Le monde va-t-il de plus en plus mal?

L’époque ne prête guère à l’optimisme. Ouvrir son journal, allumer son poste, se connecter sur les réseaux sociaux, c’est prendre le risque de plonger dans la neurasthénie ou la déprime. L’actualité fourmille de massacres, de faits divers, d’attentats, de catastrophes naturelles décimant les populations et de prévisions nous promettant l’apocalypse. Il ne fait pas bon grandir en ce début du XXIème siècle. Pourtant, des voix se font entendre qui en appellent à relativiser cette vision négative. Il ne s’agit pas de repeindre notre monde en rose bonbon, ni de l’identifier à celui des bisounours. Ce dont il est question, c’et de comprendre certains mécanismes à l’œuvre dans le catastrophisme ambiant et d’éviter de tomber tant dans le déni ou l’aveuglement, que dans l’alarmisme ou la résignation.

 

L’inexorable décrue de la violence

Il n’est pas nécessaire de grandes démonstrations, pour en être convaincu : le monde que nous habitons est livré aux pires dérives et exactions. Et pourtant, avec du recul, la réalité semble plus complexe et en tout cas moins sombre qu’il n’y paraît.

Le monde va mal : guerres, massacres et famines se multiplient pendant que s’annoncent les effets destructeurs des futures crises économiques, catastrophes écologistes et menaces terroristes. En attendant ces noires perspectives, il nous faut vivre avec le chômage, des inégalités et une précarité qui se creusent. La journée contre la déportation, celles commémorant l’esclavage ou la torture, se rappellent à notre mémoire comme illustrations des pires horreurs passées dont s’est montrée capable l’espèce humaine. Sans oublier que, chaque année, le jour où nous avons consommé toutes les ressources naturelles renouvelables que la planète peut  produire en un an intervient de plus en plus tôt. N’en jetez plus ! Et pourtant, affirme le psychologue canadien Steven Pinker, nous vivons une époque parmi les plus pacifiques, depuis que le genre humain existe. Pour le démontrer, il utilise dans plus de mille pages force schémas, comparaisons historiques et études psychologiques (1). Selon lui, la violence a reculé du fait de plusieurs processus qui se conjuguent.

 

Moins de guerres

La première grande mutation à être intervenue est, selon lui, la pacification du monde. Il est difficile de le croire, après le lourd bilan de la guerre civile qui dure depuis six ans en Syrie (465.000 victimes) et celle qui déchire le Yémen depuis 2014 (10.000). Et pourtant, depuis 2000 ans, la proportion nombre de morts pour 100.000 habitants au cours des conflits armés s’est réduit de 524 à … 60. Depuis 1945, une longue paix règne en Europe, comme jamais elle n’en a connu. Les avantages du commerce international ont convaincu les nations de préférer le négoce et la coopération à gain positif réciproque, plutôt que des guerres de conquête. La guerre n’est plus vécue comme salutaire, glorieuse, héroïque, sacrée, exaltante et purificatrice, mais comme immonde, repoussante, barbare, vaine, néfaste et cruelle. Une orgie de sadisme régna longtemps, totalement banalisé et au coût humain faramineux : esclavage, servitude, massacres à grande échelle. Hérésie, blasphème, apostasie, adultère, pratiques sexuelles non habilitées menaient à l’éviscération, au bûcher, à l’exhibition des cadavres en putréfaction sur les gibets, au supplice de la roue. Les comportements humains on changé : une nouvelle sensibilité a mis au coeur des valeurs le bien-être, le souci de préservation de la vie humaine. La vengeance personnelle a été remplacée par la délégation à un État missionné pour protéger la vie, la liberté et la poursuite du bonheur de ses citoyens. En cinq siècles, le taux d’homicide pour 100.000 habitants est passé de 100 à 1.

 

Plus de tolérance

Autre révolution : celle de l’humanise. Le contrôle de soi et la canalisation des émotions ont supplanté le tempérament impétueux et désinhibé qui provoquait l’affrontement, à la moindre frustration ou atteinte à l’honneur. Sans oublier les droits humains qui se sont imposés au cœur de la mutation des moeurs. La société intègre de plus en plus la différence et admet de moins en moins la discrimination qui la stigmatise. Pourtant, à chaque progrès dans l’histoire de l’humanité, il se trouve des commentateurs pour affirmer que la situation n’a jamais été pire. Il est vrai que la violence perdure, que ce soit par prédation ou par vengeance, pour dominer, par sadisme ou par idéologie. Si le répertoire cognitif et émotionnel n’a pas changé, l’environnement s’est transformé. Le sens moral, la raison, l’éducation, l’ouverture au monde, l’explosion de la connaissance sont autant de facteurs faisant régresser la violence. Si l’on se focalise sur l’actualité immédiate, rien ne semble donc avoir bougé au cours des siècles. Si l’on s’inscrit dans la durée, il y a un progrès continu incontestable. Encore faut-il mettre en perspective cette progression.

