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Gérer l’hôpital comme une entreprise
Le soin consiste à traiter les problèmes physiologiques, physiques et psychologiques d’un patient avec pour objectif de rétablir l’équilibre de sa santé. L’accompagnement social, quant à lui, s’intéresse au contexte de vie du sujet, son parcours passé, présent et futur, son entourage familial et amical, ses conditions d’existence, ses ressources etc … D’un registre en apparence divergent, le médical et le social n’ont pourtant pas à s’opposer, ni à se concurrencer, mais à s’articuler et à se compléter. Le malaise qui envahit le monde
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Educ perché
Emilie, 9 ans, se présente comme la parfaite petite fille sage. Elle travaille bien à l’école. Elle obéit à ses parents. Elle range sa chambre. Y a-t-il un rapport avec son grand frère qui multiplie les occasions de confrontations avec sa mère ? Peut-être. Ou bien est-ce là tout simplement son tempérament. Après tout, à force de côtoyer des enfants en difficulté, le professionnel n’a-t-il pas tendance à méconnaître ceux qui sont plus assagis ? Pour autant, il faut se méfier de l’eau qui dort et de l’effet cocotte-minute. Emilie ne
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Devons-nous renoncer à la critique?
Les épreuves finales des diplômes du travail social (DEAS, DESS, DECSF) comportent un travail écrit à partir d’un dossier portant sur les politiques d’action sociale. Il est important de tester chez les futurs professionnels leur degré de connaissance des dispositifs qu’ils auront à utiliser auprès des différentes populations en difficultés. Le Canard enchaîné du 29 janvier a rapporté une information stupéfiante : les instructions transmises par la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS) à un Institut régional de travail social, fin
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L’angoisse de l’incertitude
L’opinion publique en a été saisie d’effroi. La petite Vanille, à peine âgée d’un an, a été étouffée par sa propre mère, elle-même souffrant de maladie mentale. L’enfant vivait en famille d’accueil et le juge des enfants avait accordé un droit de visite à son parent. C’est à l’occasion d’une de ces rencontres que l’assassinat a été commis. Même si les autorités judiciaires ont validé les postures des professionnels accompagnant l’enfant, bien des questions surgissent.
Aurait-on pu éviter un tel drame ? Pourquoi a-t-on laissé cette femme en
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Fais ce que je te dis, pas ce que je fais
Mathias se voit reprocher de ne pas téléphoner à ses parents quand il est en retard. Il en a conscience. Mais, au moment de composer leur numéro, il bloque. Lilian doit envoyer sa lettre de motivation pour un stage. Sa mère a plié le courrier et lui a préparé l’enveloppe. Il ne lui reste plus qu’à mettre un timbre et à glisser la missive dans la boite aux lettres juste en face de la maison. Le moment venu, il bloque. Maëlis ne met toujours pas son linge sale dans la panière de la salle de bain. Mille fois, sa mère le lui a demandé. Mille fois
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Vingt ans après
Appel téléphonique de la gendarmerie : « Vous avez été l’éducateur d’Elodie, en 1999. Elle vient de déposer plainte pour l’agression sexuelle par un membre de sa famille. Acceptez-vous de venir déposer ? ». Plongée vertigineuse dans le passé. L’enfant avait six ans. Le juge des enfants avait décidé d’un placement en famille d’accueil. Elle était retournée dans sa propre famille, quelques mois plus tard, loin d’un agresseur dans le déni. Mais, pénalement, le parquet avait classé l’affaire sans suite, comme souvent, quand c’est la parole de
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Bonne année pour le business, pas pour le social !
Halte au pillage culturel !
Il faut se méfier de toutes les captations qui menacent notre intégrité culturelle.
Amanda Lind, la nouvelle ministre de la Culture de Suède crée la polémique … parce qu’elle arbore des dreadlocks, cette coiffure traditionnelle des rastas de Jamaïque, faite de nattes plus ou moins épaisses. Alors qu’elle porte cette coiffure depuis plus de vingt ans, son arrivée aux affaires a provoqué la critique tant de l’extrême droite choquée qu’elle s’affuble d’un symbole étranger, que de Nisrit Ghebil, une artiste noire qui l’a accusée d’appropriation
Plus royaliste que le roi
L’excès est préjudiciable en tout, comme le montre la décision de Christian Estrosi.
Le maire de Nice a décidé d’attribuer à chaque école primaire un policier municipal chargé d’assurer la sécurité et de prévenir une éventuelle attaque terroriste. Il surveillera les abords de l’école, grâce à des caméras vidéo. Il contrôlera chaque entrée, fouillant au besoin les sacs et cherchant à détecter d’éventuelles ceintures d’explosifs. Il restera en contact avec ses collègues armés à l’extérieur. Cela peut sembler ridicule et excessif … jusqu’au
Obsession
Certaines monomanies seraient risibles, si elles n’étaient pas si ineptes !
Enseigner la langue arabe dans les écoles : cette idée a provoqué une levée de boucliers xénophobe. Confier à des enseignants républicains l’apprentissage de cette langue étrangère signerait une lâche désertion face à l’invasion islamique qui nous menace. Pourtant, cette proposition avait déjà été évoquée par des ministres de l’Éducation nationale comme Xavier Darcos en 2008 et Luc Châtel en 2011, peu soupçonnables de trahison patriotique. Mais, les temps ont changé