LA FAMILLE
Y a-t-il de bonnes mères?
Maurice T. MASCHINO, Belfond, 1999, 302 p.
"Il n'y a de bonnes mères que mortes". Maurice T. Maschino n'y va pas par quatre chemins. S'attaquer à ce que notre société a de plus sacré : la figure maternelle, relève du défi, voire de l'inconscience. C'est peut-être pour cela que la lecture de cet ouvrage est à recommander en priorité. Demander à une mère d'aimer sans excès, sans accaparer son enfant, ni l'étouffer. Lui demander de trouver le juste équilibre entre l'enfant objet et sa reconnaissance comme sujet. Lui demander de passer sans
Le vrai rôle du père
Jean LE CAMUS, Odile Jacob, 2000, 192 p.
Traditionnellement, le père se voit affubler de la mission de séparer la mère et son bébé et de permettre à ce dernier d'intérioriser la loi, toutes choses qui marquent le passage de l’état de nature à celui de la culture. Ainsi, pour la plupart des psychologues, l'âge du père interviendrait après l'âge de la mère. Jean Le Camus se propose ici de dépasser ce modèle classique qu'il dénonce comme réducteur. Pour l'auteur, le père joue un rôle à la fois multidimensionnel (et non unidimensionnel), immédiat
1 à 15 ans
Les relations fraternelles des adolescents
Eric WIDNER, puf, 1999, 236p.
Dans de nombreuses civilisations, l’aîné joue un rôle essentiel dans l’éducation de sa fratrie. En occident, sans être aussi fondamental, le lien de germanité constitue un complément non négligeable de l’action éducative des parents. Pourtant, pendant longtemps les recherches des sciences humaines sur la famille se sont centrées autour du couple et des relations parents/enfants. Eric Widner nous propose ici un ouvrage qui vient combler ce vide. Il s’attache à étudier les relations fraternelles à partir des trois
Au cœur des émotions de l’enfant - Comprendre son langage ses rires et ses pleurs
Isabelle FILLIOZAT, éditions Jean-Claude Lattès, 1999, 321p.
Nourrir le quotient intellectuel des enfants n’est pas suffisant. Il faut aussi leur apprendre à identifier, nommer, comprendre, exprimer et utiliser positivement leurs émotions, sous peine de les voir en devenir les esclaves. Pour accroître leur quotient émotionnel, il faut que les adultes écoutent les enfants, leur donnent la permission de libérer leurs tensions et leur offrent un espace pour décharger leurs émotions. C’est sur cette intelligence de cœur qui nécessite une juste
L'état de l’enfance en France - Réalités et difficultés
Gabriel LANGOUËT et All, Observatoire de l’enfance en France/ PEP, Hachette, 1997, 354 p.
Le livre proposé par la Fédération des Pupilles de l’Enseignement Public est le fruit de deux constats. Celui tout d’abord du décalage entre un des pays les plus riches du monde et nombre de ses jeunes vivant la pauvreté, la précarité, la galère, l’exploitation, la violence ou les paradis artificiels. Deuxième constat, celui de “ l’insuffisance encore notoire de la simple connaissance statistique de l’étendue des difficultés rencontrées par toute une
L’état de l’enfance en France - Les nouvelles familles
Gabriel LANGOUËT et all, Hachette, 1998, 222p.
Ce n’est qu’au XIIème siècle que le mariage indissoluble est imposé par l’église qui l’intègre à ses sacrements. La révolution de 1789 met un terme à cette période en introduisant le divorce. La dissolution de ce lien n’a pas provoqué, comme la plupart des moralistes le prévoyaient, un effondrement de la civilisation mais une réorganisation de la famille : familles recomposées (constituée de deux adultes dont l’un au moins n’a pas de lien de filiation avec les enfants présents), les familles
Bientraitances: mieux traiter familles et professionnel
Sous la direction de Marceline Gabel, Frédéric Jesu et Michel Manciaux, éditions Fleurus, 2000, 454 p.
Professionnellement, on attache toujours trop d’importance à ce qui va mal par rapport à ce qui va bien. Si on arrive aujourd’hui à comprendre les éléments constitutifs des mauvais traitements, la recherche autour des conditions d’une bientraitance en est encore à ses débuts. Cette démarche a néanmoins fait son chemin dans la réflexion collective, au point de regrouper autour de ce thème plus de trente deux chercheurs et praticiens, dans un
Les enjeux de la parentalité
Sous la direction de Didier HOUZEL, érès, 1999, 200p.
A l’excès fréquemment dénoncé d’une cassure des liens entre les enfants placés et leurs parents, n’a-t-on pas abouti à un excès inverse, consistant à maintenir à tout prix ces mêmes relations avec des parents destructeurs parce qu’inadéquats ou pathologiques? A partir de quels indices peut-on et doit-on favoriser le rapprochement ou au contraire organiser la distance entre les uns et les autres ? Comment savoir si une rupture sera traumatisante pour le psychisme de l’enfant ou au contraire
La famille peut-elle encore éduquer?
Barbara WALTER, érès, 1997, 142 p.
En matière d’éducation familiale, nous sommes dans une époque à la fois plus libre, mais aussi moins rassurante. Auparavant, la nécessité de choisir s’imposait rarement : chacun devait suivre une partition écrite d’avance. Aujourd’hui, il n’y a plus de modèle sur lequel s’appuyer. Il faut rejeter l’alternative selon laquelle la famille serait soit spontanément éducative, soit par essence enfermante et malsaine. L’auteur nous propose une revue de sept ouvrages de pédagogie qui vont des « Petites filles