Parents / Familles
Je voulais juste être libre
GRATIAS Claire, Éd. Le Muscadier, 2019, 212 p.
L’oppression exercée par sa mère abusive était trop forte. L’humiliation répétée était trop odieuse. L’étouffement ressenti était trop insupportable. Manon, pourtant si sérieuse et si studieuse, a fini par s’en est aller. Comme une cocotte-minute qui explose pour avoir été trop longtemps sous pression, l’adolescente s’est enfuie. Elle est partie très loin de cette maison familiale qui l’empêchait tout simplement de vivre. Les témoins se succèdent, chapitre après chapitre, pour donner leur propre
Les monstres n’existent pas
MILLOT Ondine, Éd. Stock, 2018, 322 p.
Entretenir son jardin relève d’un loisir plaisant. Sauf, peut-être, quand un coup de pioche déterre une bien macabre découverte : un sac poubelle d’où s’échappe une odeur pestilentielle, celle provenant de nourrissons en décomposition. Les nouveaux propriétaires rapidement mis hors de cause, l’enquête mène jusqu’à Dominique Cottrez. Cette aide-soignante, donnant jusque-là toute satisfaction à ses employeurs et particulièrement prévenante envers les personnes âgées qu’elle accompagne, reconnaît rapidement
Ces parents qu’on soutient. Une protection de l’enfance autre
THOMASSET Jean-Pierre, Ed. érès, 2018, 280 p.
Jean-Pierre Thomasset en est convaincu : il est nécessaire de remettre radicalement en cause notre façon de gérer les placements de mineurs, pour cesser d’en rajouter à la souffrance qui existe déjà.
La protection de l’enfance a d’abord fonctionné sur le discours de la contrainte : sauver l’enfant prétendument perdu, en le coupant de ses racines réputées pathogènes et y substituer un lieu d’accueil forcément plus sain.
Le second discours à être advenu est celui des affects : il a poussé des
Familles, pas sans vous
DURAND Véronique et BOUJELLOUL Odile, Ed. L’Harmattan, 2018, 179 p.
Véronique Durand a connu, il y a quarante ans, une réalité institutionnelle effroyable : enfants niés dans leur intimité, nettoyés au tuyau d’arrosage, sanglés sur leur lit dès 18h00 ; interdiction faite au personnel d’engager la moindre relation d’attachement ; absence de toute information individuelle sur les enfants ; familles tenues à l’écart, jugées et soumises à un discours moralisateur.
C’est à partir de cette expérience éprouvante, que cette éducatrice est devenue
Protéger les enfants en se préoccupant des parents
CHENET Gilles, Ed. Chronique Sociale, 2018, 151 p.
Gilles Chénet affiche ici les trois axiomes qui ont inspiré l’expérience du Service d’accompagnement éducatif externalisé qu’il a créé dès 2007.
Tout d’abord, les troubles dont sont atteints certains enfants ou adolescents ne seraient pas à relier à une quelconque origine neurologique ou génétique, mais toujours à un déficit de socialisation. L’enfant agresseur, violent et provocateur a d’abord été agressé, violenté et provoqué. Quand il baigne dans un milieu riche en stimuli, il se
Dire non par amour. Travail de parents
GAUFFER Christian, Ed. Chronique Sociale, 2019, 129 p.
La famille est aujourd’hui fragilisée dans sa fonction sous l’effet de la confusion des places et de la perte de repères, de la démesure et de l’instantanéité, mais aussi de l’interchangeabilité entre le besoin et le désir. Dès lors, le rappel par Christian Gauffer d’un certain nombre de fondamentaux ne peut être que salutaire.
La naissance d’un enfant, commence-t-il, constitue un évènement unique marqué par la création d’un lien inaliénable et définitif. Mais être géniteur, cela reste
Anti-manuel d’éducation. L’enfance révélée par les sciences
GOPNIK Alison, Ed. Le Pommier, 2017, 393 p.
S’appuyant sur des recherches scientifiques et son propre vécu personnel, Alison Gopnik s’attaque au parenting, cette méthode éducative prescriptive et normative nous venant des USA qui, en présentant un mode d’emploi idéal, entretient l’illusion que l’on pourrait façonner l’enfant pour le faire ressembler à un modèle prédéfini. L’enfance est un espace temps où se déploient les variations et les possibilités, l’exploration et l’innovation, l’apprentissage et l’imagination. Notre société qui prône la
Et si nous laissions nos enfants respirer? Comprendre l’hyper parentalité pour mieux l’apprivoiser
HUMBEECK Bruno, Ed. Renaissance du livre, 2017, 236 p.
De l’enfant voulu à l’enfant programmé, la procréation est devenue un acte maîtrisé et volontaire, dicté par le libre choix. Si cette avancée est positive, elle confronte les parents à la responsabilisation du devenir de l’enfant et à leur culpabilisation s’il n’est pas radieux. De là, vient cette hyper parentalité décrite par Bruno Humbeeck, qui semblera familière à bien des lecteurs. Non, que l’auteur en fasse une nouvelle maladie ou une quelconque tare, encore moins une dérive. JusteNi punir, ni laisser faire. La sanction éducative en pratique
BECK Philippe, Ed. Jouvence, 2017, 189 p.
Autrefois, on exigeait des enfants qu’ils obéissent en se soumettant aux ordres. Aujourd’hui, on leur explique les règles et on accepte de discuter de leur application. Si certains y voient un recul de l’autorité, tel n’est pas le cas de Philippe Beck. L’auteur commence par distinguer entre les règles et les limites. Pour lui, les règles protègent des droits absolus, se fondant sur des valeurs qui ne sont pas négociables (l’interdiction d’insulter correspondant au droit d’être respecté, par exemple)
Accompagner les parentalités. Le MOSIPE, outil d’évaluation ou d’intervention
BOPP-LIMOGE Christiane, Ed. Chronique Sociale, 2014, 256 p.
C’est quoi être un bon parent ? Répondre à cette question nécessite de se dégager du poids des subjectivités, les représentations en la matière étant multiples et diversifiées. Si le défi à bien faire est permanent, les obstacles qui s’y opposent rendent incontournables des postures d’ajustement souple et réactif. Pour autant, trois situations au moins mettent en échec tous les efforts potentiellement engagés : des évènements débordant les capacités parentales d’adaptation, des