EN SOUFFRANCE
A qui profite la cocaïne?
Il y a 30 ans, cette rubrique remonte le temps en remettant sur le devant des critiques parue il y a trois décennies…
« A qui profite la cocaïne ? »
SAULOY Mylène et LE BONNEC Yves, Éd. Calmar Levy, 1992, ,408 p.
En complément aux deux excellentes émissions présentées par France 2 au mois de février 1994, on peut lire avec beaucoup d'intérêt le livre portant le même titre « A qui profite la cocaïne ? »
Loin de l'hypocrisie ambiante qui obscurcit le nécessaire débat sur la question du trafic de drogue, ce document fait la lumière sur une
C’est pour ton bien - Racines de la violence dans l’éducation de l’enfant
Il y a 30 ans, cette rubrique remonte le temps en remettant sur le devant des critiques parue il y a trois décennies…
« C’est pour ton bien- Racines de la violence dans l’éducation de l’enfant »
MILLER’, Éd. Aubier, 1993
Le hasard m'a fait lire dans le n°242 de Lien Social le compte-rendu de lecture de « l'Enfant derrière la porte », alors que dans le même temps, je terminais I’ouvrage d’Alice Miller « C'est pour ton bien- Racines de la violence dans l'éducation de l'enfant »
Sans être la réponse au témoignage de David Bisson, ce livre
Les invisibilités barbares
VRANKEN Didier, Éd. Institut d'Etudes Sociales, 2020, 138 p.
La patiente élaboration d’une action sociale faisant la promotion d’une solidarité sociétale à l’égard des plus vulnérables est en train de s’inverser. Ils sont dorénavant désignés comme une charge toujours plus lourde pour la société. Ce n’est pas la congruence qui se déploie à leur intention, mais le reproche quant à leur incapacité à intégrer les valeurs et la culture des classes moyennes.
Cette inversion profonde de l’Etat social se traduit par une politique d’activation : il
Les invalidés. Nouvelles réflexions philosophiques sur le handicap
QUENTIN Bernard, Éd. érès, 2019, 203 p.
D’abord nommées invalides, puis handicapées ou personnes en situation de handicap et plus récemment comme handicapables ou autrement capables, se pose la question de l’identité que recouvrent ces désignations.
La dénomination n’est jamais anodine, un adjectif pouvant prendre une place prépondérante jusqu’à désigner une essence. Or, être porteur de handicap, est-ce une spécificité unificatrice ? Ce n’est d’abord pas un fait médical lié à un problème physique ou physiologique, mais un problème social et
La valeur du service public
GERVAIS Julie, LEMERCIER Claire, PELLETIER Willy, Éd. La Découverte, 2021, 476 p.
Les services publics se sont développés à compter de 1820 pour répondre aux pressants besoins d’infrastructures (routes, chemin de fer, télégraphes, canaux …). Ils n’ont cessé de s’étendre depuis. Une brutale remise en cause est intervenue au début du XXIème siècle.
La révision générale des politiques publiques (RGPP) adoptée le 20 juin 2007 par un gouvernement de droite a d’abord décidé du non renouvellement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite
Ces hommes parmi nous. Soigner les auteurs de violences sexuelles
ARENA Gabrielle, LEGENDRE Caroline, SAINT-JAMES Gaëlle, Éd. du Détour, 252 p.
Pendant longtemps, ce furent les victimes des agressions sexuelles qui subirent l’opprobre, soupçonnées de séduction ou de consentement. Ce n’était pas considéré comme un crime contre la personne mais contre la parenté. La société a évolué. Les violences sexuelles sont dorénavant dénoncées et les victimes considérées. En quelques décennies, le violeur est devenu la figure par excellence du monstre. Devons-nous les considérer comme incurables et inamendables ou une
Le viol au-dessus des idées reçues
SUCKER Danièle, Éd.Plon, 2021, 261 p.
Le viol est un sujet que l’on préfère éviter. Cette question traine derrière elle trop d’incompréhensions, de malentendus et de préjugés. L’occasion ici de déconstruire toutes ces représentations.
Selon l’OMS, 20 % des femmes seraient victimes de viol dans le monde et 10 % des hommes. Cette effraction dans le corps de l’autre, ce meurtre pas saccage de ce qu’il y a de plus précieux chez chacun(e) constituent l’une des pires violences que l’on puisse infliger à un être humain. Celle qui s’approprie
Le travail de rue
CHOBEAUX François, MARCHAL Jean-Luc et SANTIAGO-SANZ Henri (sous la direction de), Éd. érès, 2024, 272 p.
Peu d’ouvrages récents traitent du travail de rue dans la diversité de ses aspects. Ce livre qui articule témoignages, analyses et méthodologie vient combler ce manque.
La démarche de « l’aller vers » semble être innovante. Depuis quelques années, un millier d’équipes s’est déployée sur tout le territoire pour le mettre en musique. Pourtant que ce soit le SAMU social ou les équipes « mobile psychiatrie-précarités », elles s’inscrivent
Contre les barbares
Maurizio Bettini, Ed. Champs actuel, 2020, 164 p.
Il est des comportements dont l’humanisme transcende les époques, les cultures et les coutumes. Celle de l’accueil en fait partie.
Maurizio Bettini nous fait plonger trois milles ans en arrière, en ce temps de bruit et de fureur que fut l’antiquité. Et c’est le poème de Virgile « l’Enéide » écrit plus de 2040 avant le temps présent. Cette épopée décrit le voyage mythique d’Énée, un survivant de la guerre de Troie, censé être à l’origine de la fondation de Rome. Mais, ce n’est pas cette fin
Immigration : fabrique d’un discours de crise
IMBERT Louis, Éd. Amorce 10/18, 2023, 109 p.
A l’heure où les contre-vérités et les mystifications s’accumulent en matière d’immigration, on ne peut qu’accueillir avec intérêt tout ce qui vient contrecarrer ces infox. Le livre de Louis Imbert y parvient avec succès.
D’abord, l’état des lieux. Bien des raisons concourent à l’immigration en un autre pays que celui de sa naissance. Rejoindre un proche, étudier, découvrir une autre culture, fuir une guerre ou des persécutions, trouver un travail ou s’éloigner de la misère vécue …
Le