Parents / Familles
La bonne éducation. Parents, réappropriez-vous l’éducation de vos enfants
LIEBIG Etienne, Ed. Michalon, 2016, 214 p.
Trop souvent, on mesure la pertinence des principes éducatifs à l’aune des derniers courants de pensée en vigueur. Or, l’histoire de l’éducation, c’est l’histoire de sa relativité, rappelle Etienne Liebig. Et d’énumérer la succession de savoir-faire requis pour être de bons parents, au cours des siècles. Pendant longtemps, bien éduquer son enfant c’était avant tout le baptiser et en faire un bon chrétien. Son bonheur résidait alors dans la parfaite adéquation entre ce qu’on attendait de lui et ce
Avons-nous besoin de père et de mère
COUM Daniel (sous la direction), Ed. érès, 2016, 220 p.
Certes, le mètre-étalon classique reste centré sur la famille conjugale nucléaire constituée par un homme et une femme. Mais, les évolutions contemporaines (telle la double dissociation entre sexualité et reproduction d’un côté, conjugal et parental, de l’autre) nous rapprochent des modèles fort anciens où le couple n’était pas forcément le tout dans la famille. Bien des manières de faire famille sont possibles, venant relativiser la prétendue universalité du modèle : un père et un seulParents à perpétuité
MOULINAS Sophie et Dominique, Ed. Flammarion, 2016, 324 p.
S’il est bien une réalité terrible entre toutes, c’est de perdre son enfant assassiné dans les conditions les plus atroces. Le meurtre d’Agnès, adolescente de 16 ans violée et tuée à coups de couteau, brûlée puis enterrée près du collège Cévenol du Chambon-dur-Lignon, par Mathieu guère plus âgé qu’elle plonge dans l’effroi. Une multitude de questions se bousculent : pourquoi un tel acte ? Comment expliquer qu’il puisse être commis par un adolescent à l’enfance sans problème ? PourquoiLa déclaration des droits des mamans & La déclaration des droits des papas
BRAMI Elisabeth & BILLON-SPAGNOL Estelle, Ed. Talents Hauts, 2016, 32 p.
Qu’on se le dise ! Un papa ou une maman a le droit de ne pas être parfait, de ne pas savoir tout sur tout et même de lâcher des gros mots. Certes, un père ne pourra jamais avoir un bébé dans le ventre, ni accoucher ou donner le sein. Pas plus qu’une mère n’aura jamais un zizi ou une grosse voix. Pour le reste, il a le droit de pleurer, de câliner son enfant, de n’être ni sportif, ni bricoleur, ni costaud, ni macho et de jouer aux poupées ou à la dînette avec leurLe désarroi des parents inquiets pour le développement ou le comportement de leur jeune enfant
DANEL Patrick, Ed. L’Harmattan, 2015, 172 p.
De tous les âges de la vie humaine, la petite enfance est celui qui bénéficie du moins de soins, quand surviennent des troubles précoces du comportement. Impuissance et fatalisme sont les réactions les plus communes de parents réduits à espérer que de telles difficultés passent, comme elles sont venues. Du côté des acteurs de la santé publique, cela ne va pas beaucoup mieux : les études épidémiologiques sont rares et quand elles existent, elles sont toujours transversales et jamais longitudinales''Il me cherche'' Comprendre ce qui se passe dans son cerveau entre 6 et 11 ans
FILLIOZAT Isabelle (illustration Anouk Dubois), Ed. JC Lattès, 20143, 175 p.
Après s’être intéressée aux enfants âgés d’un à cinq ans, Isabelle Filliozat et son excellente illustratrice récidivent avec les six onze ans. L’auteur prolonge sa démonstration, expliquant qu’aimer son enfant n’est pas suffisant pour l’aider à grandir. Il faut, tout autant, interagir avec lui. Mais pas de n’importe quelle façon. Coups, punitions et rejets accroissent le stress, quand les contacts physiques doux, la tendresse, la voix réconfortante et les
''J’ai tout essayé !'' Opposition, pleurs et crises de rage : traverser la période de 1 à 5 ans
FILLIOZAT Isabelle (illustration Anouk Dubois), Ed. Poche Marabout, 2013, 129 p
Si tout parent peut témoigner des moments de grand bonheur qu’il a vécu avec son enfant en bas âge, il peut tout autant évoquer la détresse dans laquelle il se trouve plongé, quand celui-ci entre en crise. L’ouvrage d’Isabelle Filliozat s’intéresse justement à ces moments déroutants et très déstabilisants. C’est bien à tort qu’on interprète ces attitudes comme un test ou de la mauvaise volonté, une comédie ou des caprices. L’auteur n’a de cesse de rappeler
La fessée. Questions sur la violence éducative
MAUREL Olivier, Ed. La Page, 154 p.
Cette troisième édition réécrite et réactualisée de l’ouvrage d’Olivier Maurel, devenu un classique de la littérature d’éducation non-violente, pourrait constituer le point final du combat contre les châtiments corporels, tant son propos semble percutant, convainquant et exhaustif. Mais, il y a encore tant d’adultes à persuader. L’argument est implacable. Que l’on souhaite aborder la question d’un point de vue descriptif, historique, géographique, juridique, psychologique, médical etc… on trouvera ici une
La défète des mères
HEME Lisa, Ed. Les 2 encres, 2013, 125 p.
Il faut une certaine audace, pour écrire un tel livre qui fait tomber de son piédestal la figure mythique de la maternité et désacralise son symbole de courage et d’abnégation exalté par notre société. Si l'auteure ne s'est pas donnée pour mission de diaboliser toutes les mères, elle s'autorise à dénoncer l'imposture de certaines d'entre elles. Il y a cette mère qui a bu, qui boit et qui boira et celle qui a fui sa prison familiale d’origine pour tomber dans une geôle conjugale qu’elle ne supporte
Mythe de la parentalité, réalité des familles
KARSZ Saül, Ed. Dunod, 2014, 320 p.
Saül l’icono Karsz a encore frappé. Et son nouvel opus est un vrai régal. Avec précision et minutie, il dissèque au scalpel cette notion de parentalité que nous avons tou(te)s, peu ou prou, adoptée. Elle nous semblait pourtant si simple et si facile à utiliser. Eh bien non ! Il ne sera plus possible, dorénavant, de l’employer sans penser à la déconstruction systématique dont elle fait l’objet, ici. Que nous dit l’auteur ? Cet ensemble bigarré, multidimensionnel, disparate et complexe que constitue la