(1) « La part d’ange en nous. Histoire de la violence et de son déclin » Steven Pinker, Ed. Les Arènes, 2017, 042 p.

 


Une certaine idée de la guerre
La guerre 14-18 restera dans l’histoire comme une gigantesque boucherie menant à l’abattoir 18,6 millions de morts. Nombre de généraux, encore honorés aujourd’hui, n’hésitèrent pas à lancer leurs troupes à l’assaut, sans se préoccuper des mitrailleuses fauchant des milliers de soldats. L’offensive à outrance fera ainsi 27.000 victimes françaises rien que dans la journée du 22 août 1914. Il n’y avait alors rien de plus prestigieux de que de mourir au champ d’horreur.

 

 

Comment nous déformons la réalité

Que se passe-t-il donc pour que notre perception déforme ce qui se passe véritablement ? Est-il possible que nous nous trompions, alors même que nous sommes témoins d’une réalité pourtant indéniable ? Trois mécanismes permettent d’expliquer ce décalage.

 

La psychologie sociale a mis en évidence des distorsions dans le traitement de l’information qu’elle a nommées « biais cognitifs ». Ils permettent de comprendre pourquoi nous sommes victimes de nos impressions. Il arrive que la violence vienne faire irruption dans une vie par ailleurs paisible. Qu’une agression soit commise et chacun(e) généralisera son impact, même si cet acte est isolé dans l’espace et dans le temps. C’est l’effet de récence qui amène à se focaliser sur ce qui vient de se passer. A cela se rajoute l’ancrage mental : la première impression s’impose et perdure. Relativiser l’évènement ne convaincra pas celle ou celui qui s’accroche à son opinion initiale. L’appréciation portée sera, en outre, conditionnée par les préjugés individuels qui auront un effet soit d’amplification soit au contraire de banalisation. La raison est perdante face à nos esprits conditionnés à penser à partir d’une conviction pré-établie qui filtre la réalité. L’effet de halo qui s’ensuit ne fait que renforcer cette perception puisqu’il amène à ne sélectionner que les informations venant confirmer le point de vue de départ. Tous ces mécanismes nous concernent toutes et tous. On ne peut les éviter. Il faut juste en avoir conscience et savoir les identifier pour mieux essayer de les contrôler.

 

Seuil de tolérance

Un roman écrit par Bertrand Rothé en 2009 (2) reprend le schéma narratif de « La guerre des boutons » publié en 1912 par de Louis Pergaud. Il est savoureux de comparer les réactions totalement différentes du début et de la fin du XXème siècle portant pourtant sur les mêmes faits. Lebrac, le héros principal, évite certes la raclée paternelle, mais n’échappe pas à l’emprisonnement. Pourquoi ce décalage ? Parce que notre rapport aux autres a beaucoup changé. Ce que la société banalisait autrefois, elle ne le tolère plus aujourd’hui. La violence faite aux enfants ou aux femmes acceptée et largement répandue autrefois n’est plus admise aujourd’hui. Ce qui nous semble à juste raison insupportable ne provoquait guère d’émotion, il n’y a pas si longtemps. C’est bien sûr là une évolution positive dont on ne peut que se féliciter. Pour autant, cela influence notre perception. Dès lors où l’on combat la douleur physique ou psychologique par des antalgiques ou des anxiolytiques, on ne se résigne plus, quand on a mal. Se plaindre est devenu légitime. Cela signifie-t-il, pour autant, qu’aujourd’hui l’être humain souffre plus qu’autrefois? Notre sensibilité accrue face à ce qui nous semble dorénavant intolérable, accroît notre réactivité face au moindre écart à une éthique de plus en plus exigeante.

 

Médiatisation

Deux autres mécanismes s’articulent qui donnent à la violence une intensité nouvelle : l’accélération du temps et l’universalisation de l’information. Il ne peut survenir le moindre incident, sans que la planète entière n’en soit tenue au courant dans les minutes qui suivent. Autrefois, un fait divers n’était connu qu’au niveau local, exceptionnellement au niveau national, jamais au niveau international. Aujourd’hui, un chauffeur de bus donne une claque à un élève lui manquant de respect, une enseignante se fait menacer par un élève brandissant une arme factice ou un SDF agresse une jeune femme qui a osé répliquer à ses propos salaces ? Internet s’empare de l’évènement bientôt suivi par les chaînes de télévision d’information continue qui le passent en boucle. Tout élève, tout enseignant, toute femme, fonctionnant par projection et s’identifiant peu ou prou aux victimes, peut se sentir potentiellement menacés. Le monde est devenu un village. Le danger rôde partout, la vigilance s’impose tout le temps, la méfiance se généralise. La panique et la psychose accompagnent potentiellement la réaction et la sur-réaction liées à tout incident médiatisé.

