Violence / Maltraitance
Transformer la violence des élèves. Cerveau, motivations et apprentissage
Daniel FAURE, Dunod, 2007, 312 p.
Daniel Faure signe ici un ouvrage d’une grande pertinence. Sa démonstration ouvre une perspective passionnante sur une question qui ne peut être traitée qu’en préservant sa complexité et en favorisant à son propos les approches complémentaires et multidimensionnelles. La dimension qu’il a choisie de traiter concerne l’acquisition des compétences interpersonnelles. L’école, explique-t-il, a deux fonctions essentielles : transmettre des savoirs et former des citoyens. Si elle doit aider l’enfant à acquérir des
Histoires vraies des violences à l’école
Francis LEC et Claude LELIEVRE, Fayard, 2007, 322 p.
Ce livre le démontre avec brio : la violence a toujours existé à l’école et il est illusoire de vouloir l’éradiquer. Lorsqu’en 1990, Lionel Jospin, alors ministre de l’éducation nationale, adresse la première circulaire sur cette question, il entame une longue série de dispositions surtout inspirées par l’émotion du moment et la compassion face à un fait divers : pas moins de huit plans et dispositifs vont voire le jour, autant d’effets d’annonce qui ses ont avérés autant impuissants
Pratique de non-violence: "Face aux violences urbaines. La médiation sociale"
Non Violence Actualité, 2007, 112 p.
Les solidarités de voisinage qui existaient auparavant ont été remplacées par des relations de dépendance vis à vis de l’Etat. Le recours aux forces de l’ordre et à la justice est devenu le principal moyen pour régler les différents. L’objet de la médiation sociale est bien de permettre aux habitants de réinvestir le terrain de cette régulation des tensions, en transformant la violence en conflit. Le processus mis en œuvre relève d’un rituel qui maintient l’expression de la confrontation dans des formes
Pratique de non-violence: "S’affirmer sans agresser. Estime de soi et prévention de la violence"
Edition Non Violence Actualité, 2007, 112 p.
Toute personne ressent le besoin plus ou moins conscient de percevoir qu’elle a une valeur intrinsèque et de bénéficier d’une image positive d’elle-même. Cette estime de soi ne se limite pas au regard que l’on se porte ou à l’image renvoyée par l’entourage. Elle se trouve, en outre, être la condition pour le respect de l’autre : s’attribuer des compétences et des qualités est le meilleur moyen de ne pas agresser les autres. C’est parce qu’on réussit à exister que l’on peut faire des choix
Pratique de non-violence: "Prévenir la violence à l’école. L’importance des compétences psychosociales"
Edition Non Violence Actualité, 2007, 112 p.
Si la violence n’est pas une fatalité qui viendrait bousculer le bon ordre des choses, elle n’en constitue pas moins un frein au développement personnel. D’où la nécessité d’identifier ses origines, son développement et les conséquences qui en résultent. L’Homme a su développer des techniques lui permettant une maîtrise croissante du monde qui l’entoure. Il n’en va pas de même pour ses compétences relationnelles qui ne sont jamais apparues aussi fragiles. Rien d’étonnant à cela, quand on constate
Violences invisibles. Reconnaître les situations de maltraitance envers les personnes âgées
Robert HUGONOT, Dunod, 163 p., 2007.
Les nations industrialisées ne se rendent pas compte qu’elles sont assises sur une poudrière à combustion lente mais inexorable : la part âgée de nos populations ne va cesser de croître et avec elle la proportion des dépendants moteurs et intellectuels, des isolés, des personnes en précarité. Mais plutôt que d’intégrer cette dimension prévue de longue date, on se tétanise face à cet avenir vieillissant. On se réfugie dans l’âgisme, cette discrimination à tout ce qui a trait à la vieillesse, en la réduisant
On tue les vieux
Christophe FERNANDEZ, Thierry PONS, Dominique PREDALI, Pr Jacques SOUBEYRAND, Fayard, 2006, 270 p.
Les plus de 60 ans dépasseront les 17 millions en 2020 et les 21,5 millions en 2040. Vivre plus vieux implique-t-il vieillir mieux ? Oui, est-on spontanément amené à répondre. La certitude de cette affirmation n’est pas aussi évidente qu’il n’y paraît. Car trop souvent, les conditions de fin de vie sont désastreuses pour nos seniors qui meurent dans la souffrance, la solitude et l’indifférence. La maltraitance dont ils sont victimes se trouve au
J’entends pleurer la nuit
Brigitte PESKINE, Casterman, 2006, 111 p.
Tout commence par un déménagement. La famille de William intègre un nouvel appartement. A peine arrivée, elle constate qu’on entend tout de la vie des voisins. L’immeuble est à ce point sonore que l’on suit pas à pas ce qui se passe à l’étage du dessus : le garçon de 13 ans qui rentre du judo, le professeur de piano qui fait répéter ses gammes à la petite fille, le ménage effectuée par la maman… Très vite, cela devient un véritable enfer : du bruit jour et nuit, de la vaisselle cassée, des meubles
Signaler et après ?
Sous la direction de Jean Louis LE RUN & all, érès, 2005, 176 p.
La levée de la chape de silence qui pesait sur la maltraitance a provoqué une telle inflation du nombre des signalements qu’il déborde les capacités de traitement de la justice. Cet acte intervient quand l’accumulation des pressentiments et le faisceau des indices aboutissent à une véritable suspicion de danger, mais aussi après une longue réflexion déchirée entre le devoir et le doute. Car, signaler n’est pas chose simple. La maltraitance est susceptible de soulever les
Conflit. Comprendre et pouvoir agir
Robert MICHIT, Thierry COMON, Chroniques Sociales, 2005, 173 p.
Pour la sociologie, le conflit est inhérent à l’organisation sociale. Pour la psychologie, il est lié aux pulsions agressives qui sont au cœur de tout être humain. Les psychosociologues y voient une interaction entre les variables de l’individu et celles du système social. Les conventionnalistes invoquent des logiques différentes de communication. La morale, quant à elle, va chercher des motivations individuelles malveillantes. Les auteurs nourrissent l’ambition de proposer un