Plus fort que moi, tu meurs!
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dans Billets d'humeur
Eureka ! La Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (reconnaissable à son acronyme : « iFRAP ») le dit et le répète à l’envi à toutes celles et tous ceux qui veulent bien l’écouter : elle a trouvé les bonnes solutions pour lutter contre l’endettement… Il suffit de lire ce qu’elle propose, pour en être convaincu : bloquer le point d’indice des fonctionnaires, décaler la revalorisation de toutes les retraites, taxer les subventions aux associations, doubler le montant des aides publiques au développement des pays les plus pauvres, désindexer les minima sociaux qui n’augmenteraient plus avec l’inflation, fermer les lignes SNCF à faible trafic, suspension du Pass-colo et du Pass-sport etc, etc … Les économies réalisées dans le budget de l’État, grâce à ces mesures incontournables ? 30 milliards d’euros en 2025.
Comment n’y a-t-on pas pensé, avant ? Chacun(e) d’entre nous en rêvait, heureusement l’iFRAP est là pour concrétiser enfin un programme courageux qui s’attaque à ces dépenses sociales, véritables sangsues qui empêchent la croissance de nos entreprises, seules créatrices de richesse, en les étouffant sous les prélèvements.
Mais, en la matière, cette fondation fait preuve d’encore un peu trop de retenue. Je proposerai bien quant à moi d’autre mesures bien plus radicales : réduire drastiquement des allocations chômage que tant de fainéants utilisent pour vivre sur le dos de la société ; supprimer des allocations logement indûment utilisées par des profiteurs qui, n’ayant pas les moyens de se loger, encombrent un parc immobilier déjà surchargé ; abolir les allocations familiales qui incitent les mères à multiplier les grossesses avec comme seule ambition égoïste de profiter de la générosité publique pour ne pas travailler ; faire disparaître ce RSA qui ne fait qu’encourager l’oisiveté ; augmenter massivement les délais de carence des indemnités journalières qui ne font aujourd’hui qu’inciter à prendre des arrêts maladie ; diminuer de moitié les fonctionnaires dont la plupart sont inutiles.
Il faut un vrai transfert financier vers les acteurs de notre économie seuls à même de nous garantir une prospérité qui profitera à tout le monde. Et cela passe par le soulagement des charges sociales qui freinent leurs initiatives, leur productivité, leur compétitivité. Les 170 milliards qui leur sont consacrés chaque année, par les ressources nationales, ne sont pas suffisants. Il faut réussir à doubler cette somme. C’est la seule voie du redressement de notre pays menacé par l’effondrement, si rien ne change. Le temps presse et seules des mesures néo-libérales dignes de ce nom réussiront à nous sauver. Vive le capitalisme ! A bas la sociale !