On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même
Le mercredi 15 octobre, René Dosière présentait son rapport annuel sur les crédits de la Présidence de la République, dénonçant une augmentation de 11,45%, pour 2009 par rapport à 2008. Mauvais procès réplique l’Elysée : pour la première fois, les dépenses présentées regroupent ce qui relevait jusqu’alors des différents ministères. Il reste que les charges courantes et de réception s’accroissent de 25%, les déplacements de 33%, les petits travaux de 11,6%. Quant aux 98 collaborateurs contractuels de Nicolas Sarkozy, le coût de leur rémunération sera passé entre 2007 et 2009 de 5,49 millions d'euros à 9 millions d'euros, soit une hausse de 52,16% en deux ans. Un rapide petit calcul permet d’arriver à un salaire moyen mensuel de 7.653€, quand même. Mais, tout cela n’est en réalité que médisances, fadaises et billevesées (mal)inspirés par des jaloux et des envieux. Une telle somme représente un infime grain de sable dans le budget de l’Etat. C’est, en outre, l’application de la promesse présidentielle de « travailler plus pour gagner plus ». Enfin, cette majoration est bien moindre que celle de 140%  que s’est fait voter notre président en octobre 2007. Et d’ailleurs, Emmanuelle Mignon, directrice de cabinet de l'Elysée, chargée de la gestion des finances a imposé, depuis quelques mois déjà, de drastiques restrictions. Ces mêmes collaborateurs ne déjeunent plus gratuitement à l’Elysée : ils doivent s’acquitter de 6€ par repas. 
 

Jacques Trémintin – non publié octobre 2008