Violence / Maltraitance
Pratique de non-violence: "S’affirmer sans agresser. Estime de soi et prévention de la violence"
Edition Non Violence Actualité, 2007, 112 p.
Toute personne ressent le besoin plus ou moins conscient de percevoir qu’elle a une valeur intrinsèque et de bénéficier d’une image positive d’elle-même. Cette estime de soi ne se limite pas au regard que l’on se porte ou à l’image renvoyée par l’entourage. Elle se trouve, en outre, être la condition pour le respect de l’autre : s’attribuer des compétences et des qualités est le meilleur moyen de ne pas agresser les autres. C’est parce qu’on réussit à exister que l’on peut faire des choix
Pratique de non-violence: "Prévenir la violence à l’école. L’importance des compétences psychosociales"
Edition Non Violence Actualité, 2007, 112 p.
Si la violence n’est pas une fatalité qui viendrait bousculer le bon ordre des choses, elle n’en constitue pas moins un frein au développement personnel. D’où la nécessité d’identifier ses origines, son développement et les conséquences qui en résultent. L’Homme a su développer des techniques lui permettant une maîtrise croissante du monde qui l’entoure. Il n’en va pas de même pour ses compétences relationnelles qui ne sont jamais apparues aussi fragiles. Rien d’étonnant à cela, quand on constate
Violences invisibles. Reconnaître les situations de maltraitance envers les personnes âgées
Robert HUGONOT, Dunod, 163 p., 2007.
Les nations industrialisées ne se rendent pas compte qu’elles sont assises sur une poudrière à combustion lente mais inexorable : la part âgée de nos populations ne va cesser de croître et avec elle la proportion des dépendants moteurs et intellectuels, des isolés, des personnes en précarité. Mais plutôt que d’intégrer cette dimension prévue de longue date, on se tétanise face à cet avenir vieillissant. On se réfugie dans l’âgisme, cette discrimination à tout ce qui a trait à la vieillesse, en la réduisant
On tue les vieux
Christophe FERNANDEZ, Thierry PONS, Dominique PREDALI, Pr Jacques SOUBEYRAND, Fayard, 2006, 270 p.
Les plus de 60 ans dépasseront les 17 millions en 2020 et les 21,5 millions en 2040. Vivre plus vieux implique-t-il vieillir mieux ? Oui, est-on spontanément amené à répondre. La certitude de cette affirmation n’est pas aussi évidente qu’il n’y paraît. Car trop souvent, les conditions de fin de vie sont désastreuses pour nos seniors qui meurent dans la souffrance, la solitude et l’indifférence. La maltraitance dont ils sont victimes se trouve au
J’entends pleurer la nuit
Brigitte PESKINE, Casterman, 2006, 111 p.
Tout commence par un déménagement. La famille de William intègre un nouvel appartement. A peine arrivée, elle constate qu’on entend tout de la vie des voisins. L’immeuble est à ce point sonore que l’on suit pas à pas ce qui se passe à l’étage du dessus : le garçon de 13 ans qui rentre du judo, le professeur de piano qui fait répéter ses gammes à la petite fille, le ménage effectuée par la maman… Très vite, cela devient un véritable enfer : du bruit jour et nuit, de la vaisselle cassée, des meubles
Signaler et après ?
Sous la direction de Jean Louis LE RUN & all, érès, 2005, 176 p.
La levée de la chape de silence qui pesait sur la maltraitance a provoqué une telle inflation du nombre des signalements qu’il déborde les capacités de traitement de la justice. Cet acte intervient quand l’accumulation des pressentiments et le faisceau des indices aboutissent à une véritable suspicion de danger, mais aussi après une longue réflexion déchirée entre le devoir et le doute. Car, signaler n’est pas chose simple. La maltraitance est susceptible de soulever les
Conflit. Comprendre et pouvoir agir
Robert MICHIT, Thierry COMON, Chroniques Sociales, 2005, 173 p.
Pour la sociologie, le conflit est inhérent à l’organisation sociale. Pour la psychologie, il est lié aux pulsions agressives qui sont au cœur de tout être humain. Les psychosociologues y voient une interaction entre les variables de l’individu et celles du système social. Les conventionnalistes invoquent des logiques différentes de communication. La morale, quant à elle, va chercher des motivations individuelles malveillantes. Les auteurs nourrissent l’ambition de proposer un
L’enfant maltraité ou l’enfant oublié
Dominique BRUNET, L’Harmattan, 2005, 315 p.
Dominique Brunet reçoit, en tant que psychologue, beaucoup d’enfants victimes de la séparation conflictuelle de leurs parents. Quand ont sait l’instrumentalisation qui est faite de l’argument de la maltraitance et de l’agression sexuelle dans le contentieux familial, on ne peut qu’être pris de méfiance face aux vignettes cliniques exposées ici qui mettent en scène des pères ou des mères chez qui l’enfant ne veut plus se rendre. Pourtant, l’argumentaire porte ses fruits. Les enfants ne savent pas
Le placement de l’enfant victime. Une mesure irrespectueuse
Marcelle BONGRAIN, L’Harmattan, 2004, 140 p.
L’avantage avec le livre de Marcelle Bongrain, c’est qu’on en a deux pour le prix d’un ! L’auteur nous fait, tout d’abord une brillante démonstration de ce que peut donner l’idéologie familialiste, avant de laminer ensuite l’essentiel de son argumentation. Commençons donc par cette défense et illustration du droit inconditionnel des parents. « L’enfant mineur n’a qu’une place, celle d’être dans sa famille. L’enfant habite chez ses parents. Il ne peut avoir une autre place » (p.15)
Guérir de son enfance
Jacques LECOMTE, Odile Jacob, 2004, 382 p.
La résilience est devenue, ces dernières années, un concept très à la mode. Pour les uns, il rend compte de ce processus multidimensionnel qui transforme le métal de la souffrance en or du lien interpersonnel. Pour les autres, il reproduirait la thèse darwinienne de la survivance des mieux adaptés. Jacques Lecomte consacre une étude passionnante et détaillée à cette question, fourmillant de témoignages et de résultats de recherche. Contrairement à ce que l’on pense souvent, l’immense majorité des