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Peut-on être contre?
L’église a combattu successivement le divorce, puis la contraception, puis l’avortement, puis le PACS… accusés, l’un après l’autre, de menacer les fondements de notre civilisation. Pour s’opposer au mariage et à l’adoption pour tous, elle a raclé le ban et l’arrière ban de tout ce que notre pays compte de plus réactionnaire. Une véritable union sacrée a même regroupé grenouilles de bénitier, imams et autres rabbins, dans la défense de l’hégémonie d’une morale traditionnelle, contre la reconnaissance des droits des minorités sexuelles. Quelques
De bons petits diables
Le Mans, 27 mars 2012, deux fillettes de cinq ans, échappant à la vigilance de leur maîtresse, sortent de l’école et se rendent dans le magasin d’en face, pour dérober des chocolats de Pâques. Elles sont interpellées par le vigile qui appelle la police. Lot-et-Garonne, le 20 octobre suivant, un garçon de douze ans est arrêté, par les gendarmes, sur la route, au volant d'une Ford Fiesta en compagnie de quatre cousines, avec qui il entendait faire une promenade. Valence, le 9 janvier 2013, un petit garçon âgé de cinq ans est retrouvé, derrière
Y’a plus de sous?
On ne cesse de nous dire que c’est la crise et qu’il n’y aurait plus d’argent. Allons donc, tout le monde ne semble pas aussi dépourvu. La moyenne de la rémunération annuelle des grands patrons du CAC 40 a progressé de 5 % en un an, passant de 4 millions d'euros en 2010 à 4,2 millions en 2011, sans pour autant rattraper 5,7 millions qu’ils percevaient, avant la crise de 2008. On est triste pour eux. Rappelons, quand même, que pour obtenir la somme versée à l’un de ces individus, en une seule année, un smicard aurait du travailler, sans
Qui est le fou?
Bonne résolution pour 2013: prendre un râteau !
A Plomelin, en Finistère, un Conseil Municipal des Enfants, composé de onze gamins âgés de 9 et 10 ans, a été constitué le 9 octobre dernier. Sa première décision ? Se fixer comme objectif principal la solidarité, en créant un jardin potager urbain participatif. La municipalité a validé ce projet, bien décidée à mettre en oeuvre les moyens permettant de le concrétiser. Cette initiative s’inspire de l'expérience citoyenne des « incroyables comestibles » qui nous vient de Grande Bretagne. Elle consiste à cultiver sur l’espace public des fruits
Choix cornélien
Le nombre d’enfants étrangers adoptés en France est passé entre 2005 et 2012, de 4.000 à 1.500. Sur les 2.300 enfants adoptables de nationalité française (contre 10.000 en 1985), 600 le seront. Si l’on compare avec les 7.000 agréments accordés chaque année, se rajoutant aux 30.000 familles déjà agréées en attente d’un enfant, on mesure la déception et l’interrogation. Pourquoi un tel décalage ? Pour ce qui est de l’adoption internationale, les pays d’origine ont durci les conditions imposées. A l’échelon national, bien des raisons expliquent
Bêtiser 2012
Il est de coutume, en fin d’année, de revenir sur les faits marquants accumulés depuis le 1er janvier. Je propose aujourd’hui le tiercé des évènements les plus cocasses. En troisième position, on pourrait évoquer cette société japonaise ayant mis au point un nouveau slip tissé de particules céramiques et de fibre textile, permettant de masquer les effluves de pets. Évacuer ses flatulences, sans que ça pue ? La face du monde pourrait s’en trouver changer. En seconde position, viendrait la décision du maire de Lhéraule, dans l’Oise, prenant un
Racisme anti blanc
Prudence et circonspection
Deux séries de chiffres sont venues, récemment, éclairer la réalité des violences intrafamiliales. La Délégation aux victimes pour le ministère de l’intérieur, d’abord, qui a livré l’état de la violence conjugale pour 2011 : 146 morts sous les coups de leurs conjoints, dont 122 femmes et 25 hommes (dont la moitié est décédée suite aux tentatives de défense de la femme agressée). En 2007, il y avait eu 192 morts ; en 2008, 183 ; en 2009, 165 ; en 2010, 174. L'Observatoire national de la délinquance, ensuite, qui note une hausse des violences
Autrement capables
Dans un courriel adressé à la rédaction, Fabienne s’interroge sur la manière de désigner la personne souffrant de handicap. Faut-il reprendre la terminologie médicale « porteur de handicap » ou plutôt « en situation de handicap » ou tout simplement « handicapé » ? On pourrait reprendre les sarcasmes de Coluche sur l’euphémisation propre à notre époque : on ne dit plus sourd, mais mal entendant ; aveugle, mais mal voyant … con, mais mal comprenant ! Pour prolonger cette ironie, rappelons qu’on ne parle plus de chômeurs … mais de demandeurs