 

(2) « Lebrac, trois mois de prison » Bertrand Rothé, Ed. Le Seuil, 2009, (18,30 €)

 

Le plus vieux media du monde
Du latin "rumor" qui signifie "bruit vague qui court, nouvelle sans certitude garantie", la rumeur utilise le bouche à oreille, et depuis quelques années les réseaux sociaux. Elle propage à grande vitesse des informations en les amplifiant, les déformant et les dramatisant, chacun en rajoutant. Nous en colportons toutes et tous, peu ou prou, à notre corps défendant. Trois conditions permettent d’y faire face : les identifier, vérifier les sources et ne pas les relayer.

 

 

Ni déni, ni psychose

Il est utile d’avoir une vision globale de l’histoire et de connaître les mécanismes altérant le réel. Mais, comment faire face à un public enfermé dans la conviction qui est la sienne et peu accessible à des arguments rationnels et raisonnables ?

La bonne posture ne peut se trouver ni dans la terreur panique ou la contagion anxieuse face à des menaces bien réelles, ni dans un aveuglement béat ou un déni naïf qui s’enfermerait dans une sorte de cécité face à un théâtre quotidien parfois bien tragique. Chacun(e) doit pouvoir trouver sa propre réponse dont la concrétisation prendra, à chaque fois une forme singulière liée au contexte du dialogue, à la confrontation des arguments en présence et aux propres convictions du professionnel. Pour autant, on peut identifier trois précautions à suivre : respecter l’émotion d’autrui, ne pas s’enfermer dans une vision univoque du monde (positive ou négative) et enfin privilégier des pistes alternatives.

Respect de l’émotion d’autrui

Quand son interlocuteur exprime son pessimisme face au spectacle parfois bien affligeant du monde et propage une vision inquiète face à l’avenir, il est inefficace de se contenter de le contredire. S’il se prononce ainsi, c’est qu’il a de bonnes raisons de le faire. Ce qui compte dès lors, c’est de prendre en compte les raisons sous-jacentes pouvant expliquer ses postures. On peut bien sûr évoquer une tendance à la mélancolie, des problèmes personnels, un tempérament négatif qui peuvent servir de caisse de résonance, accueillant et relayant telle ou telle information d’une façon particulièrement alarmiste. Mais, sur le fond, la personne peut avoir tout à fait raison. Dans le sens inverse, un propos positif peut tout autant poser problème, dès lors où il ignore les difficultés, minimise les souffrances et banalise la gravité des faits. Dans un cas comme dans l’autre, reconnaître le droit de ressentir individuellement une angoisse ou un enthousiasme est incontournable. La personne doit se sentir respectée dans son ressenti.

Vision plurielle

L’angle de vision à partir duquel nous observons ce qui nous entoure est toujours orienté. Nous ne pouvons avoir nos yeux dans les quatre coins, en permanence. Il nous faut faire un effort  pour nous représenter la perception que nous pourrions avoir, si nous regardions d’ailleurs. C’est justement cette démarche qu’il nous faut adopter, pour identifier la légitimité d’un regard différent posé sur la même réalité. Selon le point de vue de l’autre, son avis apparaît alors logique, sa posture légitime. Cela ne signifie pas que l’on doive l’approuver, mais nous devons accepter cette divergence. Cet avis dissemblable n’est pas une aberration faisant de l’autre un fou, un idiot ou un myope. Il ne voit simplement pas comme nous. Accepter l’existence de cette perception différente de la réalité, tout en défendant la sienne doit amener à tenter de convaincre autrui d’agir par réciprocité, en reconnaissant qu’on est soi-même bien fondé à penser autrement. Admettre ne pas posséder la vérité, ce n’est pas renoncer à ses convictions, c’est autoriser l’échange d’arguments opposés qui, dès lors où ils ne diabolisent pas ceux d’autrui, peuvent s’enrichir mutuellement.

Pistes alternatives

Si l’on admet soi-même et fait admettre à autrui la légitimité des opinions multiples, il est possible de s’ouvrir mutuellement à un ensemble de possibles, à la multiplication des hypothèses de compréhension et à l’acceptation de l’existence d’autres interprétations que la sienne. Ce qui compte surtout, c’est de sortir d’une vision autocentrée, en semant le doute afin d’élargir le champ de la réflexion. Cela implique de ne pas s’enfermer dans ses convictions, mais de cultiver le terreau des arguments d’autrui, en valorisant la part de vérité qu’ils contiennent. Utiliser des informations tant négatives que positives sur le monde, faire la part des choses ou encore alterner des éléments contradictoires mettant en perspective la complexité de la réalité sont autant d’outils permettant de faire avancer le débat.

