EN SOUFFRANCE
Accompagnement érotique et handicap. Au désir des corps, réponses sensuelles et sexuelles avec cœur
Catherine-Agathe DISERENS, Françoise VATRE, éditions Chronique Sociale, 2006, 157 p.
L’heure n’est plus à la dénégation des pulsions et des besoins érotiques et sexuels des personnes atteintes de handicap. Notre société qui avait pris l’habitude de décider qui a droit aux pratiques sexuelles, en les refusant aux populations diminuées tant psychiquement que physiquement, a fini par évoluer et à admettre, contre mauvaise fortune bon cœur, qu’il était normal et bienfaisant qu’elles vivent pleinement cette dimension de l’existence. Reste que les
Pratique de non-violence: "Face aux violences urbaines. La médiation sociale"
Non Violence Actualité, 2007, 112 p.
Les solidarités de voisinage qui existaient auparavant ont été remplacées par des relations de dépendance vis à vis de l’Etat. Le recours aux forces de l’ordre et à la justice est devenu le principal moyen pour régler les différents. L’objet de la médiation sociale est bien de permettre aux habitants de réinvestir le terrain de cette régulation des tensions, en transformant la violence en conflit. Le processus mis en œuvre relève d’un rituel qui maintient l’expression de la confrontation dans des formes
Pratique de non-violence: "S’affirmer sans agresser. Estime de soi et prévention de la violence"
Edition Non Violence Actualité, 2007, 112 p.
Toute personne ressent le besoin plus ou moins conscient de percevoir qu’elle a une valeur intrinsèque et de bénéficier d’une image positive d’elle-même. Cette estime de soi ne se limite pas au regard que l’on se porte ou à l’image renvoyée par l’entourage. Elle se trouve, en outre, être la condition pour le respect de l’autre : s’attribuer des compétences et des qualités est le meilleur moyen de ne pas agresser les autres. C’est parce qu’on réussit à exister que l’on peut faire des choix
Pratique de non-violence: "Prévenir la violence à l’école. L’importance des compétences psychosociales"
Edition Non Violence Actualité, 2007, 112 p.
Si la violence n’est pas une fatalité qui viendrait bousculer le bon ordre des choses, elle n’en constitue pas moins un frein au développement personnel. D’où la nécessité d’identifier ses origines, son développement et les conséquences qui en résultent. L’Homme a su développer des techniques lui permettant une maîtrise croissante du monde qui l’entoure. Il n’en va pas de même pour ses compétences relationnelles qui ne sont jamais apparues aussi fragiles. Rien d’étonnant à cela, quand on constate
Jeunes dangereux, jeunes en danger
Thomas SAUVADET, Dilecta, 2006, 190 p.
Qu’ils soient diabolisés ou victimisés, les jeunes de la cité sont souvent renvoyés à une entité supposée homogène surdéterminée par la précarité et la déviance. Pour l’auteur, il s’agit là d’une vision simpliste et réductrice. Certes, les « trente piteuses » marquent une rupture avec les « trente glorieuses » : installation d’un chômage structurel, précarisation des contrats de travail, montée de la marginalisation et de l’exclusion, désyndicalisation et dépolitisation, concentration des plus pauvres
Oui à une société avec les jeunes des banlieues
Joëlle BORDET, éditions de l’Atelier, 2007, 207 p.
Les jeunes des cités sont à la fois source d’inquiétudes et objets de stigmates. Mais, plus ils sont désignés comme dangereux, plus ils se mettent en danger et peuvent devenir menaçants pour autrui. L’auteure, psychosociologue habituée à côtoyer ces publics, en est convaincue : « les possibilités de s’enfermer dans la négation, l’autodestruction et celles de la réussite et de la construction sont étroitement mêlées » (p.9) Aussi, soit on réussit à faire appel à leur énergie créatrice pour
Auprès de la personne handicapée. Une éthique de la liberté partagée
Elisabeth ZUCMAN, Vuibert, 2007, 223 p.
Il est de coutume, tant pour les professionnels de santé que du secteur socio-éducatif, de se maintenir à distance d’une implication excessive. C’est exactement l’inverse qu’a pratiqué Elisabeth Zucman, au cours des cinquante années qu’elle a consacrées à un travail incessant auprès des personnes atteintes de maladie ou de handicap. Ce qui frappe dans cette vie fertile, c’est la profonde humanité et l’action visionnaire de cette grande dame. Très tôt, Elisabeth Zucman revendique de traiter chaque malade
La fratrie à l’épreuve du handicap
Sous la direction de Claudie BERT, érès, 2006, 270 p.
Pendant longtemps, la place de la fratrie dans la formation de la personnalité a été négligée, au profit du prisme de la relation avec les parents. On connaît mieux, à présent, l’immense terrain que la vie fraternelle propose en terme d’expériences affectives, cognitives et sociales. Ce lieu opère comme un tiers médiateur qui, en stimulant la pensée, l’imagination et les apprentissages, renforce l’autonomie et l’identité individuelle. Les jeux qui s’y mènent sont autant de mises en scène
Banlieues. De l’émeute à l’espoir
Yves BODARD, éditions Regain, 2006, 241 p.
Même si l’auteur se complait parfois dans l’autocélébration, n’hésitant pas, à plusieurs reprises, à souligner l’excellence avec laquelle il a exercé sa fonction d’éducateur de rue, après tout, il n’y a pas de mal à se faire du bien. Et au-delà de cette pointe de narcissisme, l’on pourra lire son récit comme un hommage à une profession qui travaille efficacement, mais à bas bruit. Tant qu’ils sont là, on ne les remarque pas forcément. C’est quand ils partent, victimes de financeurs obtus et à la
Quand les banlieues brûlent. Retour sur les émeutes de novembre 2005
Sous la direction de Véronique LE GOAZIOU et Laurent MUCCHIELLI, 2006, 160 p.
Les émeutes qui ont commencé en novembre 2005 à Aulnay Sous Bois, puis qui se sont étendues en quelques jours à l’ensemble de la région parisienne, avant de se généraliser à tout le territoire national ont explosé tous les records de durée (trois semaines), d’étendue géographique (280 communes concernées), de dégâts matériels (10.000 voitures et 30.000 poubelles brûlées…), de coût financier (évalué à 200 millions d’€uros dont 20% pour les particuliers et 80% pour