Le service social du travail. Avatars d’une fonction, vicissitudes d’un métier

François ABALLEA et Charlotte SIMON, L’Harmattan, 2004, 286 p.

S’il est bien un paradoxe pour l’assistante sociale du travail, c’est d’avoir été en partie à l’origine de la profession et pourtant d’être largement méconnue. Tout commence en effet en 1917, alors que les femmes ont remplacé dans les usines d’armement les hommes encore au front. Albert Thomas, ministre socialiste de la guerre, rend obligatoire pour tout employeur de plus de cent femmes, la présence de surintendantes d’usine. Ce corps spécialisé s’occupe plus particulièrement de

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Les écoles de service social 1910-1940

Cyril LE TALLEC, L’Harmattan, 2004, 194 p.

Initialement, la compétence de l’assistante sociale relevait bien plus de ses valeurs intellectuelles et morales que d’une quelconque qualification. C’est la générosité, le sens de l’autre et la vocation dont elle faisait preuve qui lui valait reconnaissance. Mais, très vite, il s’est avéré nécessaire d’améliorer ses connaissances notamment en terme de sciences humaines et d’appropriation des lois sociales qui s’étaient particulièrement complexifiées depuis la vague de grandes réformes initiée par la

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Les assistantes sociales dans la tourmente 1939-1946

Cyril LE TALLEC, L’Harmattan, 2003, 218 p.

On savait déjà que parmi les fées qui s’étaient penché sur le berceau de la profession d’éducateur spécialisé, il y avait eu le sinistre « Etat français » de la période vichyssoise. Ce troublant parrainage a aussi concerné les assistantes sociales. Bien sûr, ces dernières avaient fait l’objet d’une reconnaissance officielle bien antérieure, puisque la création de leur diplôme d’Etat date de 1932. Combat de longue haleine, tant leur professionnalisation se heurtera longtemps au présupposé qu’il

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La relation à l’autre - L’implication distanciée

Myriam GERMAIN-THIAUT et Martine GREMILLET-PARENT, Chronique Sociale, 2002, 128 p.

L’enjeu de toute communication consiste à créer du lien avec l’autre, en gérant une relation avec lui. L’ensemble des participants à la rencontre partage la responsabilité de sa réussite ou de son échec. Mais le professionnel a une place toute privilégiée à tenir. Pour arriver au mieux, il lui faut de chercher en permanence la distance appropriée. Or, cette distance ne peut jamais être définie à l’avance. Elle n’est jamais ni bonne ni mauvaise d’emblée, elle

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La relation d’aide. Développer des compétences pour mieux aider

Luc TREMBLAY, Chroniques Sociale, 2001, 192 p.

Les éditions Chronique Sociale nous proposent ici un manuel en provenance du Québec qui s’intéresse à celles et ceux qui sont désignés outre-atlantique comme des techniciens en éducation spécialisée. L’auteur y présente la dynamique d’une profession dans ce qu’elle a de central : la relation d’aide. Cet ouvrage intéressera tout lecteur (étudiant ou professionnel confirmé) qui désire (re)travailler sur les compétences de base du métier. Il précise d’abord les objectifs de l’intervention. Ce dont

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Action sociale et action humanitaire

ANAS, ESF, 1999, 124 p.

Charité et philanthropie ont pendant longtemps occupé le terrain de la solidarité en direction des plus démunis de la société. La première, d’origine religieuse se fondait sur la conviction qu’au travers du pauvre c’est la personne même du Christ que l’on secourait. La seconde, de nature laïque, était orientée vers une large action culturelle, pédagogique et moralisatrice au service du citoyen. Ce sont ces grandes campagnes lancées au profit de grandes causes qui préfigurent l’humanitaire moderne dont l’acte de

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Ethique et déontologie : implications pour les professionnels

Cahiers de l’Actif n°276/277, mai/juin 1999, (184 p.)*

On peut comprendre les besoins de référence dans une époque marquée par l’effondrement des valeurs, la montée de l’individualisme et le développement de technologies nouvelles qui bousculent les modes de fonctionnement traditionnels. Face à des responsabilités accrues, l’aspiration à savoir à quoi s’en tenir  est tout à fait légitime. C’est, dès son origine, que le métier d’assistant de service social s’intéresse à la question de l’éthique. En 1917, paraît aux USA le livre de Mary

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Aider à vivre - Propos sur le travail social

Catherine DE BECHILLON, érès, 1998, 206 p.

Voilà un livre qui doit être lu en toute urgence par celles et ceux qui ont du vague à l’âme, qui accumulent les doutes et se demandent ce qu’ils font dans le métier d’assistant de service social. Recueil de textes écrits entre les années 60 et les années 90, on retrouve sous la plume d’une authentique professionnelle (à une époque où un peu trop de gens s’enquièrent de parler de ce qu’ils ne connaissent pas vraiment), une continuité et une cohérence qui rappelle les fondements d’un engagement qui va

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Codes de l’intervenant social

Sous la direction de Pierre VERDIER, Editions Jeunesses et Droit (16 passage Gatbois 75012 Paris), 1998-1999, 818 p.

D’un côté, on trouve la violence, la force et l’arbitraire. De l’autre, des relations régies par des règles communes. Ce qui permet de passer de l’une à l’autre de ces situations, c’est la logique de l’Etat de droit. Le droit ne se résume donc pas à une forêt vierge de principes abscons dont seuls les spécialistes pourraient se sortir indemnes. C’est aussi la base de l’action des professionnels du secteur socio-éducatif. C’est

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Les assistantes sociales à l’école

Pascale Garnier, Puf, 1997, 220 p.

L’intervention sociale apparaît au sein les écoles dans les années 1910 sous forme d’auxiliaires d’hygiène. Les assistantes sociales scolaires vont rester sous tutelle médicale jusqu’aux décennies 60-70. Elles sont à juste raison perçues comme une goutte d’eau. 2088 professionnels sont ainsi affectées à plusieurs établissements en même temps : une pour 2500 élèves ! Pourtant, la transformation des publics les a placées au cœur des problèmes de violence et d’échec scolaires. Elles se définissent clairement

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