Avoir des ovaires ou pas
Des comportements typiquement masculins sont de plus en plus imités par des adolescentes.
Madlyne, 16 ans, est convoquée au commissariat de police. Ce qu’on lui reproche ? Avoir brutalement agressé une autre adolescente. A-t-elle été menacée ? A-t-on voulu lui voler son portable ? S’est-elle fait insulter ? Non. « Elle m’a mal regardée ! ». Les adultes sont stupéfaits qu’un motif aussi futile ait pu déclencher un tel déchaînement de violence. Cette attitude constitue une application malsaine de la parité.
Prendre le mieux de chaque genre
Les études sur le genre cherchent à démontrer que les différences entre les comportements des deux sexes est affaire de culture et non de nature. Une fille n’est pas naturellement douce, sensible ou émotive, pas plus qu’un garçon n’est par essence agressif, casse-cou ou endurant. Ces stéréotypes ne fonctionnent plus, quand on est témoin d’une jeune fille cherchant à dominer une autre ou refusant de se soumettre à l’occasion d’un échange de regard qui les met en compétition. Le registre de la virilité change de sexe. Faut-il s’en réjouir ? Être aussi sauvage qu’un garçon n’est pas la qualité prétendument masculine qu’on a envie de voir adopter par les filles. Mais si, parallèlement, les garçons s’autorisent à être attentifs, tendres et altruistes comme sont sensés être les filles, un certain équilibre s’établirait. Chacun.e adopterait alors des postures fondées sur son tempérament et non sur les conditionnements sociaux.
Madlyne, 16 ans, est convoquée au commissariat de police. Ce qu’on lui reproche ? Avoir brutalement agressé une autre adolescente. A-t-elle été menacée ? A-t-on voulu lui voler son portable ? S’est-elle fait insulter ? Non. « Elle m’a mal regardée ! ». Les adultes sont stupéfaits qu’un motif aussi futile ait pu déclencher un tel déchaînement de violence. Cette attitude constitue une application malsaine de la parité.
Prendre le mieux de chaque genre
Les études sur le genre cherchent à démontrer que les différences entre les comportements des deux sexes est affaire de culture et non de nature. Une fille n’est pas naturellement douce, sensible ou émotive, pas plus qu’un garçon n’est par essence agressif, casse-cou ou endurant. Ces stéréotypes ne fonctionnent plus, quand on est témoin d’une jeune fille cherchant à dominer une autre ou refusant de se soumettre à l’occasion d’un échange de regard qui les met en compétition. Le registre de la virilité change de sexe. Faut-il s’en réjouir ? Être aussi sauvage qu’un garçon n’est pas la qualité prétendument masculine qu’on a envie de voir adopter par les filles. Mais si, parallèlement, les garçons s’autorisent à être attentifs, tendres et altruistes comme sont sensés être les filles, un certain équilibre s’établirait. Chacun.e adopterait alors des postures fondées sur son tempérament et non sur les conditionnements sociaux.
Jacques Trémintin – Journal de L’Animation ■ n°181 ■ septembre 2017