LA FAMILLE
Travailler avec les parents pour une nouvelle cohésion sociale
Georges FALCONNET, Reynald VERGNORY, ESF, 2001, 136 p.
Tout commence en 1994, par une expérience des plus intéressante qui se déroule dans une ville moyenne de province : Dieppe (36.000 habitants). Un groupe de professionnels du social constate son essoufflement dans son mode d’intervention par rapport aux familles en difficulté éducative. Un diagnostic social est réalisé qui aboutit à la conviction que lorsque les parents demandent : « placez mon enfant », il faut entendre non pas « séparez-moi de lui », mais plutôt « trouvez-lui une
Les ressources de la fratrie
Sous la direction d’Edith TILMANS-OSTYN et Muriel MEYNCKENS-FOUREZ, érès, 1999, 288p.
La verticalité caractérise la relation de filiation, mais aussi l’abstraction, le divin, le symbolique. Elle a dominé toute la société du moyen âge. La pensée moderne a introduit l’horizontalité que ce soit dans l’intervention de la perspective en peinture, du contrat qui relie les individus entre eux ou encore l’explosion du commerce. Alors même que le défi contemporain réside bien dans l’articulation entre une verticalité garante du symbolique et de le
Le lien groupal à l’adolescence
Jean-Bernard CHAPELIER et all, Dunod, 2000, 256 p.
L’ouvrage est destiné à un public de thérapeutes d’obédience psychanalytique. Celui-ci y trouvera son compte tant en matière théorique (à ne surtout pas manquer le « transfert topique dans la perlaboration de l’obscenalité ») que d’application au travail de groupe de la psychothérapie freudienne. Certes, il y a de ces affirmations qui, comprises certainement par le lecteur spécialisé, font froid dans le dos pour celui un peu plus candide qui trouve à la page 22 : « Or, nous savons que le
Fonctions maternelle et paternelle
Sous la direction de Georges GREINER, Dunod, 2000, 162 p.
Les parents sont aujourd’hui très peu étayés dans leur fonction qui reste mal désignée et est fréquemment confrontée à une redéfinition de la part d’une société qui se délite et s’enfonce dans la crise du symbolique. D’où les effets que l’on constate souvent de morcellement et de déstructuration de comportements qui sont dénoncés comme démissionnaires ou incompétents mais toujours responsables de la montée de la violence. C’est dans ce contexte où être père ou mère est reconnu
Les enfants seuls, approche éducative
Laurent OTT, Dunod, 2000, 206 p.
Jamais l’enfance n’a eu autant de place et paradoxalement jamais elle n’est apparue aussi seule. La question de la solitude enfantine n’est quasiment pas abordée ou étudiée, un peu comme si cette problématique disparaissait derrière le thème récurrent de la maltraitance, lui, largement traité. Cette solitude se manifeste de façons bien différentes : rareté des rapports avec les parents ou pauvreté du contenu de ces relations, responsabilité confiée de manière prématurée, voire inversion des rôles de protection
Les adolescents violents - Clinique et prévention
Yves Tyrode, Stéphane Bourcet, Dunod, 2000, 195 p.
Si la violence est nécessaire à l’existence, il est tout aussi nécessaire de la contrôler. Ce contrôle passe par le rituel et l’utilisation de la parole qui peut, en même temps qu’elle la canalise, paradoxalement, peut l’amplifier. Les manifestations violentes débutent surtout quand la communication et le dialogue n’arrivent plus à s’instaurer et que le discours défaillant ne peut plus être ni mentalisé, ni symbolisé. Présente à tous les âges de la vie on la retrouve plus particulièrement
A mort la famille! Plaidoyer pour l’enfant
Michel Fize, érès, 2000, 224 p.
Michel Fize continue dans ce nouvel ouvrage la démonstration qu’il avait entamée dans ses précédentes parutions. Après avoir élevé les adolescents au stade de peuple et avoir dénié leur crise (pour en faire les victimes de la crise sociale), il s’attaque à la famille considérée comme « fossoyeur de la liberté des enfants » (p.208). L’organisation tribale, explique-t-il, garantissait des relations libres et volontaristes. Dès que la famille patriarcale s’est imposée, c’est le modèle pyramidal qui l’a emporté
Y a-t-il de bonnes mères?
Maurice T. MASCHINO, Belfond, 1999, 302 p.
"Il n'y a de bonnes mères que mortes". Maurice T. Maschino n'y va pas par quatre chemins. S'attaquer à ce que notre société a de plus sacré : la figure maternelle, relève du défi, voire de l'inconscience. C'est peut-être pour cela que la lecture de cet ouvrage est à recommander en priorité. Demander à une mère d'aimer sans excès, sans accaparer son enfant, ni l'étouffer. Lui demander de trouver le juste équilibre entre l'enfant objet et sa reconnaissance comme sujet. Lui demander de passer sans
Le vrai rôle du père
Jean LE CAMUS, Odile Jacob, 2000, 192 p.
Traditionnellement, le père se voit affubler de la mission de séparer la mère et son bébé et de permettre à ce dernier d'intérioriser la loi, toutes choses qui marquent le passage de l’état de nature à celui de la culture. Ainsi, pour la plupart des psychologues, l'âge du père interviendrait après l'âge de la mère. Jean Le Camus se propose ici de dépasser ce modèle classique qu'il dénonce comme réducteur. Pour l'auteur, le père joue un rôle à la fois multidimensionnel (et non unidimensionnel), immédiat