Parents / Familles
Et si nous laissions nos enfants respirer? Comprendre l’hyper parentalité pour mieux l’apprivoiser
HUMBEECK Bruno, Ed. Renaissance du livre, 2017, 236 p.
De l’enfant voulu à l’enfant programmé, la procréation est devenue un acte maîtrisé et volontaire, dicté par le libre choix. Si cette avancée est positive, elle confronte les parents à la responsabilisation du devenir de l’enfant et à leur culpabilisation s’il n’est pas radieux. De là, vient cette hyper parentalité décrite par Bruno Humbeeck, qui semblera familière à bien des lecteurs. Non, que l’auteur en fasse une nouvelle maladie ou une quelconque tare, encore moins une dérive. JusteNi punir, ni laisser faire. La sanction éducative en pratique
BECK Philippe, Ed. Jouvence, 2017, 189 p.
Autrefois, on exigeait des enfants qu’ils obéissent en se soumettant aux ordres. Aujourd’hui, on leur explique les règles et on accepte de discuter de leur application. Si certains y voient un recul de l’autorité, tel n’est pas le cas de Philippe Beck. L’auteur commence par distinguer entre les règles et les limites. Pour lui, les règles protègent des droits absolus, se fondant sur des valeurs qui ne sont pas négociables (l’interdiction d’insulter correspondant au droit d’être respecté, par exemple)
Accompagner les parentalités. Le MOSIPE, outil d’évaluation ou d’intervention
BOPP-LIMOGE Christiane, Ed. Chronique Sociale, 2014, 256 p.
C’est quoi être un bon parent ? Répondre à cette question nécessite de se dégager du poids des subjectivités, les représentations en la matière étant multiples et diversifiées. Si le défi à bien faire est permanent, les obstacles qui s’y opposent rendent incontournables des postures d’ajustement souple et réactif. Pour autant, trois situations au moins mettent en échec tous les efforts potentiellement engagés : des évènements débordant les capacités parentales d’adaptation, des
La bonne éducation. Parents, réappropriez-vous l’éducation de vos enfants
LIEBIG Etienne, Ed. Michalon, 2016, 214 p.
Trop souvent, on mesure la pertinence des principes éducatifs à l’aune des derniers courants de pensée en vigueur. Or, l’histoire de l’éducation, c’est l’histoire de sa relativité, rappelle Etienne Liebig. Et d’énumérer la succession de savoir-faire requis pour être de bons parents, au cours des siècles. Pendant longtemps, bien éduquer son enfant c’était avant tout le baptiser et en faire un bon chrétien. Son bonheur résidait alors dans la parfaite adéquation entre ce qu’on attendait de lui et ce
Avons-nous besoin de père et de mère
COUM Daniel (sous la direction), Ed. érès, 2016, 220 p.
Certes, le mètre-étalon classique reste centré sur la famille conjugale nucléaire constituée par un homme et une femme. Mais, les évolutions contemporaines (telle la double dissociation entre sexualité et reproduction d’un côté, conjugal et parental, de l’autre) nous rapprochent des modèles fort anciens où le couple n’était pas forcément le tout dans la famille. Bien des manières de faire famille sont possibles, venant relativiser la prétendue universalité du modèle : un père et un seulParents à perpétuité
MOULINAS Sophie et Dominique, Ed. Flammarion, 2016, 324 p.
S’il est bien une réalité terrible entre toutes, c’est de perdre son enfant assassiné dans les conditions les plus atroces. Le meurtre d’Agnès, adolescente de 16 ans violée et tuée à coups de couteau, brûlée puis enterrée près du collège Cévenol du Chambon-dur-Lignon, par Mathieu guère plus âgé qu’elle plonge dans l’effroi. Une multitude de questions se bousculent : pourquoi un tel acte ? Comment expliquer qu’il puisse être commis par un adolescent à l’enfance sans problème ? PourquoiLa déclaration des droits des mamans & La déclaration des droits des papas
BRAMI Elisabeth & BILLON-SPAGNOL Estelle, Ed. Talents Hauts, 2016, 32 p.
Qu’on se le dise ! Un papa ou une maman a le droit de ne pas être parfait, de ne pas savoir tout sur tout et même de lâcher des gros mots. Certes, un père ne pourra jamais avoir un bébé dans le ventre, ni accoucher ou donner le sein. Pas plus qu’une mère n’aura jamais un zizi ou une grosse voix. Pour le reste, il a le droit de pleurer, de câliner son enfant, de n’être ni sportif, ni bricoleur, ni costaud, ni macho et de jouer aux poupées ou à la dînette avec leurLe désarroi des parents inquiets pour le développement ou le comportement de leur jeune enfant
DANEL Patrick, Ed. L’Harmattan, 2015, 172 p.
De tous les âges de la vie humaine, la petite enfance est celui qui bénéficie du moins de soins, quand surviennent des troubles précoces du comportement. Impuissance et fatalisme sont les réactions les plus communes de parents réduits à espérer que de telles difficultés passent, comme elles sont venues. Du côté des acteurs de la santé publique, cela ne va pas beaucoup mieux : les études épidémiologiques sont rares et quand elles existent, elles sont toujours transversales et jamais longitudinalesLa fessée. Questions sur la violence éducative
MAUREL Olivier, Ed. La Page, 154 p.
Cette troisième édition réécrite et réactualisée de l’ouvrage d’Olivier Maurel, devenu un classique de la littérature d’éducation non-violente, pourrait constituer le point final du combat contre les châtiments corporels, tant son propos semble percutant, convainquant et exhaustif. Mais, il y a encore tant d’adultes à persuader. L’argument est implacable. Que l’on souhaite aborder la question d’un point de vue descriptif, historique, géographique, juridique, psychologique, médical etc… on trouvera ici une
''Il me cherche'' Comprendre ce qui se passe dans son cerveau entre 6 et 11 ans
FILLIOZAT Isabelle (illustration Anouk Dubois), Ed. JC Lattès, 20143, 175 p.
Après s’être intéressée aux enfants âgés d’un à cinq ans, Isabelle Filliozat et son excellente illustratrice récidivent avec les six onze ans. L’auteur prolonge sa démonstration, expliquant qu’aimer son enfant n’est pas suffisant pour l’aider à grandir. Il faut, tout autant, interagir avec lui. Mais pas de n’importe quelle façon. Coups, punitions et rejets accroissent le stress, quand les contacts physiques doux, la tendresse, la voix réconfortante et les