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Éphémère
Le thème choisi pour ce billet aurait pu être le rapport de l’ONU accusant le Vatican d’avoir couvert pendant des années les prêtres pédophiles : la « manif pour tous » peuplée de cathos bon tain est restée bien discrète sur cette conception très particulière de la famille ! Il aurait pu aussi être consacré à cet autre rapport de l’ONU condamnant tant les tortures et viols dont sont victimes les enfants dans les centres de détention de Bachar El Assad, que l’utilisation de mineurs comme boucliers humain par la rébellion : y a-t-il une
C’est au pied du mur qu’on voit le maçon
Jamais si facile
Gabriel Cohn Bendit n’affirme-t-il pas, dans son dernier ouvrage*, que l’un des préalables avant d’exercer cette profession serait de passer son Bafa, considérant ainsi
Vingt ans!
Vingt ans, c’est l’âge de Martial qui pourrait affirmer, à la suite de Paul Nizan : « J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ». Son parcours chaotique ne s’est pas stabilisé, à sa majorité. Ses dérives ont continué. Au point de remettre en cause son contrat jeune majeur. Les services éducatifs ont été patients, très patients. Mais son énième passage à l’acte a été la goutte qui a fait déborder le vase. Ses copains pourront toujours continuer à compter sur leurs parents, malgré leurs bêtises
Est-ce que « mal nommer, c'est discriminer »?
Les mots servant à désigner les personnes ne sont jamais innocents. Ainsi, ne dira-t-on pas d’un enfant qu’il est un voleur, un menteur ou un violent, au risque de l’enfermer dans une identité stigmatisante. On préfèrera distinguer sa personnalité de l’acte qu’il a commis : il a volé, menti ou s’est montré violent, mais son avenir est ouvert et son évolution possible. La manière d’identifier les personnes fréquentant les services socio-éducatifs relève du même registre. Elle s’est transformée au gré des mutations du travail social. Dès lors
Droit à l’enfance
Le 14 décembre 2013 s’est tenu le concours des « mini miss », destiné à des gamines de 5 à 11 ans. L’occasion d’une polémique opposant l’organisateur Michel Le Parmentier affirmant que sa charte garantit la déontologie d’une manifestation qui existe depuis vingt cinq ans et, de l’autre, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes favorable à son interdiction.
Jusqu’où va la liberté ?Notre société règlemente, de plus en plus, le vivre ensemble, soucieuse du respect dû à la dignité de l’être humain. N’a-t-on pas interdit, voilà
Citoyen à part entière
Rien n’est jamais tout à fait perdu
Axel, vient toquer à la fenêtre de son ancien éducateur, arrêté à un feux : il lui annonce qu’il vient de signer un contrat en CDI, dans une entreprise de travaux publics. Bernard, qui l’avait croisé quelques mois plus tôt dans un vide grenier, lui avait expliqué avoir trouvé du travail, en fixe, dans une entreprise de mécanique. Cédric, qui le rencontre peu de temps après devant le foyer de jeunes travailleurs, l’informe avoir été recruté en emploi d’avenir au service des espaces verts de sa commune. Pourtant, rien ne laissait présupposer un
Fronde anti-fiscale
A quoi servent nos impôts ?
Chaque parent paie la crèche ou la nourrice entre 250 à 300 € mensuels (une fois les aides déduites). Quand son enfant entre à l’école, cela représente en moyenne de 5.000 € par an, qu’il ne paiera pas …
Routine
Nous connaissons tous ces décisions intervenues, il y a des années, et qui s’imposent toujours, sans que personne ne réussisse à en expliquer la raison, ni à en retrouver la justification initiale. C’est comme cela, c’est tout. Et puis, il suffit d’un regard neuf, pour venir déranger le train-train habituel. C’est la réflexion du remplaçant, du nouveau collègue ou mieux encore du stagiaire -qui garde ce privilège de poser des questions dérangeantes- qui s’avère parfois bien utile. Dans cette MAS, Lucien n’est pas autorisé à consommer de café
Légaliser ou pénaliser ?
Le débat fait rage entre partisans de la pénalisation des clients de la prostitution et opposants revendiquant pour les « travailleurs du sexe », la libre disposition de leur corps. J’avoue être ambivalent sur cette question. Je ne peux qu’être sensible à l’argumentation portant sur l’atteinte à la dignité humaine que constitue la marchandisation sexuelle. Mais, je suis tout aussi attentif à la revendication du droit individuel à faire ce que l’on veut de sa personne. Je me suis alors posé la question : et si mon fils ou ma fille m’annonçait