 

Reporter d’espoir
Les media sont souvent accusés de ne parler que des trains qui arrivent en retard, jamais de ceux qui arrivent à l’heure. A leur décharge, quel lecteur lirait un journal ne parlant que de la banalité de la vie ? Depuis 2004, Reporter d’espoir organise des manifestations chaque année, pour valoriser la diffusion d’initiatives porteuses de solutions sociétales, économiques et écologiques destinée à inspirer la France et lui donner envie d’agir.
http://www.reportersdespoirs.org/

 

 

Voir l’interview Lecomte Jacques - Le monde va mal

Voir l’interview Jarrige François - Discuter le progrès

 

Bibliographie
POUR SE RASSURER !
 
« De mieux en mieux et de pire en pire »
Pierre-Henri Tavoillot, Ed. Odile Jacob, 2017
Depuis toujours, ce fut toujours mieux avant. La rengaine ambiante reprenant le « tout va de pire en pire » n’est pas récente. Elle faisait dire à Sénèque il y a 2.000 ans combien l’homme ne cesse de regretter le passé et de craindre l’avenir. Pourtant, si tout le monde se plaint, personne ne veut revenir en arrière. Car, chacun constate que « tout va de mieux en mieux ». Comment expliquer cette ambivalence ? Aux promesses infinies de liberté, de fraternité et de bonheur ne peuvent que répondre des réalisations toujours imparfaites, partielles et inéquitables. Aucun progrès n’abolira jamais tout risque tragique et toute incertitude contingente.
 
 « C’était mieux avant ! »
Michel Serres, Ed. Le Pommier, 2017
Avant, les guerres successives faisaient des millions de morts. Avant, les pauvres mourraient, sans soins les médecins emportant dans leur sacoche les dix médicaments efficaces aux seuls patients qui pouvaient les payer. Avant, on pouvait injurier les juifs dans des revues antisémites et prétendre scientifiquement que les noirs étaient plus proches des primates que des êtres humains. Avant, les usines pouvaient répandre sans contraintes leurs déchets dans la nature. Avant, il fallait extraire les asticots du jambon avant de le manger. Décidément, il n’y a pas à dire : c’était quand même mieux avant ! 
 
« Non, ce n’était pas mieux avant. 10 bonnes raisons d’avoir confiance en l’avenir »
Johan Norberg, Ed. Plon, 2017
Le bon vieux temps, c’est maintenant, proclame avec force Johan Norberg ! L’idéalisation du passé est une aberration. En 1820, le PIB par habitant dans le monde occidental était quinze fois moins élevé qu’aujourd’hui : 94 % de la population mondiale vivaient dans l’extrême pauvreté (qui se mesurait à la possibilité ou non de consommer du pain chaque jour), contre 9,6 % en 2015. Il y a 200 ans, 88% de la population mondiale était illettrée, contre 14 % en 2015. Malgré tous les progrès qui restent encore à faire, l’auteur l’affirme sans ambages : le risque pour un individu d’être victime d’une guerre, de mourir d’une catastrophe naturelle ou de subir une dictature n’a jamais été aussi faible.
 
« L’entraide, l’autre loi de la jungle »
Pablo Servigne et Gauthier Chapelle, Ed. Les Liens qui Libèrent, 2017
Les deux auteurs, ingénieur agronome et docteur en biologie, ont tricoté leur discipline avec l’éthologie, l’anthropologie, l’économie, la psychologie, la sociologie et les neurosciences, afin de nous dresser le tableau de la connaissance scientifique portant sur la nature coopérative de l’espèce humaine. La compétition semble dominer notre société, comme elle est supposée le faire tant chez les plantes que chez les animaux. Partout, s’imposeraient la loi du plus fort et celle de la jungle, la guerre de tous contre tous. Si tel est bien le fonctionnement d’une partie du vivant, l’association gagnant/gagnant grouille pourtant dans toutes les espèces vivantes.
 
« Tout va mal… je vais bien ! »
Phillipe Bloch, Ed. le Livre de Poche , 2017
 Pourquoi sommes-nous si souvent convaincus que la vie n’est qu’une mer de difficultés ou d’efforts, alors qu’elle est en réalité un océan de plaisirs et d’opportunités ? Si vous en doutez, il est urgent de changer de lunettes. Car oui, le monde est incertain, violent, changeant, chaotique. Mais votre vie est belle ! Bien plus que vous ne l’imaginez. Et elle peut l’être encore davantage, en suivant neuf clés pour vivre heureux dans un « monde de merde ». Il y a encore tant de rêves à vivre…
 
« Tout est encore possible ! »
collectif, Ed. Solar 2016
Violence, injustices, pauvreté, guerres, pollution... Nous vivons dans un monde dont les défis, tourments, menaces et interrogations poussent à la résignation et à la passivité. Face aux difficultés d'un monde en perpétuelle mutation, tout est encore possible ! Ce manifeste se fait, à travers 18 entretiens de personnalités d’exception, le porte-parole d'une philosophie de l'espérance volontaire, lucide et généreuse : l'optimisme réaliste.
 
