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Droit à l’amour?
Gabrielle Russier, professeur de 32 ans tisse une liaison amoureuse avec Christian Rossi, son élève âgé de seize ans. Nous sommes en 1968. Leur relation perdurant, la famille de l’adolescent saisit la justice. La jeune femme est incarcérée en préventive et condamnée à un an d’emprisonnement avec sursis. L’histoire d’amour se terminera mal, Gabriel Russier se suicidant et Christian Rossi se retrouvant interné temporairement en psychiatrie. Un film et une chanson (1) perpétueront le souvenir de ce fait divers. Près de cinquante plus tard, une
Ne tirez pas sur l’ambulance!
Récapitulons. De 1998 à 2012, l'épouse de François Fillon a perçu 500.000€ brut. Entre 2012 et 2013, elle a reçu 100.000€ pour deux notes de lecture de 3.500 signes publiées dans la Revue des deux mondes. De 2005 à 2007, leurs deux enfants ont été rémunérés 84.000€ brut. J’entends d’ici le lecteur malveillant procéder à un calcul malsain. Les 684.000 € perçus par la famille Fillon en quinze ans, entre autres comme assistants parlementaires, représentent plus de 123 années d’allocation RSA et près de cinquante années de SMIC. Et ce billet signé
La relève est assurée
Le baromètre de la Direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative nous a apporté une excellente nouvelle en fin d’année 2016 : l’engagement des jeunes a notablement progressé depuis les attentats de 2015. Le bénévolat des 18-30 ans a ainsi bondi de 26 % à 35 % en l’espace d’un an, celui intervenant toutes le semaines passant de 9 à 14 %. Cette corrélation est explicitement citée par un jeune sur cinq qui
Réacs de tous les pays, unissez-vous!
Octobre 2016 : cent milles femmes vêtues de noir manifestent en Pologne contre un projet de loi menaçant de cinq ans d’emprisonnement toute personne prenant part à une IVG (qu’elle soit bénéficiaire ou personnel médical). Sous la pression de la rue, la proposition échoue. Novembre 2016 : des milliers de manifestants turcs protestent contre un projet de loi gouvernemental annulant la condamnation de tout agresseur sexuel sur mineur, à condition qu’il épouse sa victime. Sous la pression de la rue, la proposition échoue. Janvier 2017 : la Douma
Cow-boys
On soupçonne Mathis d’actes de délinquance. Une nuit, il se fait arrêter par la BAC. L’adolescent raconte le parcours de la voiture de patrouille jusqu’au commissariat : menottage les mains derrière le dos, claques, torsions des parties sexuelles, policier qui s’assoit sur sa figure … Réagissant à sa crise d’asthme, l’agent s’interrompra et, sur les indications du jeune, fouillera dans sa poche pour lui faire respirer trois bouffées de cette Ventoline que Mathis porte en permanence sur lui. Les gifles reprendront après la visite réglementaire
Placé parce qu’enfant de pauvres?
Qu’est-ce qui m’attire donc vers les programmes de télévision dédiés à la protection de l’enfance ? Envie de prolonger une journée de travail déjà riche en émotion ? Masochisme chez celui qui n’en a pas assez d’être témoin parfois des pires horreurs ? Curiosité d’aller vérifier comment les media représente sa fonction ? J’en parlerai à mon psy (quand j’en aurai un) et je vous le dirai ! Toujours est-il que me voilà devant France 2, en ce mercredi 1er février. En première partie de soirée, projection de « Box 27 », un téléfilm d’Arnaud Sélignac
Fais ce que je te dis, pas ce que fais
Un candidat à la Présidentielle utilisant les crédits qui lui sont alloués pour recruter les membres de sa famille avec des salaires défiant toute concurrence. Quatre policiers mis en examen pour l’agression d’un jeune de 22 ans pour avoir exercé une violence allant jusqu’au viol anal. Nous n’échappons pas dans nos centres à cette actualité brûlante. Il nous faut, avant de réagir, avoir en tête deux précautions qui pour apparaître peut-être contradictoires n’en sont pas moins
Tel est pris qui croyait prendre!
Elyn, 17 ans, raconte à son éducateur sa dernière visite chez le médecin. Elle a gémi quand le praticien a manipulé, en l’auscultant, le bas de son dos. Il lui a prescrit une radiographie des lombaires. Y est-elle allée ? Non, « la flemme », répond-elle. Et puis, « il faut accepter d’avoir mal » : dans sa famille, on ne se plaint jamais. Invitée à coter la douleur ressentie entre 0 et 10, elle répond « 8 ». Sans lui demander son avis, l’éducateur l’emmène aussitôt prendre rendez-vous au cabinet de radiologie tout proche. L’adolescente semble
L’honneur et la flétrissure
D’un côté, il y a ces petits soldats, le doigt sur la couture du pantalon, prêts à avaliser n’importe quel ordre, respectueux de la hiérarchie et n’hésitant pas à défendre sur commande le contraire de ce qu’ils affirmaient la veille encore. Qui sont-ils ? L’arriviste, d’abord : que ne ferait-il pas pour faciliter sa carrière. Le courtisan, ensuite : tout faire pour plaire au maître du moment. Le mouton, encore : caresser dans le sens du poil, aller dans le sens du vent, s’aligner sur l’avis général. Et puis, il y a cette expérience menée par
Avec, sans et contre
Le premier n’arrive pas à se détacher d’une quête improbable : attendre un geste d’amour de la part d’un parent qui est trop en souffrance et trop indisponible pour répondre à ses demandes. Il est prêt à tout pour le culpabiliser et le contraindre à réagir, y compris sacrifier son avenir en espérant que se sentant responsable de l’échec de son fils, il réagira. La seconde préfère rester dans un placement qui lui apporte une sécurité et une continuité, plutôt que de prendre le risque d’aller vivre avec son parent. Elle craint de vivre de