Les publications en sciences humaines sont nombreuses et d’une richesse impressionnante.La lecture de centaines d’ouvrages a constitué, à chaque fois, un moment de plaisir et de grande satisfaction intellectuelle. J'espère que l’internaute trouve dans ces critiques l’envie de se plonger, à son tour, dans ces livres

Que nous apprennent les enfants qui n’apprennent pas?

Sous la direction de Jean BERGES, érès, 2003, 256 p.

Notre société a élevé au rang d’injonction l’obligation d’avoir à réparer ou à faire taire les troubles de l’apprentissage conçus comme un défaut de l’enfant, de la famille ou de l’école. L’échec scolaire a pourtant permis de mieux comprendre en quoi consistait l’acte d’apprendre. Il y a d’abord la pensée qui comporte à sa base, la pulsion d’emprise : éviter que les éléments externes ne nous submergent en restant en contact avec nos éléments internes, conquérir et maîtriser l’objet

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La tendresse

Sylvie CONSOLI, Odile Jacob, 2003, 288 p.

La peau est un des organes les plus fantastiques dont est doté le corps : barrière imperméable, presque étanche, elle isole contre les variations de température et défend contre les infections, se régénère toute seule et synthétise la vitamine D. Elle est, en outre, parcourue par une innervation particulièrement dense qui la rend d’une grande sensibilité au toucher. Mais elle n’a pas seulement que des fonctions biologiques. Elle tisse aussi, des interrelations étroites avec le psychisme. Il suffit

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La parentalité: une affaire d’Etat

Michel BUGHIN, Colette LAMARCHE, Pascale LEFRANC, L’Harmattan, 2003, 224 p

La parentalité est devenue, depuis quelques années, le concept à la mode. La démarche qui consiste à désigner la fonction du parent, en prenant en compte les responsabilités juridiques, morales et éducatives qui y sont rattachées, est positive dès lors qu’elle éloigne les jugements moraux et stigmatisant. Elle l’est sans doute moins, quand elle place les parents de plus en plus dans une certaine dépendance à l’égard des experts de l’enfance.  Ce rôle n’est ni vécu, ni

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Parents-professionnels à l’épreuve de la rencontre

Sous la direction de Carlo DEANA et Georges GREIBNER, érès, 2003, 192 p.

Eduquer est devenu plus complexe depuis que les valeurs de soumission et d’obéissance ne balisent plus ni l’espace familial, ni l’espace social et qu’elles ont été remplacées par la négociation, l’autonomie et la liberté. Si cette mutation a permis des marges de manœuvre plus grandes, tout n’est pas possible, tout n’est pas permis, sans compter l’effet pervers de la plus grande atomisation et du plus grand individualisme.  C’est dans ce contexte qu’a lieu la rencontre

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Eloge de la parole

Philippe BRETON, La découverte, 2003, 192 p.

« La parole humaine contient potentiellement, depuis l’origine, la possibilité d’être au service de plus d’humanité, d’un lien social plus symétrique, plus respectueux de l’autre et plus doux à vivre » Philippe Breton a consacré son dernier ouvrage à l’un des outils les plus utilisés par l’être humain en général, et singulièrement par les professionnels de la relation d’aide. L’auteur en convient, la parole peut servir autant à s’exprimer, convaincre et informer (ce sont même là ses trois formes 

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Les éternels adolescents. Comment devenir adulte

François LADAME, Odile Jacob, 2003, 220 p.

On sait que l’adolescence est un passage entre l’enfance et l’âge adulte et qu’il n’est recommandé n’y de s’y arrêter, ni de le contourner. Mais, qu’est-ce qui caractérise la fin de cette période de vie et l’entrée dans le monde adulte ? C’est à cette question que répond ici l’auteur en insistant tout particulièrement sur les modalités qui permettent le mieux cette transition. Conditions internes d’abord (sentiment d’identité et de sécurité existentielle, assises narcissiques suffisantes, rapport

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Le premier lien. Théorie de l’attachement

Blaise PIERREHUMBERT, Odile Jacob, 2003, 416 p.

L’individuation de l’enfant se réalise par combinaison du maintien solide des ses attaches et  par son ouverture vers le monde extérieur. Ce n’est que lorsque ses besoins de proximité sont satisfaits qu’il peut s’éloigner de la figure qui le sécurise pour explorer ce qu’il ne connaît pas. La théorie de l’attachement a connu ces cinquante dernières années un étonnant succès. C’est vrai qu’elle s’est avérée féconde pour mieux comprendre le développement de l’être humain. Une conception, quelle

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Tout ce que vous ne devriez jamais savoir sur la sexualité de vos enfants

Marcel RUFO, édition Anne Carrière, 2003, 268 p.

Il est généralement admis que la sexualité des parents doive rester inconnue aux enfants. Ce qui se passe dans le secret de l’alcôve ne les regarde pas. Il est moins fréquent d’entendre que la sexualité des enfants doit, elle aussi, échapper à la connaissance parentale. Le célèbre pédopsychiatre marseillais le proclame haut et fort : cette activité humaine doit être placée sous le signe du plus grand respect et de la plus grande pudeur. Car, elle constitue l’un des axes essentiels de la

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Défi à la pudeur. Quand la pornographie devient l’initiation sexuelle des jeunes

Gérard BONNET, Albin Michel, 2003, 230p.

La sexualité a toujours constitué le moyen par excellence pour faire pièce aux tendances destructrices et mortifères de l’être humain. Mais si l’érotisme se situe du côté de l’amour, la pornographie penche, quant à elle, du côté de la prostitution. Et, en la matière, notre société est devenue exhibitionniste : le déferlement du X concerne les chaînes de télé (en 2002, elles ont diffusé 943 films de cette catégorie), 30% des cassettes vidéo louées, sans oublier une publicité aux messages de plus en plus

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Mais où est donc passé l’enfant?

Françoise PETITOT, Denise BASS, Pascale MIGNON, Denis COLLOT, érès, 2003

Le droit des mineurs, a commencé par expliquer l’historienne Françoise Testard, lors des journées organisées par le GRAPE, à Toulouse en janvier 2003, est apparu avec le code civil Napoléon en 1810. Mais, très longtemps, la nécessité de le protéger se mêlera à celle de le punir et la famille (pauvre de préférence) sera mise en accusation, et jugée responsable, sans que la société, ni l’Etat ne se remettent jamais en cause. Françoise Petitot, psychanalyste, confirmera que

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