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Des centre ouverts à tous
Mohamed Benchargui et Jean Bernard veulent inscrire leur fils dans la même école privée. Recevront-ils le même accueil bienveillant ? Une étude du CNRS démontre le contraire : sur les 4.269 courriels adressés par ces deux familles fictives, une réponse manifestement discriminatoire intervient dans 18% des cas. La réaction de l’enseignement catholique est d’une grande honnêteté, insistant à la fois sur les efforts déjà réalisés et ceux à accomplir pour respecter la diversité.
Et dans les ACM ?
Nous ne voulons pas imaginer qu’une telle étude
Souillure
« Je ne demande pas à la Cour de prononcer le maximum parce que, dans l'échelle de l'horreur, je sais qu'il y a plus, mais vous êtes monté haut, Monsieur Patron ». Ainsi, s’est adressé le Procureur à l’ancien assistant familial qui avait tenu le haut du pavé médiatique, lors de l’assassinat de la jeune Laëtitia. Reçu deux fois par le Président Sarkozy pour son activisme sécuritaire, il s’est avéré être lui-même un pointeur! Tout au long de son procès, il aura nié les accusations portées contre lui, reprochant à ses victimes de mentir. En le
Faire tout seul
A bientôt 18 ans, Victor vit en appartement autonome financé par les services sociaux. Il goutte peu l’exigence d’un suivi régulier. Pour bien montrer son irritation, il manque délibérément deux rendez-vous. Il reçoit un courrier lui rappelant sa minorité et l’obligation d’assiduité de rencontres qui ne sont pas facultatives. Son éducateur, mesurant qu’un accompagnement intensif n’est plus nécessaire, décide de lui « lâcher un peu les baskets ». Le résultat ne se fait pas attendre. Un échange téléphonique avec un proche de Victor lui apprend
La Guerre des boutons
Ameutés par les réseaux sociaux, ils se sont retrouvés à la sortie du lycée du Vesinet (Yvelines), pour se battre. L’échauffourée entre ados aura fait une victime : un garçon d'une quinzaine d'années souffrant de lésions au visage. « Cette une guerre des boutons moderne », commente l’un des enquêteurs. Voilà Louis Pergaud ressuscité. Son célèbre roman met en scène les enfants de Longeverne et Velrans, deux villages voisins qui ne cessent de se battre à coups de bâton, de pied, de poing et de jets de pierre, de génération en génération. Mais
Tar’ta gueule, à la récré!
Il n’a pas hésité à se rendre dans la cour de l’école de son fils de 8 ans, au moment de la récréation. Il a interpellé l’instituteur, s’est énervé et s’est mis à le frapper. Il lui reprochait d’avoir puni son enfant, en l’obligeant à ramasser les papiers qui traînaient sur le sol. Une version scolaire du travail d’intérêt général, en quelque sorte. Qu’avait donc fait son môme pour mériter une telle sanction ? Peu importe. Son paternel, convenons-en quand même, un peu caractériel sur les bords, ne l’a pas supporté. Son geste, il l’a pleinement
Éphémère
Le thème choisi pour ce billet aurait pu être le rapport de l’ONU accusant le Vatican d’avoir couvert pendant des années les prêtres pédophiles : la « manif pour tous » peuplée de cathos bon tain est restée bien discrète sur cette conception très particulière de la famille ! Il aurait pu aussi être consacré à cet autre rapport de l’ONU condamnant tant les tortures et viols dont sont victimes les enfants dans les centres de détention de Bachar El Assad, que l’utilisation de mineurs comme boucliers humain par la rébellion : y a-t-il une
C’est au pied du mur qu’on voit le maçon
Jamais si facile
Gabriel Cohn Bendit n’affirme-t-il pas, dans son dernier ouvrage*, que l’un des préalables avant d’exercer cette profession serait de passer son Bafa, considérant ainsi
Vingt ans!
Vingt ans, c’est l’âge de Martial qui pourrait affirmer, à la suite de Paul Nizan : « J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie ». Son parcours chaotique ne s’est pas stabilisé, à sa majorité. Ses dérives ont continué. Au point de remettre en cause son contrat jeune majeur. Les services éducatifs ont été patients, très patients. Mais son énième passage à l’acte a été la goutte qui a fait déborder le vase. Ses copains pourront toujours continuer à compter sur leurs parents, malgré leurs bêtises
Est-ce que « mal nommer, c'est discriminer »?
Les mots servant à désigner les personnes ne sont jamais innocents. Ainsi, ne dira-t-on pas d’un enfant qu’il est un voleur, un menteur ou un violent, au risque de l’enfermer dans une identité stigmatisante. On préfèrera distinguer sa personnalité de l’acte qu’il a commis : il a volé, menti ou s’est montré violent, mais son avenir est ouvert et son évolution possible. La manière d’identifier les personnes fréquentant les services socio-éducatifs relève du même registre. Elle s’est transformée au gré des mutations du travail social. Dès lors
Droit à l’enfance
Le 14 décembre 2013 s’est tenu le concours des « mini miss », destiné à des gamines de 5 à 11 ans. L’occasion d’une polémique opposant l’organisateur Michel Le Parmentier affirmant que sa charte garantit la déontologie d’une manifestation qui existe depuis vingt cinq ans et, de l’autre, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes favorable à son interdiction.
Jusqu’où va la liberté ?Notre société règlemente, de plus en plus, le vivre ensemble, soucieuse du respect dû à la dignité de l’être humain. N’a-t-on pas interdit, voilà