l’ouvrage est en outre illustré de magnifiques photos fantasmagoriques de l’auteure, tout à fait en phase avec son sujet.
 
« Mille ans de contes »
collection des éditions Milan
Les plus beaux contes des frères Grimm, de Perrault et d'Andersen et de tant d’autres venus des quatre coins de la Terre. Des histoires à raconter au pied d'un baobab, à l'ombre d'un bouddha, ou blottis dans un wigwam au coeur des grandes plaines... Des récits pour tous les âges et pour tous les goûts, classiques ou nouvelles, rassurantes ou surprenantes. Mille ans de contes, cela fait beaucoup de légendes merveilleuses où les héros poursuivent leur vie d'aventures, pleine d'embûches et de réussites, de grands malheurs et de jours de chance. Des récits où l'imaginaire et le quotidien s'entremêlent pour aider les enfants à vivre et à grandir. Les textes sont calibrés par âge conseillé, par thème et par durée moyenne de lecture. Ce qui permet à l’enfant et/ou l’adulte qui lui en fait la lecture de choisir en fonction du sujet et du temps qu’ils disposent. Les éditions Milan ont publié plusieurs tomes devenus l’outil incontournable du conteur, qu’il soit parent ou animateur.

 
Jacques Trémintin - Journal de L’Animation  ■ n°164 ■ décembre 2015