Interviews (2010 à 2015)
Lepennec Yann - Droit outil d'émancipation
Utiliser le droit comme outils d’émancipation
Yann Le Pennec, ancien directeur au sein de la Protection judiciaire de la jeunesse, aujourd’hui retraité, a publié plusieurs ouvrages sur l’utilisation de la démocratie comme outil central de l’éducation. Pour lui, le droit n’est pas un obstacle, mais au contraire un moyen permettant la socialisation de l’enfant pour peu que les professionnels sachent s’en emparer, ce qui est loin d’être le cas.JDA : Quel rôle le droit peut-il jouer dans l’éducation des enfants et des adolescents ?
Amistani Carole - Formation Andesi
Carole Amistiani est éthnologue et responsable de formations supérieures à l’Andesi.
Dans quelles conditions avez-vous conçu cette formation ?
L’organisation de cette recherche-formation a pris environ quatre ans. Elle a été montée en collaboration avec les CEMEA et l’Université Paris 13. Nous avons sollicité deux financeurs. Promofaf (devenue, depuis, UNIFAF), d’abord qui, attendant un bénéfice pour les salariés de la branche professionnelle, a été sensible à la dimension transversale de notre démarche. Le Fonds social européen, ensuite
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Dans quelles conditions avez-vous conçu cette formation ?
L’organisation de cette recherche-formation a pris environ quatre ans. Elle a été montée en collaboration avec les CEMEA et l’Université Paris 13. Nous avons sollicité deux financeurs. Promofaf (devenue, depuis, UNIFAF), d’abord qui, attendant un bénéfice pour les salariés de la branche professionnelle, a été sensible à la dimension transversale de notre démarche. Le Fonds social européen, ensuite
Galan Olivier - Musique en prison
Coordonner nos efforts pour désenclaver la culture en prison
Entretien avec Olivier Galan Directeur de la salle File7 située à Magny-Le-Hongre, Vice-Président de la FédurokComment tout cela a-t-il commencé ?
J’avais déjà une connaissance de la prison, pour être intervenu plusieurs années en détention en tant bénévole, puis comme Président du GENEPI (Groupement étudiant national d'enseignement aux personnes incarcérées). Pendant mes études, j’ai aussi consacré ma maîtrise d’histoire aux personnels de l’administration pénitentiaire de la sortie
Castin Denis - Toit à moi
Denis Castin est président de l’association Toit à moi
Si vous aviez à présenter votre association en trois concepts, lesquels retiendriez-vous ?
Denis Castin : Voyons… Je choisirais « mobilisation », « mutualisation » et « durable ». Mobilisation, parce que c’est le terme qui me vient pour décrire notre action et que reprend bien notre dernière plaquette : « Gwen et Denis, avec leurs amis, puis les amis de leurs amis ont permis de loger un sans abri » C’est une véritable chaîne de solidarité qui permet d’accomplir ce que nous réalisons. Chacun
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Si vous aviez à présenter votre association en trois concepts, lesquels retiendriez-vous ?
Denis Castin : Voyons… Je choisirais « mobilisation », « mutualisation » et « durable ». Mobilisation, parce que c’est le terme qui me vient pour décrire notre action et que reprend bien notre dernière plaquette : « Gwen et Denis, avec leurs amis, puis les amis de leurs amis ont permis de loger un sans abri » C’est une véritable chaîne de solidarité qui permet d’accomplir ce que nous réalisons. Chacun
Pacot Monique - Villa Préaut
Monique Pacot est directrice de la Villa Préaut
Il est fréquent de parler du public que vous accueillez comme étant de plus en plus difficile. Qu’en pensez-vous ?
Je ne suis pas sûre que les jeunes que l’on reçoit soient plus difficiles qu’avant. Lorsque j’ai commencé ce métier, il y a 30 ans, les adolescentes étaient beaucoup plus confrontées à la toxicomanie et elles hésitaient bien moins qu’aujourd’hui à partir en fugue le soir avec leur copain, dans une voiture volée. Ce qui a changé peut-être, c’est de plus grandes difficultés
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Il est fréquent de parler du public que vous accueillez comme étant de plus en plus difficile. Qu’en pensez-vous ?
Je ne suis pas sûre que les jeunes que l’on reçoit soient plus difficiles qu’avant. Lorsque j’ai commencé ce métier, il y a 30 ans, les adolescentes étaient beaucoup plus confrontées à la toxicomanie et elles hésitaient bien moins qu’aujourd’hui à partir en fugue le soir avec leur copain, dans une voiture volée. Ce qui a changé peut-être, c’est de plus grandes difficultés