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Porte close
Carte blanche à la Plume noire - Porte close
Rita fait le pied de grue devant la porte de la MDS (1). Il n’y a encore pas très longtemps, elle y avait accès. Parfois, elle y était même convoquée et obligée de s’y rendre. Mais là, la porte est fermée. Rita n’a plus le droit de pénétrer dans le sanctuaire. Douze années de prise en charge en protection de l’enfance et puis d’un coup, plus rien. Douze années à écumer toutes sortes de dispositifs et aujourd’hui, à la rue.
Rita ne peut censément retourner vivre chez sa mère. Quant à son père, elle
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La Passagère du Tramway
Carte blanche aux tribulations d’une assistante sociale de rue
La Passagère du Tramway
Madame Passage est une régulière de la ligne de tramway matinale. Elle emprunte, jour après jour, ce transport en commun à l’heure de pointe. L’histoire ne nous dit pas quelle est sa station de départ, simplement que son trajet dure une quinzaine de minutes. Quinze longues minutes pour les voyageurs qui l’entourent.
Madame Passage occupe systématiquement le même espace du wagon : la banquette assis-debout située à l’arrière de la rame. Généralement
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S’arracher au destin mal écrit
Carte blanche à Ludwig - S’arracher au destin mal écrit
Le handicap s’écrit souvent sous la plume de spécialistes. Pourtant, rien ne peut remplacer l’intensité du vécu « de l’intérieur » des personnes en situation de handicap. 20 ans après la loi du 11 février 2005, voilà un récit qui tombe à point.
« Milles joies et deux handicaps », voilà le titre évocateur de Nicolas Rengade, 23 ans et atteint de deux maladies graves qui réduisent son espérance de vie à environ 30 ans, le contraignant à circuler en fauteuil roulant depuis presque 10 ans
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Je suis pas conquente
Le billet de la Plume Noire
Je suis pas conquente
François Durand, éducateur spécialisé de son état, vient de se prendre une claque. Littérallement. L’auteur du geste ? Une autrice. Un petit bout d’à peine trois ans. Une claque sans réelle force, mais donnée avec suffisamment de conviction et d’énergie pour atteindre son but et sonner quelque peu l’éducateur.
Louna est accueillie au sein de la MECS depuis une grosse semaine. Il est vaguement question d’un père absent et d’une mère un rien alcoolique et certainement prostituée. Il se raconte
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SERAFIN PH
Je ne me sens pas très fin tout le temps.
Je sais, ce n’est pas très malin mais pourtant….
À plonger dans SERAFIN PH, on se sent plutôt gros sel qui gratte.
Un comptage vinaigré, acide à souhait qui fait de nos métiers, des cuisiniers à rude épreuve.
À trouver la bonne dose, le bon grammage, l’émulsion qui préservera nos cœurs de métier : notre ACTIVITÉ !!!
Alors, ça ne sert à rien de faire la fine bouche, tentons d’affiner cette procédure de tarification.
Entre chiffres et souffrances, entre nos petites institutions et nos salières
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Charlie, 10 ans déjà...
Le billet de Ludwig
Charlie, 10 ans déjà...
Bien accroché au-dessus de la télé, un tableau particulier. Sur fond de tour Eiffel, un peuple manifestant comme un Delacroix, une liberté guidant le peuple, à l’assaut de barricades de crayons, symbole de notre ô combien recherchée liberté d’expression.
Parce qu’ils sont morts pour ça. Pour du papier et des crayons. Oui, « on construit des canons, mais on oublie souvent, les armes des champions : du papier, des crayons ».
En tout cas, s’il y a bien des raisons qui me rappellent ce pourquoi
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Bienvenue en Démocrachie
Carte blanche aux tribulations d’une assistante sociale de rue
Bienvenue en Démocrachie
En démocrachie, vive l’hypocrisie.
En démocrachie, l’actuel Président de la République pense son peuple abruti et en profite pour enrichir grassement ses relations, sans discrétion ni considération aucune pour la qualité de vie qui se dégrade massivement dans les rues de son pays.
En démocrachie, d’anciens Présidents de la République sont condamnés à purger un aménagement de peine avec bracelet électronique sur décision judiciaire, dans le cadre de
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Comme un vendredi
Carte blanche aux tribulations d’une assistante sociale de rue
Comme un vendredi (1)
A l’aube du vendredi de sa carrière professionnelle, Olivier tire outrageusement sa révérence pour une retraite bien méritée. Après quarante années de bons et loyaux services, il voit enfin le repos s’offrir à lui. Mieux, il prévoit un point final à ses longues maraudes, traversant une multitude de campements qu’il arpente, depuis peu, avec sa toute nouvelle canne. La rue, ça use. Cependant, malgré sa fatigue, Olivier reste présent, propage son humour
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Il y aura toujours des souhaits, 1er janvier
Le billet de Ludwig
Il y aura toujours des souhaits, 1er janvier
J’ai rêvé d’un monde sans guerre, qu’elle soit faite aux enfants ou aux pauvres, au nom d’un je ne sais qui ou quoi, au nom du dieu Bouddha ou dollar, il y aura toujours des bombes sur les écoles et des enfants sous bombardements.
Il y aura toujours des souhaits, 1er janvier
J’ai rêvé d’un monde solidaire, pas seulement dans nos supermarchés où veilles de noël, s’en viennent quémander nos derniers deniers. Cette année, je n’ai rien donné. Travailleur social précaire, je serais
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Brancher ou débrancher ? Telle est la question…
Carte blanche à la Plume Noire
Brancher ou débrancher ? Telle est la question…
Boris est un drôle d’enfant. C’est du moins ce que pense Joly Laura, stagiaire éducatrice spécialisée, lorsqu’elle pose le regard sur ce qui ressemble plus à une sorte de vie extraterrestre, qu’à un véritable être humain. Boris a huit ans, pèse douze kilogrammes, est aveugle, ne parle pas, est totalement immobile dans son siège à coque modelé, assis ou le plus souvent allongé. Par ailleurs, il lui est impossible de déglutir et donc, de se nourrir par voie