« L'espoir a-t-il un avenir ? »
Roger-Pol Droit Monique Atlan, Ed. Flammarion, 2016
Dans notre monde obsédé par l'immédiat et le seul présent, l'espoir en vient à manquer d'horizon, de temps, d'action, de pensée vivifiante. L'avenir fait peur au lieu de faire envie. Comment redonner vie à l'espoir ? Et pas seulement en en parlant, mais en le vivant à nouveau : le reprendre au sérieux, lui redonner sa place et ses chances, en refaire l'apprentissage, affirment les auteurs. Sans un espoir lucide et bien tempéré, l'humanité perdrait sa dignité.
 
« La Bonté humaine: Altruisme, empathie, générosité »
Jacques Lecomte, 2014
Contrairement à ce qu'on a longtemps affirmé, la violence et l'égoïsme, qui existent incontestablement, ne correspondent pas à notre nature profonde. Notre cerveau contient des zones de satisfaction qui s'activent lorsque nous sommes généreux et des zones de dégoût qui réagissent lorsque nous sommes confrontés à une situation désagréable. Les premières alimentent le plaisir de vivre, quand les secondes favorisent le stress. La bonté nous rend heureux. Jacques Lecomte nous livre une synthèse lumineuse de plusieurs centaines d'études qui bouleversent notre vision de l'être humain dans des domaines aussi variés que la psychologie de l'enfant, la psychologie sociale, la neurobiologie, l'économie expérimentale ou l'anthropologie.
 
« Pourquoi croire encore en l'homme ? »
Collectif, Ed. L’Harmattan, 2017
Crise financière, crise sociale, crise morale … Notre société traverse une série de malaises que certains observateurs attribuent à une crise de sens : pour quoi vit-on ? Où va notre humanité globalisée ? Cette situation n'est-elle pas en partie liée à la perception de l'être humain que nous persistons à avoir d’un homme violent, égoïste, à l'éthique fragile ? Pour répondre à ces questions, l'approche choisie est double : philosophique et scientifique. Une invitation à porter un autre regard, plus optimiste, sur la « nature » humaine.
 
« La force de l'optimisme »
Martin Seligman, Ed. Pocket 2012
Il est possible d'aborder les difficultés en ayant confiance en notre propre capacité d'agir et de surmonter la tristesse et le découragement. Tel est le sens véritable de l'optimisme selon le célèbre fondateur de la psychologie positive, Martin Seligman. Et surtout, il nous montre qu'à tout âge, nous pouvons apprendre à cultiver une telle attitude, c'est-à-dire croire en la vie.
 
 
POUR S’INQUETER !
 
« Comment tout peut s'effondrer. Petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes »
Pablo Servigne & Raphaël Stevens, Ed Le Seuil, 2015
Et si notre civilisation s’effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’ auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu’ elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ? Ce livre décortique les ressorts d’un possible effondrement et propose un tour d horizon interdisciplinaire de ce sujet fort inconfortable : la « collapsologie ».
 
« Une autre fin du monde est possible »
Pablo Servigne & raphaël Stevens, Ed Le Seuil, 2018
La situation critique dans laquelle se trouve la planète n'est plus à démontrer. Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu'il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel. Dans ce deuxième opus, après Comment tout peut s'effondrer, les auteurs montrent qu'un changement de cap ouvrant à de nouveaux horizons passe nécessairement par un cheminement intérieur et par une remise en question radicale de notre vision du monde. Par-delà optimisme et pessimisme, ce sentier non-balisé part de la collapsologie et mène à ce que l'on pourrait appeler la collapsosophie...
 
 
« Petit traité de résilience locale »
Agnès Sinaï, Raphaël Stevens et Hugo Corton, Ed. Charles Léopold Mayer, 2015
Dans les années à venir, nous devrons faire face aux impacts du réchauffement climatique, à la dégradation accélérée de notre environnement et à la raréfaction des ressources qui maintiennent notre civilisation en vie, trois bouleversements qui vont s'accompagner de profonds changements sociétaux. Il devient urgent de s'y préparer pour infléchir les trajectoires en développant notre résilience, cette capacité des êtres et des systèmes socio-écologiques à absorber les chocs et à se transformer. Loin de prôner le, repli sur soi, les stratégies de résilience encouragent le partage, la coopération, l'autonomie créatrice et l'imagination de tous les acteurs locaux. Les auteurs de ce livre nous offrent une boussole qui pourrait s'avérer bien utile pour traverser ce siècle sans chavirer.
 
