Journée de la femme

Petit tour d’horizon de l’horreur, pour commémorer le 8 mars. Somalie, dans une zone occupée par des rebelles islamistes, une adolescente de treize ans est lapidée. Victime d’un viol, elle a été dénoncée par son père au tribunal qui l’a jugée coupable de fornication et condamnée à mort. Devant un millier de spectateurs, une cinquantaine d’hommes a lancé des pierres sur son corps à moitié enterré, jusqu’à ce que mort s’en suive. Maroc : Amina, âgée de 16 ans se suicide, après avoir été forcée à se marier avec l’homme qui l’avait violée. Un article de loi permet au violeur d'échapper à toute peine, s'il épouse sa victime, l’important étant de sauver l’honneur de la famille. Arabie Saoudite : un prédicateur réputé sort de prison, après cinq mois d’incarcération. Il a payé une amende de 40.000 euros, pour avoir roué de coups sa petite fille de cinq ans qui n’a pas survécu. Il n’y a pas de mots assez forts pour qualifier de tels faits qui se sont succédés, depuis quelques années. Il serait si facile d’assimiler ces ignominies à la religion musulmane. Grave erreur. Les hommes ont toujours essayé de justifier leurs pires turpitudes. Et il ne suffit pas d’agir au nom de Mahomet, Jésus, Jéhovah, ou Bouddha, pour donner à la barbarie et à la bestialité un visage humain, ni, d’ailleurs, pour les faire endosser par ces confessions. Assurément, l’immense majorité des croyants seront les premiers à s’horrifier que de telles abominations viennent ainsi salir leur foi.

 

Jacques Trémintin – LIEN SOCIAL ■ n°1096 ■ 07/03/2013