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Laëtitia - 1 - L’affaire à travers quelques portraits
Ce qu’un éducateur peut dire, après avoir regardé la série de Jean-Xavier de Lestrade sur France 2.
Deux lundis de suite (les 21 et 28 septembre), France 2 a programmé en première partie de soirée six épisodes d’une mini-série consacrée à l’affaire Laëtitia. Ce fait divers, qui remonte à janvier 2011, bouscula tant la protection de l’enfance que le système judiciaire, l’opinion publique que la classe politique. Cette jeune adulte, placée avec sa sœur jumelle dans la même famille d’accueil depuis ses treize ans, est alors victime d’un crime
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Pourquoi je préfère être éducateur que policier !
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Le masque
« La vérité sort plus facilement de l’erreur que de la confusion » Francis Bacon
Dans la file d’attente, ce jeune-homme est le seul à ne pas porter de masque. Le commerçant lui indique l’obligation imposée par la loi de se couvrir le visage. L’impétrant traite aussitôt le vendeur de menteur, affirmant que « le décret n’a pas encore été signé ». On ne peut donc l’y contraindre. Devant l’insistance à se plier à la consigne, il finit par lâcher son refus d’adopter « un geste de soumission ».
Effet pervers du discours associant le voile
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Une loi en trompe l’œil
Le 22 juillet, le Sénat votait dans les mêmes termes que les députés la semaine précédente, une nouvelle dérogation au secret médical dans les situations de violence faites aux femmes.
L’article 226-14 du Code pénal prévoyait déjà deux dérogations à l’obligation du secret professionnel et aux sanctions inhérentes à sa divulgation.
Premier cas de figure : celui de « privations ou de sévices, y compris lorsqu'il s'agit d'atteintes ou mutilations sexuelles (…) infligées à un mineur ou à une personne qui n'est pas en mesure de se protéger en
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Un film à ne pas rater
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ASE - D’hier à demain
Mars 2011, l’éducateur a rendez-vous avec Slimane qu’il accompagne en Aide éducative à domicile. Il soutient la famille face à son adolescent un peu « remuant », en utilisant des sanctions excluant les coups et les claques. Ce jour-là, quand il rejoint le jeune dans sa chambre pour superviser ses devoirs scolaires, il constate le cocard que celui-ci arbore à l’œil droit. La médiation pour mettre un terme à la violence éducative a échoué. Pourtant, ce père s’était engagé à ne plus toucher un cheveu de la tête de son fils. Et puis, ce week-end
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Le potentiel négligé de la médiation animale
Il faut remonter à 1792 pour trouver le premier usage thérapeutique de l’animal, quand un humaniste anglais, William Tucke, confia à des patients d’un asile d’aliénés un élevage de lapins et de volailles. Se sentir responsables d’animaux les fit alors se prendre un peu mieux en charge eux-mêmes. Depuis, cette pratique n’a jamais cessé d’être utilisé. Et pour cause, cette médiation interagit potentiellement tant au niveau du psychisme que du social, du sensoriel que de la socialisation, du relationnel que du langage. L’animal fonctionne comme
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Qu’en sera-t-il demain ?
Voilà le texte de mon intervention lors de la « Conférence du confiné » diffusée le mercredi 29 avril 2020 et visible ICI
Qu’en sera-t-il demain ?
Avant de parler de l’après épidémie, il est important de rappeler l’avant.
Je vous propose de faire un bon en arrière de quarante ans et de nous remémorer ce qui s’est passé dans les années 1980.
A l’issue de la crise pétrolières et industrielles qui surgit à compter de 1974, les gouvernements des grandes puissances occidentales se convertissent, les uns après les autres, à une politique sociale
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Il y a loin de la coupe aux lèvres
La participation implique de s’engager, mais aussi d’en évaluer les effets induits. La sociologue américaine Sherry Arnstein a conçu en 1969 une échelle permettant de mesurer le degré d’association véritable des citoyens aux décisions. Le niveau le plus bas (n°1) relève d’une pure manipulation faisant croire qu’on écoute leurs avis, alors que ceux-ci n’auront aucune influence réelle sur les décisions et les résultats. L’exposition à titre décoratif (n°2) consiste à leur ménager une place bien visible, sans leur donner le moindre rôle
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Cesser de diaboliser l’autre
Une psychiatre transmet un signalement au procureur de la République, pour accuser l’ASE d’avoir fait interner un adolescent uniquement par manque de place en famille d’accueil. En réalité, Valentin avait pris l’habitude de menacer d’un couteau tout adulte ne cédant pas à ses exigences. Constatant une nouvelle crise, c’est bien pourtant le psychiatre des urgences qui avait ordonné l’admission. Un service de pédopsychiatrie était entré en contact avec un foyer pour envisager un accueil temporaire de Laurine, adolescente suivie depuis des mois