L’école me déteste

Julie Jézéquel et Baptiste Miremont, Ed. Le Muscadier, 2019, 237 p.

Ferdinand a sept ans. Précoce, il est passé en cours d’année du CE1 au CE2. Malheur à lui. C’est là où les ennuis ont commencé. La cour d’école s’est transformée en un véritable enfer. Devenu le souffre-douleur d’Éric, un grand de onze ans l’a transformé en cible vivante du ballon de football qu’il shoote à la vitesse d’une météorite. Sans compter les croche-pieds, les moqueries et les humiliations. Des amis, il en a bien. Mais, ils préfèrent se ranger derrière le petit caïd, de peur de devenir à leur tour son bouc émissaire.

Ses parents interviennent auprès de l’enseignante. Mais la maîtresse ne semble rien voir. A moins qu’elle n’ait pas envie de regarder. Elle préfère priver l’enfant de récréation que de s’en prendre à son brutal persécuteur. Heureusement, elle tombe malade et est remplacée. Le ciel va enfin pouvoir s’éclaircir.

Récit conté à la première personne, les auteurs se sont glissés dans la peau de leur personnage, décrivant l’univers familial, scolaire et enfantin à travers ses yeux.

 

Jacques TrémintinLIEN SOCIAL ■ n°1276/1277 ■ 30/06/2020