Livres
La confiance en soi. Une philosophie
PÉPIN Charles, Ed. Allary, 2018, 216 p.
La confiance en soi résulte d’une alchimie qui combine plusieurs facteurs. Elle requière, tout d’abord, cette sécurité intérieure acquise dans la petite enfance, quand le bébé cherche dans les yeux d’autrui une figure d’attachement rassurante. Elle implique, ensuite de nous ouvrir en profondeur à l’acceptation de l’incertitude. Et, c’est bien ce va et vient permanent entre sa zone de confort sécurisante et une prise de risque qui va nous conforter à affronter l’inconnu. Se faire confiance, c’est donc
Comment nous sommes devenus humains. Les origines de l’empathie
BLAFFER HRDY Sarah, Ed. L’instant Présent, 2016, 365 p.
Les capacités pro sociales permettant à l’espèce humaine de privilégier les activités collaboratives proviennent de son aptitude unique dans le monde du vivant à penser ce que les autres ressentent et à partager leur expérience. Les neurosciences démontrent que les mêmes régions du cerveau sont activées lorsqu’on aide autrui et quand on reçoit des récompenses. Mais, l’intersubjectivité n’est pas favorisée par le seul fonctionnement neuronal. Elle l’est aussi par la culture. Chez lesLe monde va beaucoup mieux que vous le croyez
LECOMTE Jacques, Ed. Les Arènes, 2017, 211 p.
Chômage, guerres, attentats, réchauffement climatique …le catastrophisme bruisse à la une des gazettes. Et pourtant, le monde va mieux. Cela qui ne signifie pas pour autant qu’il va bien. Mais, petit à petit, la pauvreté, la faim, les maladies, l’analphabétisme reculent. Mesurer le chemin parcouru ne doit pas nous amener à nous arrêter, mais à identifier ce qui a été acquis et surtout ce qui reste à accomplir. Pourquoi, ne sommes-nous attentifs qu’à la dramatisation de la situation ? Parce que
L’enfant, l’animal, une relation pleine de ressources
MARCELLI Daniel avec LANCHON Anne (sous la direction), Ed. érès & École des Parents, 2017, 216 p.
En France, une famille sur deux possède un animal familier et un enfant sur trois vit à ses côtés. Cette présence joue un rôle essentiel et a une fonction importante dans le développement de la motricité de l’enfant, dans la libération de ses émotions, mais aussi dans sa socialisation. Parce qu’elle lui offre d’infinies occasions d’accordage et d’ajustement comportemental et affectif. Parce qu’elle mobilise massivement les communicationsSociologie de l’enfance
COURT Martine, 2017, Ed. La Découverte, 125 p.
L’enfance est la période de la vie humaine allant de la naissance à la puberté. Ses caractéristiques physiologiques sont universelles : petite taille, dentition incomplète, incapacité à se reproduire, immaturité du système immunitaire... Pour le reste, c’est la diversité qui l’emporte selon les époques historiques, les lieux et les catégories sociales. C’est pourquoi, mieux vaut parler des enfances plutôt que de l’enfance. C’est très récemment que cet être particulier a cessé d’être réduit à desLes enfants des rues. Une clinique de l’exclusion
EMMANUELLI Xavier, Ed. Odile Jacob, 2016, 150 p.
Fort de sa riche expérience à Médecins sans frontières (qu’il co-fonde en 1971), puis au SAMU Social de Paris et au SAMU social international (qu’il a créés en 1993 et 1998), Xavier Emmanuelli nous décrit l’émergence et la structuration de la clinique de l’exclusion. Son livre se centre sur ces enfants perdus dans la rue, trop souvent considérés comme délinquants ou parasites et que des escadrons de la mort cherchent parfois à exterminer comme de vulgaires nuisibles. Fuyant la misère ou laSeuls les enfants savent aimer
CALI, Ed. Cherche Midi, 2018, 192 p.
Comment vit-on la mort de sa mère, quand on est enfant ? Le roman autobiographique de Cali réussit à nous glisser avec une grande justesse dans la peau d’un petit garçon de six ans. C’est d’abord la stupéfaction : « Mireille est décédée », entend-il. Mireille, c’est le prénom de sa maman qui venait d’avoir 33 ans. Mais « décédée », il ne sait pas ce que cela veut dire. A son âge, la mort n’existe pas, mais le désespoir si. Il voit juste la peine et les larmes de ses proches. L’enterrement, il ne va pas yDysfonction publique. L’État social vu de l’intérieur
NOBLET Pascale, Éd. Le Mieux, 2016, 318 p.
Après trente ans de bons et loyaux services, Pascal Noblet, haut fonctionnaire du ministère des affaires sociales en retraite, décrit ce qui traditionnellement est tu, obligation de réserve oblige. Fin connaisseur de la gestion de l’action sociale, et notamment celui des sans-abri, il nous livre un récit sans concession teinté d’humour, de pathétique et d’une certaine amertume. La haute fonction publique est marquée par la toute-puissance des chefs à qui il ne faut pas faire d’ombre, ni déplaire en
Affaires sociales, questions intimes
KARSZ Saül, Ed. Dunod, 2017, 296 p.
Saül Karsz nous a habitués, livre après livre, à déconstruire les évidences et à manier la dialectique avec maestria. Son dernier ouvrage nous propose un vrai feu d’artifice, décomposant et contextualisant huit catégories trop souvent dogmatisées et essentialisées : présentées comme naturelles elles agiraient comme en lévitation. La vieillesse ? Si elle est bien marquée par des données biologiques, anatomiques et psychiques, elle est avant tout une construction historique au sein de rapports sociaux
Vers un État social actif à la française
ROUZEAU Marc, Éd. EHESP, 2016, 169 p.
L’État providence se délite. Le cadre de référence construit au cours des trente glorieuses a été remis en cause par les crises successives des années 1980. Sous l’effet de la mondialisation, de la décentralisation, de l’européanisation et du paradigme néo-libéral, la protection sociale et l’assistance ont cédé le pas à la promotion de l’équité et de la cohésion sociale, du développement des capabilités et de la mobilisation des bénéficiaires. Les travailleurs sociaux se voient confier la mission