Travail social
L’administrateur ad’hoc
Fondation pour l’enfance, érès, 2002, 114 p.
Ce petit ouvrage permet de comprendre le rôle et les enjeux de cette fonction qui a pris beaucoup d’importance dans le cadre de la protection de l’enfance. Un mineur est considéré comme incapable juridiquement et doit dont être représenté en justice. C’est naturellement son administrateur légal (ses parents ou en cas de disparition de ceux-ci, son tuteur) qui joue ce rôle. Mais, dans certaines circonstances, cela ne peut pas se faire : quand les intérêts des parents s’opposent à ceux de l’enfant
Apostrophes. Légendes du travail social
Gérard Chalut-Natal, Coriance éditeur, 2003, 240 p.
Psychosociologue, Gérard Chalut-Natal intervient régulièrement dans le secteur sanitaire et social auprès d’équipes de professionnels. Il a pris l’habitude, à la suite de ces rencontres, de prendre beaucoup de notes. Ce sont ces moments d’écriture issus de groupes par essence éphémères, qu’il nous propose ici, présentés sous forme tantôt de textes très longs et d’autres très courts, chacun étant l’occasion de propos qu’il laisse à la sagacité du lecteur, libre de s’en saisir ou non. Tout
Pratiquer la médiation sociale. Un nouveau métier de la ville au service du lien social
Jean-Marie PETITCLERC, Dunod, 2002, 160p.
Jean-Marie Petitclerc nous avait déjà proposé en 2001 un ouvrage (« Les nouvelles délinquances des jeunes –Violences urbaines et réponses éducatives » cf LS n°581) qui se répartissait en égale proportion entre une étude tout à fait intéressante et une auto-promotion de l’association qu’il dirige. Il récidive ici, selon la même méthode : une première partie consacrée à des réflexions fort pertinentes et dans un second temps, la présentation de l’institut de formation aux métiers de la ville qu’il
Le travail social au cœur des paradoxes
Marie-Line VERGNE, 2002, L’Harmattan, 192 p.
Pour qui veut savoir en quoi consiste le métier d’assistante sociale, la lecture de ce livre est tout indiquée. Marie Line Vergne travaille en polyvalence de secteur, en Seine Saint Denis. Elle nous fait ici un récit à la fois passionnant et passionné de ce à quoi elle est confrontée. Se refusant à endosser les oripeaux de l’agent de « pacification sociale » que la société lui demande d’être, l’auteur proclame bien fort que « la pensée, la créativité commence quand les travailleurs sociaux ne
Vivre une relation d’aide. Manuel du bénévole
Clément PICHAUD, Chronique Sociale, 2001, 192 p.
La France compte 11 millions de bénévoles. Qui sont-ils ? Des militants, des bienfaiteurs paternalistes ou des professionnels de l’entraide ? Leur rôle et leur place sont devenus au cours des années incontournables. Or, certaines aides peuvent parfois faire plus de mal que de bien. D’où la nécessité de leur apporter une formation. C’est ce que propose ici Clément Pichaud. Les thèmes abordés sont le plus souvent issus de l’expérience des associations caritatives. Ils sont très justes et d’une
Echangeons les savoirs
Claire HEBER-SUFFRIN, Syros, 2001, 202 p.
Quand on parle d’une innovation aussi créatrice que les Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs (RERS), mieux vaut s’adresser au bon Dieu qu’à ses Saints. Et là, nous disposons d’une référence de qualité : la fondatrice de ce mouvement qui rappelle très clairement que le concept qui a essaimé depuis une trentaine d’années ne possède pas de modèle, car qui dit modèle implique un objet à reproduire tel quel selon des règles précises. Or, il n’y a dans les RERS aucun catalogue de solutions toutes
Partager les savoirs, construire le lien
Sous la direction de Claire HEBERT SUFFRIN, Chronique Sociale, 2001
Les Réseaux d’Echange Réciproques de Savoir (RERS) dépassent l’horizon de leur seule créatrice. C’est plus de 80 contributions qui viennent, dans cet ouvrage, en dresser un tableau haut en concepts et en illustrations. Ce mouvement embrasse une foule d’acteurs qui ont construit des lieux où chacun peut être accueilli, reconnu, respecté et étayé par la réciprocité des savoirs. Face à une société qui a beaucoup de mal à penser égalité et différence, il offre une socialisation
Mettre en œuvre le développement social territorial - Méthodologie, outils, pratiques
Jean-François BERNOUX, Dunod, 2002, 170 p.
Le concept de développement social territorial a trop souvent été instrumentalisée et réduite à l’opposition entre le collectif et l’individuel, la personne et le territoire, le projet et le dispositif. Il a aussi fréquemment été confondu avec le simple découpage en territoires ne se contentant que d’une déconcentration des compétences. Or, la « territorialisation de l’action sociale n’est pas l’action sociale territorialisée » affirme Jean François Bernoux qui nous propose ici une présentation
Travail social et développement
Philip MONDOLFO, Duno, 2001, 224 p.
S’il est bien un thème qui a fait recette dans la dernière décennie, c’est celui du « développement social ». Philip Mondolfo nous le présente ici d’une façon passionnante et dépassionnée. Il évite avec bonheur la dispute des anciens et des modernes. Ainsi, évoque-t-il le modèle qui a prévalu depuis la libération, basé sur le respect de l’intimité de l’usager et le colloque singulier avec le professionnel. Loin de le stigmatiser, il lui reconnaît ses lettres de noblesse quand il rappelle les valeurs de la
Qualifier le travail social. Dynamique professionnelle et qualité de service
Sous la direction de Michel Chauvière et Didier Tronche, Dunod, 2002, 144 p.
Depuis l’instauration du premier diplôme, celui d’assistante sociale, en 1932, la filière des formations socio-éducative s’est progressivement construite, partant du niveau V (CAP) pour aller jusqu’au niveau I (Diplôme d’Etudes Supérieurs Spécialisées). Ce bel édifice a commencé à se fissurer dans les années 80, sous la poussée de plusieurs facteurs. L’action sociale en butte à la massification des besoins sociaux a été confrontée à la nécessité d’apporter des