Quelle fin de vie ?

La Convention Citoyenne sur la fin de vie a tranché : 75 % de ses participants se sont prononcés pour la légalisation d’une aide active à mourir.

Résultat en cohérence avec les 78 % de la population considérant l’euthanasie et le suicide assisté comme des soins de fin de vie (sondage IFOP octobre 2022). Une poignée s’oppose à toute légalisation de ce qui reste pour eux un homicide et la grande majorité revendique son ultime liberté à choisir. Pour éclairer le débat, tournons-nous vers la Belgique qui autorise ces mesures ultimes, depuis 2001.

Outre Quiévrain

Lors d’une conférence, François Damas médecin pratiquant ces fins de vie au CHR de la Citadelle à Liège, a parlé d’expérience. En moyenne, sur dix patients qu’il reçoit, un n’a aucune crédibilité dans son projet et quatre choisissent finalement les soins palliatifs. Sur les cinq autres pour qui les conditions légales sont réunies (demande répétée/souffrance durable, insupportable et non traitable thérapeutiquement/confirmation médical du diagnostic), deux renoncent, seuls trois allant jusqu’au bout de leur démarche. Cet acte, à l’origine de 2,25 % de l’ensemble des décès en Belgique, n’est pas assimilable à un acte de désespoir, mais à un choix lucide et conscient. Depuis 2014, date à laquelle les mineurs sont aussi concernés, quatre enfants l’ont pratiqué. Belle occasion pour débattre avec celles et ceux qui commencent à peine leur existence sur une question de société qui ne concerne pas que leurs aînés.
A chacun de vos passages sur la page d'accueil, un choix aléatoire de textes archivés s’affiche :
ESAT - Troyes (10)
Signes particuliers ? Musiciens et handicapés ! Qu’il est difficile d’avoir accès à la culture quand on souffre de handicap. Et pourtant, rien d’impossible. L’ESAT Arc en ciel en fait la démonstration depuis 1990. Ce n’est pas un hasard si certaines cultures traditionnelles ont élevé la musique au rang du sacré. Par l’émotion qu’elle crée, par le bien-être qu’elle procure, par sa capacité à...
Puaud Davis - La radicalisation
dans Interviews
« L’action de prévention de l’animateur ne peut se réaliser que sur la durée » Anthroplogue, ancien éducateur de rue, David Puaud est aujourd’hui formateur-chercheur à l’Institut Régional du Travail Social Poitou-Charentes. Spécialiste des marges urbaines et du contrôle social, il a réalisé de nombreuses enquêtes au sein de quartiers populaires. Sa fine connaissance du terrain lui permet de ...
Les Opérations Prévention Eté
L’été sera-t-il chaud ? Jusqu’à la fin des années 70, les seuls dispositifs existants à l’égard de la jeunesse en difficulté se résumaient à l’Aide Sociale à l’Enfance, à l’Education Surveillée devenue en 1990 Protection Judiciaire de la Jeunesse  (ainsi que tout le secteur associatif d’hébergement et de milieu ouvert habilité ASE ou/et Justice), ainsi que les Clubs de Prévention (officiellement ...
Les aventures d’un livret d’accueil
« Rencontres » ou les aventures d’un livret d’accueil Un livret d’accueil en bande dessinée ? L’idée est originale, quoiqu’improbable. Le Conseil général des Deux- Sèvres a démontré que c’était possible. Récit d’une aventure peu  commune. La loi 2002-2 rénovant l’action sociale et médico-sociale a prévu toute une série d’outils destinés à placer l’usager au cœur du dispositif : contrat de séjour,...
Traitement maltraitance - Belgique
Maltraitance : la Belgique a choisi une double réponse Ne pas limiter le traitement des situations de maltraitance à la seule réponse judiciaire. Cette gestion des mises en danger des mineurs peut surprendre le visiteur français habitué à d’autres certitudes. Attraits et limites du modèle belge. La recherche de l’adhésion de la famille traverse, comme nous venons de le voir, tout le dispositif...
Erhet Marie-Florence - C'est pas juste
dans Interviews
Auteure prolixe tant enlittérature générale, poétique, que jeunesse (plus d’une vingtaine de livres à son actif) Marie-Florence Ehret anime de nombreux ateliers d'écriture. En 2012, elle a publié « Juste et injuste », destiné aux 9-13 ans. L’occasion de lui demander son éclairage sur les représentations de l’enfant et la meilleure manière pour l’adulte de cultiver chez lui le sens de la...


Mes livres

En mars 2023, j’ai publié aux éditions érès « Fragments de vie d’un référent ASE ». J’y décrivais, à travers 157 vignettes, le quotidien d’un professionnel de cette administration en charge dans notre pays de la protection de l’enfance 




En septembre 2024, j’ai publié aux éditions EHESP « 100 idées reçues sur l’Aide sociale à l’enfance ». Je tentais de répondre à des idées reçues, des préjugés et des contre-vérités ambiantes portant sur cette administration



En décembre 2025, je publie chez Chronique sociale « 50 nuances d’enfants en danger ». Je me lance dans de pures fictions, inspirées par ma pratique professionnelle, dans lesquelles je décris des idéal-types des situations les plus fréquentes rencontrées en protection de l’enfance. Je mets en scène un(e) mineur(e) ou jeune accompagné(e) est son accompagnateur ou accompagnatrice, chacun(e) décrivant de sa place la situation vécue. Il s’agit bien de propos imaginés, ils sont réalistes avec des personnages inventés mais crédibles.


SE PROCURER LE LIVRE


« Bienvenue sur le site de Jacques Trémintin, travailleur social qui n’a cessé d’écrire. Référent à l’aide sociale à l’enfance de 1992 à 2020, partie prenante de Lien Social de 1995 à 2023, contributeur au Journal du droit des jeunes de 1995 à 2017, pigiste dans le Journal de l’animation depuis 1999… l’accompagnement des enfants et familles, le maniement de la plume ou du clavier, l’animation de colloques ou de formations répondent au même plaisir de transmettre. Ce que fait aussi ce site, dont le contenu est à libre disposition à une seule condition : savoir garder son esprit critique et ne rien considérer d'emblée comme vrai ! »

Retrouvez les sites

du Journal de l’animation : www.jdanimation.fr
et de mon collègue et ami Didier Dubasque : www.dubasque.org