« Pourquoi tout va s'effondrer »
Julien Wosnitza, Ed. Liens qui libèrent, 2018
J'ai 24 ans et j'ai compris que le monde allait s'effondrer. Ce n'est pas une intuition mais une réalité. Tous les faisceaux d'indices, toutes les publications scientifiques, toutes les observa­tions concordent : notre civilisation court vers un effon­drement global. Et que fait-on ? Rien ! Ou presque rien. Pire, nous croyons encore pouvoir résoudre ces crises fondamentales par le système qui les a précisément engendrées. A défaut de pouvoir enrayer cette fuite en avant, voici un véritable manifeste qui donne l'exacte mesure de cet effondrement à venir pour éveiller les consciences et surtout limiter la hauteur de la chute.
 
« Le syndrome de l'autruche : Pourquoi notre cerveau veut ignorer le changement climatique »
George Marshall, Ed. Actes Sud, 2017
Le sociologue et philosophe américain George Marshall est allé à la rencontre de personnalités de tous horizons : psychologues célèbres, militants du Tea Party texan, scientifiques reconnus, climoto-sceptiques, écologistes progressistes et conservateurs. Il a découvert que nos valeurs, nos idées, nos préjugés ont leur vie propre, et qu'ils gagnent toujours plus de pouvoir par leur diffusion, divisant les opinions dans leur sillage. Par le biais d'histoires vécues et sur la base de longues années de recherches, il soutient que ce qui nous amène à nier notre responsabilité dans les changements climatiques repose sur la manière dont notre cerveau est formaté par nos origines, notre perception des menaces, les points aveugles de notre psyché et nos instincts défensifs.


POUR AGIR !
 
« Osez l’Optimisme »
Catherine Testa, Ed. Robert Lafon 2017
Respirer, bouger, donner, sourire, remercier, ralentir, créer, méditer, projeter et (s') aimer.. Avec ce petit guide qui propose 10 clés pour insuffler une bonne dose d'optimisme à notre quotidien, Catherine Testa nous explique pourquoi ces actions en particulier nous font du bien, à la fois à la tête et au corps, et comment les mettre en pratique. Ponctué d'exemples concrets et de mantras positifs, Le Petit Guide de l'optimisme veut offrir au lecteur une véritable bouffée de bonheur.
 
« Eloge de l'optimisme : Quand les enthousiastes font bouger le monde » 
Philippe Gabilliet, Editions Saint-Simon, 2010
À l'heure où la morosité, le cynisme et le renoncement n'en finissent plus de faire la une des médias et d'alimenter les conversations de comptoir, il devient urgent de remettre à l'ordre du jour l'antidote n° 1 à tous les désespoirs : l'optimisme. Philippe Gabilliet nous invite à redécouvrir cette merveilleuse capacité présente en chacun de nous, à en comprendre la nature et le fonctionnement afin de la réintégrer de façon efficace et durable dans notre vie personnelle ou professionnelle, et de cultiver notre capacité à déclencher autour de nous des
 évènements positifs et porteurs d'opportunités nouvelles.

 « Les pouvoirs de l'espoir »
Géraldyne Prévot-Gigant, Ed. Odile Jacob, 2017
L’espoir, c’est ce qui nous fait avancer, rêver, vivre et croire encore. L’espoir permet de déployer en soi des ressources insoupçonnées. Il nous fait porter le regard vers un lendemain meilleur. Notre société est en pleine mutation, pourquoi ne pas la regarder comme une formidable opportunité d’évoluer ? La psychologie positive a mis en lumière le fait que la capacité à espérer favorise le changement psychologique. Les effets positifs de cette ressource humaine si précieuse sont multiples. Ce livre nous invite, à partir de petits exercices ludiques, à réhabiliter l’espoir.
 
« Comment devenir un optimiste contagieux »
Ed. Pocket, 2015
L'optimisme est un état d'esprit. Il est possible de le cultiver, de surmonter le cynisme ambiant et de retrouver dynamisme et inspiration.  Ce n'est pas le succès qui apporte le bonheur mais le bonheur qui entraîne le succès, comme le montrent les dernières recherches en neurosciences. Autrement dit, c'est notre état d'esprit qui change notre vie et favorise la réussite. Mais comment apprendre à voir son possible dans chaque situation au lieu de s'y noyer ? Comment ne pas succomber au stress et retrouver confiance en soi ?

 « Planète en marche »
Gaia Vince, Ed. Buchet Chastel, 2015
Notre planète est entrée dans une nouvelle ère géologique, l'anthropocène, et traverse aujourd'hui une crise sans précédent. Elle doit affronter de nombreux défis, notamment les effets du changement climatique et l'imprévisibilité des conditions météorologiques, la pollution, la perte de la biodiversité, la fonte des glaciers et les migrations forcées.
Face à ce constat alarmant, Gaia Vince décide de parcourir le monde afin de comprendre comment faire face à ces bouleversements : c'est l'occasion pour elle de faire des rencontres extraordinaires : en Asie, en Afrique ou en Amérique, des femmes et des hommes proposent déjà, au niveau local, des solutions parfois surprenantes, souvent inventives, dont nous
pourrions tous nous inspirer.
 
