Assistance sociale
Se former au développement social local
Sous la direction de Jean-Marie GOURVIL et Michel KAISER, Dunod, 2008, 317 p.
L’action sociale et éducative héritée des trente glorieuses a toujours privilégié l’aide centrée sur le sujet, le travail social de groupe et communautaire étant resté confidentiel. Cela s’explique d’abord par la structuration jacobine et centralisatrice de nos institutions qui ne laissèrent, pendant longtemps, aucune initiative au niveau local. Il y a ensuite les mécanismes d’un l’Etat providence favorisant les prestations financière individuelles, au détriment
Méthodologie de l’intervention en travail social
DE ROBERTIS Cristina, Bayard, 2007, 399 p.
« C’est dans les vieux pots, qu’on fait les meilleures soupes » : voilà un proverbe qui sied fort bien à l’ouvrage de Cristina de Robertis. Ce livre de chevet de générations d’étudiants, constamment réédité, revu et complété pour la présente édition, a démontré à l’usage qu’il constitue une valeur sûre. L’auteur s’opposant à toute tentative de constituer une doctrine figée, replace le corps de connaissances constitutif de l’action professionnelle, dans une dynamique en perpétuelle évolution. Si le
Protection de l’enfance, prévention de la délinquance: les nouvelles frontières de l’action sociale
L’année de l’action sociale, sous la direction de Jean-Yves GUEGUEN, Dunod, 2007, 289 p.
Le rendez-vous annuel, que nous donnent les éditions Dunod et Jean-Yves Guéguen, est encore une fois réussi. Pas moins de trente contributeurs nous proposent une synthèse de grande qualité des évolutions en cours dans tous les secteurs de l’action sociale. De quoi pour le lecteur soucieux de connaître l’état des lieux sur la question du handicap, des personnes âgées, de l’enfance, de l’exclusion, des formations sociales ou de l’éthique, de pouvoir faire
Le nouveau paysage de l’action sociale et médico-sociale
L’année de l’action sociale, Dunod, 2006, 200 p.
Initié en 2005, ce rendez-vous annuel, véritable état des lieux de notre secteur, est honoré avec bonheur par vingt auteurs qui font le point sur des derniers développements de l’année écoulée. Il y est d’abord question de l’acte II de la décentralisation qui a laissé l’Etat maître de la définition, de l’aménagement et de la modification de l’action sociale, mais qui a désigné les conseils généraux comme chef de file de son organisation concrète. Les autres collectivités sont positionnées bien
Le service social du travail. Avatars d’une fonction, vicissitudes d’un métier
François ABALLEA et Charlotte SIMON, L’Harmattan, 2004, 286 p.
S’il est bien un paradoxe pour l’assistante sociale du travail, c’est d’avoir été en partie à l’origine de la profession et pourtant d’être largement méconnue. Tout commence en effet en 1917, alors que les femmes ont remplacé dans les usines d’armement les hommes encore au front. Albert Thomas, ministre socialiste de la guerre, rend obligatoire pour tout employeur de plus de cent femmes, la présence de surintendantes d’usine. Ce corps spécialisé s’occupe plus particulièrement de
Les écoles de service social 1910-1940
Cyril LE TALLEC, L’Harmattan, 2004, 194 p.
Initialement, la compétence de l’assistante sociale relevait bien plus de ses valeurs intellectuelles et morales que d’une quelconque qualification. C’est la générosité, le sens de l’autre et la vocation dont elle faisait preuve qui lui valait reconnaissance. Mais, très vite, il s’est avéré nécessaire d’améliorer ses connaissances notamment en terme de sciences humaines et d’appropriation des lois sociales qui s’étaient particulièrement complexifiées depuis la vague de grandes réformes initiée par la
Les assistantes sociales dans la tourmente 1939-1946
Cyril LE TALLEC, L’Harmattan, 2003, 218 p.
On savait déjà que parmi les fées qui s’étaient penché sur le berceau de la profession d’éducateur spécialisé, il y avait eu le sinistre « Etat français » de la période vichyssoise. Ce troublant parrainage a aussi concerné les assistantes sociales. Bien sûr, ces dernières avaient fait l’objet d’une reconnaissance officielle bien antérieure, puisque la création de leur diplôme d’Etat date de 1932. Combat de longue haleine, tant leur professionnalisation se heurtera longtemps au présupposé qu’il
La relation à l’autre - L’implication distanciée
Myriam GERMAIN-THIAUT et Martine GREMILLET-PARENT, Chronique Sociale, 2002, 128 p.
L’enjeu de toute communication consiste à créer du lien avec l’autre, en gérant une relation avec lui. L’ensemble des participants à la rencontre partage la responsabilité de sa réussite ou de son échec. Mais le professionnel a une place toute privilégiée à tenir. Pour arriver au mieux, il lui faut de chercher en permanence la distance appropriée. Or, cette distance ne peut jamais être définie à l’avance. Elle n’est jamais ni bonne ni mauvaise d’emblée, elle
Action sociale et action humanitaire
ANAS, ESF, 1999, 124 p.
Charité et philanthropie ont pendant longtemps occupé le terrain de la solidarité en direction des plus démunis de la société. La première, d’origine religieuse se fondait sur la conviction qu’au travers du pauvre c’est la personne même du Christ que l’on secourait. La seconde, de nature laïque, était orientée vers une large action culturelle, pédagogique et moralisatrice au service du citoyen. Ce sont ces grandes campagnes lancées au profit de grandes causes qui préfigurent l’humanitaire moderne dont l’acte de
Ethique et déontologie : implications pour les professionnels
Cahiers de l’Actif n°276/277, mai/juin 1999, (184 p.)*
On peut comprendre les besoins de référence dans une époque marquée par l’effondrement des valeurs, la montée de l’individualisme et le développement de technologies nouvelles qui bousculent les modes de fonctionnement traditionnels. Face à des responsabilités accrues, l’aspiration à savoir à quoi s’en tenir est tout à fait légitime. C’est, dès son origine, que le métier d’assistant de service social s’intéresse à la question de l’éthique. En 1917, paraît aux USA le livre de Mary