Le rapport d’Amnesty, paru le 5 décembre, démontre sur 300 pages la matérialité du génocide perpétré par le gouvernement d’extrême-droite d’Israël, avec la complicité au mieux passive d’un peuple spectateur des crimes commis en son nom. Et les zélateurs de ces massacres incessants de l’accuser d’antisémitisme.

Amnesty n’a pas hésité une seule seconde à dénoncer les actes commis le 7 octobre 2023 par des groupes armés palestiniens en les assimilant clairement à ce qu’ils sont : des crimes de guerre, en appelant à une enquête de la Cour pénale internationale afin que leurs auteurs répondent de leurs actes. Et les adeptes de la terreur de l’accuser de sionisme.

Finalement, n’est-il pas rassurant d’être ainsi montré du doigt par les exaltés des deux bords ? Voilà de quoi valider et encourager ce combat que mène Amnesty avec courage et détermination : combattre les atteintes aux droits humains où qu’ils se produisent, quels que soient les camps qui les violent, sans exception, sans dérogation et sans réserve.

Quant aux thuriféraires idéologues apôtres des exterminateurs du camp des pogroms ou de celui du génocide, ces avocats des pires crimes …

Laissons-les avec leur haine.

Laissons-les avec leur violence.

Laissons-les avec leur certitude.

« Nous sommes cernés par des monstres, à la fois bourreaux et victimes qui se nourrissent les uns les autres depuis des décennies. Libre à nous de les haïr, mais nous ne les changerons pas. Libre à nous de les combattre, mais nous ne les vaincrons pas. Pas avec nos armes en tout cas. Notre plus grand défi n’est pas d’en venir à bout, mais de ne pas finir par leur ressembler » (Anthony Samrani, Tract Gallimard)