« Rendez-vous avec la France qui bouge. 100 initiatives qui changent tout »
Julien Leclercq, Ed. du Rêve, 2018
 « Horreur, cauchemar, enfer, suicide »... Les prophètes de malheur sont prêts à tous les superlatifs anxiogènes pour glaner quelques secondes dans les médias. Pendant que ceux qui ne font rien blablatent, des milliers d'individus inventent un avenir à notre pays. Sans tomber dans un discours Bisounours qui reviendrait à nier ce que combattent ces héros anonymes, l'auteur a souhaité donner voix à une France aussi réaliste qu'optimiste, merveilleuse de créativité et d'audace. Un voyage éclairé par les regards inspirés et inspirants de personnalités engagées.
 
« Petit manuel de résistance contemporaine : Récits et stratégies pour transformer le monde »
Cyril Dion Ed. Acte Sud, 2018
Que faire face à l'effondrement écologique qui se produit sous nos yeux ? Dans ce petit livre incisif et pratique, l'auteur propose de nombreuses pistes d'actions : individuelles, collectives, politiques, mais, plus encore, nous invite a considérer la place des récits comme moteur principal de l'évolution des sociétés. Il nous enjoint de considérer chacune de nos initiatives comme le ferment d'une nouvelle histoire et de renouer avec notre élan vital. A mener une existence où chaque chose que nous faisons, depuis notre métier jusqu'aux tâches les plus quotidiennes, participe à construire le monde dons lequel nous voulons vivre. Un monde où notre épanouissement personnel ne se fait pas aux dépens des autres et de la nature, mais contribue à leur équilibre.
 
« Ils changent le monde! 1001 initiatives de transition écologique » Rob Hopkins»
Ed. Le Seuil, 2014
Ce livre est un appel à l'action. Rob Hopkins explique pourquoi il faut réagir face à l'essoufflement de la croissance et aux dérèglements climatiques et écologiques. Et surtout, il nous montre comment on peut le faire, en rapportant nombre d'histoires d'actions locales réussies : le retour des vergers à Saint-Quentin, un supermarché coopératif de produits locaux en Espagne, un plan de descente énergétique à Totnes en Angleterre, une monnaie locale à Bristol, le retour de la bicyclette en Italie, un « Répar' Café » à Paris, des jardins partagés qui se multiplient dans le monde, un moulin en Argentine, une coopérative d'énergies renouvelables au Japon après Fukushima

« Un million de révolutions tranquilles : Comment les citoyens changent le monde »
Bénédicte Manier, Ed J’ai Lu, 2018
Ils reverdissent les déserts. Ils rendent leurs territoires autonomes en énergies renouvelables. Ils imaginent des outils de démocratie directe. Ils construisent des habitats coopératifs et implantent l'agriculture dans les villes. Ils créent des circuits financiers éthiques et de nouvelles formes de travail horizontales collaboratives. Partout dans le monde, ils échangent sans argent, fabriquent, réparent, recyclent et mettent en place de nouveaux communs. Qui sont-ils ? Des femmes et des hommes qui ont repris en main les enjeux qui les concernent. De New York à Tokyo, de Barcelone aux villages du Burkina Faso ou de l'Inde, ils inventent ce qui pourrait être le monde de demain : plus écologique, participatif et solidaire.
 
« 80 Hommes pour changer le monde : Entreprendre pour la planète »
Sylvain Darnil & Mathieu Le Roux, Ed ; Le Livre de Poche, 2006
Imaginez un monde... Où une banque permet aux trois quarts de ses clients de se sortir de l'extrême pauvreté tout en étant parfaitement rentable... Où un hôpital soigne gratuitement deux patients sur trois et fait des bénéfices... Où les agriculteurs se passent de produits chimiques tout en augmentant leurs rendements... Où les emballages sont biodégradables et nourrissent la terre au lieu de la polluer... Ce monde existe. Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux l'ont exploré. Ces 80 histoires prouvent que les initiatives de développement durable ne sont pas des lubies d'écolos babas mais des entreprises qui marchent.
 
« Utopies réelles »
Erik Olin Wright, Ed. La Découverte, 2017
Après de milliers d’années de stagnation et de survie aléatoires, la société humaine a adopté une organisation qui lui a apportée une prospérité et un confort inégalés. Le capitalisme constituerait dans l’histoire une formidable opportunité favorisant l’épanouissement de notre espèce, s’il n’était porteur de toute une série de dérives inhérentes à sa logique profonde : creusement des inégalités entre les plus riches et les plus pauvres, consumérisme sans limites détruisant la nature, marchandisation dégradant les valeurs humaines, compétition encourageant les violences entre individus et communautés etc… E réaction émergent, un peu partout dans le monde, des stratégies interstitielles plus ou moins autonomes du pouvoir établi qui se glissent dans des espaces non investis ou négligés par la logique dominante. Ce que nous décrit l’auteur.
 
 
« Chemins d’économie humaine »
Lourthusamy Arokiasamy, Yves Berthelot, Andrès Lalanne, Lily Razafimbelo, Ed. Cerf, 2016
Tournant le dos tant à la stagnation provoquée par la planification marxiste qu’à l’explosion des inégalités produite par un néolibéralisme privilégiant la libre concurrence et la loi du marché, l’économie humaine revendique comme principes de fonctionnement la solidarité, la justice et la dignité. Le tour du monde qui nous est proposé ici met en avant des initiatives déployant deux principes : la nécessité de construire l’économie, non de la subir et la conviction de la supériorité des actions collectives menées au sein des populations les plus pauvres face à toute forme d’assistance.

 

 

Ressources internet
POUR SE RASSURER !

http://www.cerphi.org/
Le premier institut d’étude et de recherche français dédié depuis 2004 à l’étude de la philanthropie ses évolutions et ses impacts sur le tissu social.
 
http://www.francegenerosites.org/
Créé en 1998 à l'initiative d'associations et de fondations faisant appel public à la générosité, France générosités se donne pour mission de défendre, promouvoir et développer les générosités en France.
 
http://www.leprojetimagine.com/en/ 
Le Projet Imagine produit des films qui informent, inspirent et encouragent le public à mener des actions. En les regardant, chacun peut avoir envie de faire quelque chose dans son entourage et d’y trouver du bonheur.
 
https://recherches-solidarites.org/le-projet-associatif/
Un réseau associatif d’experts au service de toutes les formes de solidarité.
Sans but lucratif, notre projet se veut collectif : au sein même de l’association, entre l’équipe de salariés et de bénévoles, le conseil d’administration, le comité d’experts et les adhérents ; et aussi en coopération avec de multiples partenaires institutionnels, associatifs et privés.
 
https://www.psychologiepositive.info/
Vous trouverez sur ce site une explication d’ensemble sur la psychologie positive ainsi que des explications plus ciblées sur la psychologie du bonheur ; l’amitié, l’amour et la sexualité positive ; les forces de caractère et les valeurs ; la relation entre malheur et psychologie positive ; la psychologie positive à l’école ; la psychologie positive au travail.
 
 http://www.psychologie-positive.net/
Ce site aborde tous les aspects de la psychologie positive, que ce soit au niveau personnel, interpersonnel, social et institutionnel.
 
https://www.loptimisme.com/
Conçu comme un “agrégateur de contenu positif“, ce site ambitionne de devenir le moteur de recherche du bonheur. Il regroupe des articles de fond, des conseils, le meilleur de l’actualité (statistiquement les bonnes nouvelles sont plus nombreuses que les mauvaises), des tests, des exercices, des citations motivantes, des vidéos inspirantes, des études sur le bonheur  et de nombreuses interviews.
 
http://anti-deprime.com/
Dans les ingrédients de l’élixir de bien-être, se mélangent ici des conseils, des techniques, des sources d’inspiration et de motivation ainsi que les échos de l’actualité scientifique. Le tout saupoudré de psychologie positive, de programmation neuro-linguistique, de philosophie, de neurosciences, d’altruisme, d’optimisme et d’humanité.
 

POUR S’INQUETER !

http://partage-le.com/
Ce site web regroupe diverses publications et traductions proposées par un collectif appelé Le Partage s’inscrivant dans le cadre de la critique anti-civilisation, quasi inexistante en France, et pourtant essentielle.
 
http://ecologie.nature.free.fr/
Site  indépendant et sans aucune publicité ni vocation commerciale ayant pour seul but de partager des connaissances et de faire passer des messages écologiques.
 
https://www.notre-planete.info
Depuis 2001, le média de référence sur l'état et le devenir de notre planète et ses habitants.
 
https://www.portail-environnement.com/
Site, regroupant 20 sites Internet spécifiques dédiés à l’environnement, au développement durable et à l’écologie. l’ambition de ce portail est de permettre à chacun, selon ses attentes, d'accéder rapidement et efficacement aux informations dont il a besoin. Cet ensemble de sites constitue l'outil idéal pour accompagner les internautes tout au long de leur parcours professionnel.
 
https://mrmondialisation.org
D’orientation résolument Humaniste, Mr Mondialisation est un think tank informel et citoyen francophone à visée internationale qui se veut être une entité adogmatique, apartisane et hermétique aux théories qui ne soient pas motivées par la raison. Nos convictions nous poussent cependant à défendre les droits Humains et Universels mais également les “droits de la Terre”. Notre objectif : alimenter le débat libre dans la sphère publique autour des grands sujets mondiaux et locaux de notre temps et faire bouger les lignes pour construire ensemble un avenir serein.

 

 

Jacques Trémintin - Journal de L’Animation ■ n°196 ■ février 2019